Le château de Lagrange-Montalivet[2] ou de Montalivet-Lagrange[3], est un ensemble architectural datant des XVIe et XVIIe siècles et situé dans la commune de Saint-Bouize (Cher).
Le château a été classé monument historique le [2]. Le parc et les jardins sont inscrits à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.
Description
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Le château est composé d'un corps central avec une toiture à l'impériale, flanqué de deux pavillons, avec des murs en brique et en pierre typiques de son époque.
De vastes communs encadrent la cour d'honneur.
Histoire du domaine
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Construit sur l'emplacement, ou à proximité du château fort de Vèvre, mentionné en 1090, et propriété de Rainaud de Montfaucon, le premier château de La Grange fut édifié vers 1250 par un de ses descendants, Eudes III de Sully.
La construction du château actuel est attribuée soit à Antoine de La Grange d'Arquien, seigneur d'Arquian, gouverneur du Berry durant les guerres de la Ligue, soit à Louis de Buffévent, dit Louis de la Grange-Chaumont, gentilhomme ordinaire de la Chambre du roi en 1585, qui avaient acquis l'un et l'autre une portion de la seigneurie de La Grange en 1578. Quoi qu'il en soit, les communs semblent dater du règne d'Henri IV mais le logis central pourrait être plus tardif et avoir été construit aux alentours de 1630.
L'unité de la seigneurie fut refaite par les Buffévent dans la première moitié du XVIIe siècle.
En 1647, la famille Buffevent accueille saint Vincent de Paul à La Grange. En 1655, dans l'aveu et dénombrement rendu par Marie-Anne de Bretagne, veuve de Louis II de Buffevent, le fief est décrit comme consistant en chastel, basse-cour et jardin.
Elle passa ensuite par alliance à la famille Grivel. Paul de Grivel de Grossouves, comte d'Ourouër, en fut le propriétaire. Personnage fastueux, il y reçut notamment en 1728Élisabeth de Bourbon, princesse de Conti, qui deviendra comtesse de Sancerre et y fera par la suite de fréquents séjours. Il mourut ruiné le et La Grange fut vendu en 1762 par ses créanciers à François Brisson, président au parlement de Paris.
Du château détruit en 1569, il ne reste qu'une salle voûtée située dans le bâtiment ouest des communs.
Le château, reconstruit à partir de 1590, est formé corps de logis central flanqué de deux pavillons. L'entrée se fait côté cour par un perron semi-circulaire et côté parc par un escalier en fer-à-cheval.
Certains des communs sont ornés de parements de bois découpé.
En 1639, est créé un parterre en compartiments et un jardin potager[2]. Les jardins seront redessinés au XIXe siècle.