La curie romaine est définie comme un ensemble de dicastères et d'instituts qui aident le souverain pontife dans l'exercice de son office pastoral suprême pour le bien de l'Église universelle et de celui des Églises particulières. Elle a pour mission de fortifier l'unité de la foi du peuple chrétien et de promouvoir l'action de l'Église dans le monde.
La constitution ouvrit aussi la place au presbytérat, au diaconat, aux religieux et au laïcat dans les dicastères. Autrefois, seuls les cardinaux y étaient admis, mais le pape Paul VI avait permis aux évêques d'y participer à la suite du concile Vatican II. Pastor Bonus s'inscrit dans cette ligne d'ouverture.
Pastor Bonus légifère sur le rôle de divers secrétariats, congrégations, conseils pontificaux, commissions pontificales, tribunaux et autres offices du Saint-Siège. Elle établit aussi les normes pour les visites ad limina à Rome et pour les relations entre le Saint-Siège, les Églises particulières et les conférences épiscopales.
Modifications
Cette constitution apostolique a été modifiée par la suite par des Motu proprio ou de lettres apostolique sous forme de Motu proprio :
Motu proprio Quaerit semper du : transfert de certaines compétences de la congrégation pour la doctrine de la foi au nouveau bureau de procédures pour les dispense auprès du tribunal de la Rote romaine. Cette modification entraine la suppression des articles 67 et 68 et la révision de l'article 126[1].
Le , le pape François crée un conseil de huit cardinaux afin de réviser le fonctionnement de la curie avec notamment une modification de la constitution apostolique Pastor Bonus[3].
Le , le Saint-Siège publie des statuts provisoires ad experimentum pour la création d'un nouveau dicastère : « Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie », qui verra à partir du 1er septembre, la fusion des conseils pontificaux pour la famille et les laïcs. La constitution apostolique est modifiée de telle sorte que les articles 131-134 et 139-141 sont abrogés[5].