Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 974 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 10,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 939,1 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Statistiques 1991-2020 et records AUBUSSON_SAPC (23) - alt : 486m, lat : 45°57'28"N, lon : 2°11'16"E Records établis sur la période du 01-01-1991 au 28-01-2024
Source : « Fiche 23008004 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/11/2023 dans l'état de la base
Urbanisme
Typologie
Au , Aubusson est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8].
Elle appartient à l'unité urbaine d'Aubusson, une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aubusson, dont elle est la commune-centre[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (46,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (46,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (41,6 %), prairies (38,3 %), zones urbanisées (12,1 %), zones agricoles hétérogènes (4,6 %), terres arables (3,3 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Creuse et la Beauze. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994 et 1999[16],[14].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 24,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 276 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 386 sont en aléa moyen ou fort, soit 30 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[17],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[18].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[14].
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval du barrage de Confolent, un ouvrage sur la Creuse de classe A[Note 2] soumis à PPI, disposant d'une retenue de 4,7 millions de mètres cubes[20]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[21].
Risque sismique
Commune située dans une zone 2 de sismicité faible[22].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Aubusson est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[23].
Toponymie
Le nom de la ville est attesté comme adjectif Albusiensis en 936 et comme substantif Albuzo en 1048[24]. La base est donc *Albucio. Ce nom était Aubussó[25] en occitan, voir aussi Le Buçon[26].
Pour Albert Dauzat[27], repris par Ernest Nègre[28], ce serait un nom d'homme latin Albucius muni du suffixe latin -onem. Selon Marcel Villoutreix, il s'agit d'un anthroponyme pris absolument : Albucius[29]. Pour Pierre-Henri Billy[30], il s'agirait plutôt de l'appellatif gaulois albuca, « terre argileuse », muni du suffixe -ione. Robert Petit y voit « probablement un toponyme d'origine celtique qui voudrait dire "lieu escarpé" »[31].
Histoire
Le site actuel de la capitale creusoise de la tapisserie est habité au moins depuis la période gallo-romaine[32]. Toutefois, sur le territoire de la commune, le Camp des Châtres, longtemps considéré comme un ancien camp romain, s'est révélé remonter à l'époque gauloise (âge du fer). D’une superficie de 15 hectares, c’est le deuxième plus grand oppidum des Lémovices après l’oppidum de Villejoubert sur la commune de Saint-Denis-des-Murs. Il contrôle un ancien cheminement désigné sur la carte de Cassini sous le nom de chemin de Moriac. Son itinéraire conduit en Auvergne méridionale et dessert au sud d'Ussel (Corrèze) l'enceinte du Charlat qui contrôle son passage sur la Diège, affluent de la Dordogne[33].
De la fin du IXe au XIIIe siècle, le patronyme d'Aubusson est celui des vicomtes d'Aubusson, l'une des branches de la Maison de Limoges. Au XIIIe siècle, la vicomté d'Aubusson passe entre les mains de la Maison de Lusignan dont étaient issus les comtes de la Marche. À partir du XVIe siècle, des membres de la famille royale portent le titre de Comte de la Marche.
Depuis le Moyen Âge, beaucoup d'hommes venant de toutes les communes du département vont tous les ans dans les grandes villes, sur les chantiers de bâtiments, pour se faire embaucher comme maçon, charpentier, couvreur... C'est ainsi que les maçons de la Creuse (terme récent, le département de la Creuse étant issu de la Révolution) deviennent bâtisseurs de cathédrales. En 1624, ils construisent la digue de La Rochelle. Au XIXe siècle, ils participent à la construction du Paris du baron Haussmann. Initialement temporaire de mars à novembre, l'émigration devint définitive : ainsi la Creuse perd la moitié de sa population entre 1850 et 1950. On retrouve dans le livre de Martin Nadaud, Mémoires de Léonard, la description de cet exode qui marqua fortement les modes de vie.
Une communauté protestante conséquente s'est organisée à Aubusson, pourvue d'un pasteur de 1563 à 1685. Elle a peut-être compté 800 des quelque 4 000 habitants de la ville. Le temple a été fermé définitivement quelques mois avant la Révocation de l'édit de Nantes. Plusieurs familles de tapissiers, comme les Mercier et les Barraband, se sont réfugiées et illustrées en Brandebourg[34]. Léa Védrine a raconté les tribulations des protestants d'Aubusson[35].
