Un nouveau découpage territorial de l'Orne entre en vigueur à l'occasion des élections départementales de 2015. Il est défini par le décret du 25février 2014[1], en application des lois du (loi organique 2013-402 et loi 2013-403)[2]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[3]. Dans l'Orne, le nombre de cantons passe ainsi de 40 à 21.
Le canton de Flers-2 est formé de communes des anciens cantons de Flers-Nord (3 communes), de Flers-Sud (2 communes) et de Athis-de-l'Orne (1 commune) et d'une fraction de la commune de Flers. Il est entièrement inclus dans l'arrondissement de Argentan. Le bureau centralisateur est situé à Flers.
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, trois binômes sont en ballottage : Irène Cojean et Gérard Colin (Union de la Gauche, 42,01 %), Marie-Noël Lebouleux et Stéphane Terrier (DVD, 31,91 %) et Fabien Guerin et Myriam Maignan (FN, 26,07 %). Le taux de participation est de 51,75 % (5 537 votants sur 10 699 inscrits)[6] contre 54,04 % au niveau départemental[7] et 50,17 % au niveau national[8].
Au second tour, Irène Cojean et Gérard Colin (Union de la Gauche) sont élus avec 43,06 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 53,16 % (2 348 voix pour 5 684 votants et 10 692 inscrits)[9].
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[10]. Dans le canton de Flers-2, ce taux de participation est de 33,48 % (3 557 votants sur 10 625 inscrits)[11] contre 34,53 % au niveau départemental[12]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Stéphane Terrier et Sylvie Thieulent (DVD, 56,42 %) et Angela Presse et Jérémy Prevost (DVG, 35,22 %)[11].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,36 % au niveau national[13], 34,27 % dans le département[12] et 35,94 % dans le canton de Flers-2[11]. Stéphane Terrier et Sylvie Thieulent (DVD) sont élus avec 58,15 % des suffrages exprimés (2 090 voix pour 3 820 votants et 10 630 inscrits)[11],[14],[15].
Composition
Le canton de Flers-2 comprend six communes et une fraction de la commune de Flers[1] :
La partie de la commune de Flers intégrée dans le canton est celle située à l'est d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : depuis la limite territoriale de la commune de Saint-Georges-des-Groseillers, rue de la Planchette, rue du Moulin, rue Henri-Veniard, place du Général-de-Gaulle, rue du 6-Juin, rue de Domfront, place du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny, rue de Domfront, ligne de chemin de fer, jusqu'à la limite territoriale de la commune de La Selle-la-Forge.
Démographie
En 2021, le canton comptait 14 960 habitants[Note 2], en évolution de −2,52 % par rapport à 2015 (Orne : −3,37 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
(Sources : Base Insee, population municipale à partir de 2013[16].)
Notes et références
Notes
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[5].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.