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Auguste Frédéric de Talhouët est un officier général et homme politique français, né à Rennes (province de Bretagne) le 8 avril 1788 et mort à Paris le 12 mars 1842. Il a notamment été maréchal de camp puis pair de France.
Fils de Louis Céleste de Talhouët-Bonamour (1761-1812) et d'Élisabeth Baude de La Vieuville (1764-1814), neveu d'Auguste-Joseph Baude de la Vieuville et d'Henri Baude de La Vieuville, Auguste de Talhouët, engagé en 1804 dans un régiment d'infanterie légère, entra à l'École spéciale militaire de Fontainebleau et en sort sous-lieutenant au 15e régiment de chasseurs à cheval. Il prit part à la Campagne de Prusse et de Pologne (1806-1807), devint officier d'ordonnance de Napoléon Ier en 1807, capitaine en 1809 après la bataille de Wagram, baron de l'Empire le 3 août 1810, chef d'escadron en 1811 et officier de la Légion d'honneur après la bataille de la Moskova. Sa brillante conduite lors de cette bataille, au cours de laquelle il mit en déroute un bataillon russe, lui valut quelques jours plus tard le grade de colonel au régiment de grenadiers à cheval de la Garde impériale. Grièvement blessé pendant la retraite de Russie, il ne conserva la vie que grâce au dévouement d'un de ses soldats qui le traina jusqu'à une ambulance.
En 1814, Talhouët se rallia aux Bourbons. Il se tint à l'écart pendant les Cent-Jours et, en septembre 1815, il fut nommé maréchal de camp et commandant du régiment des grenadiers à cheval de la garde royale.
Élevé à la dignité de pair de France le 5 mars 1819 après avoir quitté le service, il vota avec le côté droit de la Chambre haute, prêta serment à la monarchie de Juillet et fut membre et président du conseil général de la Sarthe, département dans lequel il possédait le château du Lude par héritage de sa mère. En 1819, il fut l'un des fondateurs de la Société pour l'amélioration des prisons. Il fut mis à la retraite comme maréchal de camp le 17 février 1841.
Il avait épousé en 1817 Alexandrine Laure Sophie Roy[2] (1799-1854), fille du comte Antoine Roy, plusieurs fois ministre des Finances sous la Restauration, et se trouva placé par ce mariage à la tête d'une fortune considérable. Ils eurent pour enfants :
Écartelé, au premier et quatrième d'argent à trois pommes de pin au naturel, au deuxième des barons tirés de l'armée ; au troisième d'argent à trois têtes de loups arrachées d'azur.[5]
D'argent à trois pommes de gueules, la tige en bas.[6],[4],[7]
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