La tapisserie est vraisemblablement importée à Aubusson depuis les Flandres au XIVe siècle. Elle atteint son apogée aux XVIe et XVIIe siècles, Colbert lui accordant le titre de Manufacture royale. La particularité de la rivière la Creuse, qui fixe naturellement les couleurs, permet à cet art de se développer. Mais à la révocation de l'édit de Nantes en 1685, un certain nombre de maîtres tapissiers protestants d'Aubusson s'exilent[36],[37].
Annexes sur l'histoire d'Aubusson
Quelques patrons d'ateliers de tapisserie, aux XVIe et XVIIe siècles (Listes publiées par Cyprien Pérathon dans les années 1880, Bulletin de la société archéologique et historique du Limousin, BNF - Gallica.) Liste non exhaustive. Le nom du tapissier Pierre Augeraing est parfois écrit Augereaux. Le nom de Jean Wask semble d'origine flamande :
Pierre Augeraing - Denys Barraband - Jacques Beby - Jehan Bertrand - Michel de La Brugière - Nicolas Cartaud - Jean de Chanet - Jean Chaumeton - Jacques Corneille - Léonard Deyrolle - Jehan du Cluzeau - Pierre Delarbre - François Deschazaulx - Michel Dumonteil - Pierre Fourton - Jehan Furgaud - François Galland - Jacques Garreau - Simon Grellet - François Laisné - Jehan de Landriesve - Jean Maignat - Jehan de Maillire - Michel Maingonnat - Pierre de Marcillat - Jehan Marthelade - Pierre Matheyron - Hiérosme de Montezert - Antoine Picaud - Martial Picon - Gabriel et Jean du Plantadis - Michel Rebiere - Michel de Seiglière - Antoine Tabard - Pierre d'Ussel - Jacques Vallenet - Léonard de Vialleix - Gabriel de Vitract - Jean Wask - (…)
Quelques consuls, au XVIIe siècle : Jacques Chabaneix - Jean Dumonteil - Gabriel Pierron - Michel Le Rousseau - Michel Vallenet - (...)
Quelques capitaines du château, du XIVe siècle au XVIe siècle : Guyot Griveau - Guillaume de La Roche-Aymon - Gilles Cholet - Jacques d'Aubusson - Louis de Pierrebuffière - Antoine de La Vergne - Austrille Vallenet - (...)
Quelques châtelains, du XIVe siècle au XVIIe siècle : Humbert de Chamborand - Jean Béraud - Jean Cedon - Pierre Lamy - Jacques de Froment - Jean Bonnet - Guy du Plantadis - Jean Taraveau - Jean Cartaud - Laurent Tixier - Jacques Garreau - François Laboreys - (...)
Quelques procureurs du roi, du XVIe siècle au XVIIe siècle : François Maledent - Jean de Seigliere - Léonard Marthelade - Gilles Robichon - Claude Ruben - Jean Mage - (...)
Politique et administration
Aubusson, dans le département de la Creuse, appartient à la région Nouvelle-Aquitaine. Elle est le siège de l'unique sous-préfecture du département.
André Chandernagor fut député de la circonscription d'Aubusson de 1958 à 1981, avant de devenir ministre puis premier président de la Cour des comptes. Plus tard, la circonscription électorale dont Aubusson était le centre (2e circonscription) devait disparaître, à la suite du redécoupage de la carte électorale, en 2010. Le dernier député de cette circonscription était Jean Auclair (UMP), maire de Cressat, conseiller général du canton d'Ahun. Depuis les élections législatives de juin 2012, Michel Vergnier, qui l'a emporté sur Jean Auclair, est l'unique député de la Creuse. Au Conseil général, le canton d'Aubusson est représenté depuis 2011 par Jean-Marie Massias (DVD).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[41].
