Avant la Révolution, l'histoire du canton se confond avec celle du Carladez dont Vic était la capitale judiciaire et Carlat la capitale militaire.
Jusqu'à la création au XVIIIe siècle de la route des intendants passant dans la vallée et franchissant le Lioran par un col, la route de Clermont ou de Saint-Flour (évêché) à Aurillac, était une route antique qui passait déjà par Murat, mais ensuite elle montait jusqu'au sommet du Plomb du Cantal, puis redescendait par un chemin de crête en pente douce et parfaitement rectiligne qui compartait trois péages: La Tuilerie (avant de redescendre à Thiézac), Cure-Bourse (au-dessus de Vic) et les Huttes (au-dessus de Polminhac). Cette route de hauteurs, mentionnée sans doute à tort comme une voie romaine sur la carte de Cassini et connue sous le nom de Via Celtica, est actuellement un Sentier de grande randonnée.
Un nouveau découpage territorial du Cantal entre en vigueur en mars 2015, défini par le décret du 13février 2014[2], en application des lois du (loi organique 2013-402 et loi 2013-403)[5]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[6]. Dans le Cantal, le nombre de cantons passe ainsi de 27 à 15. Le nombre de communes du canton de Vic-sur-Cère passe de 12 à 23.
Enseignant retraité, maire de Mandailles-Saint-Julien (2014-) 2e vice-président du Conseil départemental (Jeunesse, Sport, Associations, Tourisme, Grands sites)
Enseignant retraité, maire de Mandailles-Saint-Julien (2014- ) 3e vice-président du Conseil départemental (Éducation, Jeunesse, Associations, Sport et Tourisme)
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballotage : Annie Delrieu-Tourtoulou et Philippe Fabre (DVD, 30,92 %) et Michel Albisson et Stéphanie Gardes (Divers, 28,55 %). Le taux de participation est de 58,06 % (5 394 votants sur 9 290 inscrits)[8] contre 55,81 % au niveau départemental[9]et 50,17 % au niveau national[10].
Au second tour, Annie Delrieu-Tourtoulou et Philippe Fabre (DVD) sont élus avec 55,13 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 58,07 % (2 728 voix pour 5 394 votants et 9 289 inscrits)[11].
Lors des élections départementales de 2021, le binôme composé d'Annie Delrieu-Tourtoulou et Philippe Fabre[12] (Droite, centre et indépendants) est élu au 1er tour avec 67,56 % des suffrages exprimés, devant le binôme composé de Maryline Amblard et François Barrier (Parti communiste français) (32,44 %). Le taux de participation est de 44,30 % (4 091 votants sur 9 234 inscrits)[12] contre 41,88 % au niveau départemental[13].
Composition
Le canton de Vic-sur-Cère comprend vingt-trois communes entières[2].
Liste des 23 communes du canton de Vic-sur-Cère au
Élections cantonales de 2001 : Louis-Jacques Liandier (RPR) est élu au 1er tour avec 60,75 % des suffrages exprimés, devant Dominique Bru (PS) (29,93 %) et Alain Cousin (PCF) (9,32 %). Le taux de participation est de 84,23 % (3 964 votants sur 4 706 inscrits)[21].
Élections cantonales de 2008 : Louis Jacques Liandier (UMP) est élu au 1er tour avec 55,23 % des suffrages exprimés, devant Dominique Bru (PS) (44,77 %). Le taux de participation est de 83,72 % (3 969 votants sur 4 741 inscrits)[22].
Composition
Le canton de Vic-sur-Cère regroupait douze communes.
Liste des communes du canton avant le redécoupage de 2014
Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne)
Claude Motte, Isabelle Séguy et Christine Théré, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : les communes de la France, Paris, Ined, , 407 p. (ISBN978-2-7332-1028-4, lire en ligne).
Le Canton de Vic-sur-Cère, Jean-Marc Daudans, 1997, éditions Sutton.
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[7].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Article 4 de la loi du 17 mai 2013 modifiant l'article L 191 -1 du code électoral.
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.