En 2022, la commune comptait 3 036 habitants[Note 3], en évolution de −10,71 % par rapport à 2016 (Creuse : −3,32 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Basket-ball : au sein du Aubusson Basket Club, les équipes séniors garçons et filles sont toutes deux en régionale. Le club, comptant une centaine de licenciés, est présidé depuis de nombreuses années par Alain Maugard.
Football : Entente du Football aubussonnais qui est en DHR Ligue Centre-Ouest.
Rugby Club Aubussonnais.
Les old blacks association des anciens du Rugby Club Aubussonnais
Raid de la Licorne : chaque année, plusieurs centaines d'amateurs de Raids Natures se donnent rendez-vous à Aubusson pour le Raid de la Licorne (VTT, course à pied, canoë, trails, tyrolienne...). Le Raid de la Licorne a lieu chaque année le week-end du 15 août.
Escrime : la Fine lame aubussonnaise propose l'escrime sportive et artistique.
Canoë-kayak : le Canoe Kayak Club Aubussonnais propose des sorties en rivière ou sur plan d'eau.
Cultes
Culte catholique, Église catholique de l'Est-Creuse : Aubusson, Felletin, Evaux, Chambon, Auzances, Gouzon, Boussac, Chénérailles[46], Diocèse de Limoges.
Aubusson est mondialement connue pour les tapisseries qui, depuis le XVe siècle, sont tissées dans ses ateliers. Au début du XXe siècle, 1 500 à 2 000 personnes étaient encore occupées par cette activité. Après avoir sombré dans l'entre-deux-guerres, la tapisserie d'Aubusson connaît un regain d'activité dès 1939 avec Jean Lurçat puis Jean Picart Le Doux qui modernisèrent le style traditionnel. Aujourd'hui, il s'agit essentiellement d'un artisanat de grand luxe honorant des commandes prestigieuses, qui se font malheureusement de plus en plus rares. En 2009, l'UNESCO a inscrit La tapisserie d’Aubusson sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
Chaque année, du premier juillet au 30 septembre, une grande exposition de tapis et de tapisseries est organisée à l'hôtel de ville. L'école nationale supérieure des arts décoratifs (ENSAD) de Limoges-Aubusson assure sur son site d'Aubusson une formation au diplôme national d'arts et techniques en design de produit textile.
Depuis la fermeture de l'usine Philips à la fin des années 1990, la ville, jadis prospère et considérée comme la capitale culturelle du département, accuse toutefois un lent déclin démographique. Les derniers lissiers disparaissent. Le seul espoir réside dans l'extension du musée de la tapisserie, grâce à d'importantes subventions publiques, départementales et régionales. La ville s'enorgueillit néanmoins de plusieurs manufactures, comme la manufacture Saint-Jean, tissant suivant des procédés séculaires.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine religieux :
Dominant la Creuse, l'église Sainte-Croix
Église Sainte-Croix (Mossot)
Autel central de l'église Sainte Croix
Église Saint-Jean de la Cour
L'église Sainte-Croix : Les trois premières travées de l'église ont été construites au XIIIe siècle. L'église est remaniée et agrandie dans la seconde moitié du XVIIe siècle suivant les plans de l’architecte Jean Verduier de la Plante, avec un chevet droit dont la dernière travée est le chœur, puis allongée au XIXe siècle[48],[49]. L'église possède une cloche datée 1520 ; un calice orné d'émaux[50] et sa patène du XVIe siècle ; un buste reliquaire en bois ; une tapisserie d'Aubusson datée de 1770 représentant « la Vision de Constantin » ;
et un orgue[51], construit entre 1980 et 1982 par Gérard Guillemin à l'initiative d'André Jorrand (1921-2007), compositeur et organiste 1er titulaire. L'instrument présente deux claviers, un pédalier à l'allemande et 27 registres[52].
Pierre d'Aubusson (1423-1503), né au Monteil-au-Vicomte, est le plus emblématique des descendants des vicomtes d'Aubusson. Chevalier, grand maître de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, il fit face, avec une détermination exceptionnelle, à un siège mené par les Turcs, en 1480, sur l'île de Rhodes. Victorieux, il traita le sultan Cem, à la fois, en invité et en otage dans la tour Zizim, à Bourganeuf. Parfois dit le bouclier de la chrétienté, Pierre d'Aubusson devint Cardinal.
François Goubert, né le à Aubusson, mort le , est un homme d'Église et un homme politique français. Fils de Jean Goubert, fabricant de tapisseries, et de Marie Cartier, docteur en théologie, il est prévôt d'Aubusson en 1762, puis devient curé à Bellegarde le et official de Chénérailles. Il est élu le député du clergé de la Creuse.
Jacques Barraband (1768-1809), peintre et illustrateur né à Aubusson.
Hippolyte Conchon, né le à Aubusson, mort le 13 février 1865 à Paris, avocat et homme de lettres français, a été maire de Clermont-Ferrand de 1836 à 1843.
Alfred Assolant ( - ) est issu de plusieurs vieilles familles aubussonnaises. Il est l'auteur, notamment, des Aventures du Capitaine Corcoran, roman pour la jeunesse. Devenu surtout écrivain politique, dès avant 1870, Assolant fut un farouche adversaire de Napoléon III[64].
Louis Bandy de Nalèche, né en 1828 à Aubusson et mort en 1879 à Versailles, siège sur les bancs de la gauche modérée en tant que député de la Creuse, entre 1876 et 1879[65]. Il est également le grand-père de l'actrice Françoise Rosay.
Pierre Mazière est né en 1847 à Saint-Amand et mort en 1928 à Moutier-Rozeille. Cet ancien maçon de la Creuse à Paris effectuera une carrière politique : maire de Moutier-Rozeille en 1878, conseiller général de Felletin en 1886, député de l'arrondissement d'Aubusson en 1902 et enfin sénateur de la Creuse entre 1903 et 1921.
Émile Cornudet des Chaumettes (1855-1921) est un homme politique français, fils du vicomte Joseph-Alfred Cornudet des Chaumettes, petit-fils d'Étienne-Émile et arrière-petit-fils de Joseph. À peine âgé de seize ans, il prend part à la guerre de 1870 et s'y distingue par sa bravoure. Après la mort du député de la deuxième circonscription d'Aubusson, Amédée Le Faure, il est élu député d'Aubusson en 1882 et siège sur les bancs de la gauche radicale.
Léa Védrine (1885-1971) est une romancière d'origine creusoise qui écrivit, sous le pseudonyme de Georges Nigremont, des ouvrages remarquables destinés à la jeunesse. Parmi eux, Aubusson, la ville déchirée et Jean Parizet, tapissier d'Aubusson mettent en scène la ville et ses tapissiers au XVIIe siècle.
Camille Benassy, né le au Monteil-au-Vicomte et mort le à Royère-de-Vassivière, fut notamment maire de Royère pendant près de 30 ans, mais aussi maire d'Aubusson[66], député socialiste de la Creuse, directeur de cabinet de Ludovic-Oscar Frossard (ministre des travaux publics) et directeur de cabinet d'Albert Rivière (ministre des pensions puis des anciens combattants) dans le premier gouvernement de Léon Blum.
Auguste Léon Chambonnet est un homme politique français né le à Auzances, mort le à Aubusson. Il s'installe comme vétérinaire à Aubusson après la première guerre mondiale. Jusque dans les années cinquante, il exerce différentes fonctions dans le monde agricole. Il enseignera à l'école d'agriculture de Crocq puis à celle d'Ahun pendant plusieurs années. Il sera député puis sénateur radical-socialiste de la Creuse.
Paul Pauly est un homme politique français, socialiste, né en 1901 à Aubusson. Il joua un rôle important dans la vie politique creusoise, de 1946 à 1973[67].
Jean Aujame est un peintre français né le à Aubusson.
Jules Fourrier (1906-1999), député communiste de la Seine (1936-1940) est replié à Aubusson en 1940, pionnier de la Résistance à Aubusson puis arrêté et déporté en .
André Jorrand (1921-2007), né à Aubusson et mort à Belvès, (petit-fils d'Antoine Jorrand et frère de Bruno Jorrand), fut magistrat, compositeur et organiste 1er titulaire de l'église Ste-Croix. Une rue d'Aubusson porte son nom.
Georges Chauvier, né à Aubusson le 16 août 1921, est un baryton d'opéra de Bordeaux, père de Serge Lama, mort le 14 décembre 1984 à Blanquefort (Gironde).
Pierre Marlson (1935 - ) est un auteur et anthologiste de science-fiction. En 1979, il organisa à Aubusson le festival La science-fiction aujourd'hui[68]
Anne-Marie Couderc, née le à Aubusson, fut secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargée de l'Emploi du 1er gouvernement Juppé (du au ) et ministre déléguée auprès du ministre du Travail et des Affaires sociales, chargée de l'Emploi, dans le 2e gouvernement Juppé (du au ).
Corinne Diacre, footballeuse française née en 1974, qui a passé une partie de son enfance à Aubusson.
Sébastien Roudet, footballeur français est originaire d'Aubusson.
D'argent, au buisson terrassé de sinople, au chef de gueules chargé d'un croissant du champ accosté de deux étoiles du même[69]. Armes parlantes ("au buisson").
La devise d'Aubusson est Inter spinas floret (Elle fleurit au milieu des épines).
↑Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[19].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑La maison Corneille ou maison du tapissier a appartenu à une famille de tapissiers, les Corneille. Des tapisseries assez connues y auraient été tissées, comme celles sur La vie de Jeanne d'Arc qui sont conservées au château d'Ussé.
↑Pour certains auteurs, les armes de la ville d'Aubusson seraient difficiles à distinguer de celles des Plantadis (D’argent au chêne de sinople glanté d’or, au chef d’azur chargé d’un croissant d’argent accosté de deux étoiles d’or).
Dans un article intitulé « Les Armes de la Ville d'Aubusson », De Chaumont précise : « Une confusion devait fatalement s'établir entre les armes de la ville et celles de la famille du Plantadis. », M.S.S.N.A.C., 1922 (BNF, Gallica).
↑Ce blason, qui est celui des Aubusson de La Feuillade, est l'un de ceux attribués aux vicomtes d'Aubusson.
↑Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑André Lecler, Dictionnaire topographique, archéologique et historique de la Creuse, Limoges, Ducourtieux,
↑(fr + oc) Paul-Louis Grenier, Chansó de Combralha : La Chanson de Combraille : poèmes en langue d'oc avec traduction française en regard, Paris / Toulouse, éditions Occitania, (lire en ligne), p. 77 - La Gaita
↑Yves Lavalade, Dictionnaire des communes de la Creuse, La Geste, 2022, 248 p. (ISBN979-10-353-1852-9).
↑Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Guénégaud, (ISBN978-2-850-23076-9)
↑Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol I, Genève, Librairie Droz S.A., (ISBN978-2-600-02883-7), p. 675 § 11371
↑Marcel Villoutreix, Les noms de lieux du Limousin, témoins de l'histoire d'une région, Limoges, Association des Antiquités historiques du Limousin, , p. 61.
↑Pierre-Henri Billy, Dictionnaire des noms de lieux de la France, Paris, éd. Errance, (ISBN978-2-87772-449-4), p 85
↑Robert Petit, Aubusson. Une ville, une histoire, Alice Lyner éditions, (ISBN978-2-918352-75-4), p. 7.
↑[Dussot 1989] Dominique Dussot, Carte archéologique de la Gaule - La Creuse, Paris, Académie des inscriptions et belles lettres, .
↑[Desbordes 1985] Jean-Michel Desbordes, « Les fortifications du Second Age du Fer en Limousin : caractères et fonctions », Gallia, vol. 43, no 1, , p. 25-47 (lire en ligne [sur persee], consulté le ).
↑Georges Nigremont [Léa Védrine], Aubusson, la ville déchirée, Paris, La Farandole, , 175 p.
↑Yves Krumenacker, « Les minorités protestantes dans les grandes villes françaises de l'époque moderne », Analele Universităţii Bucureşti, Bucarest, , p. 101-114 (lire en ligne).
↑Les savoir-faire des lissiers d'Aubusson-Felletin, Paris, Ministère de la Culture, (Les savoir-faire des lissiers d'Aubusson-Felletin).
↑[Pérathon 1891] Cyprien Pérathon, « Le calice d'Aubusson », Bulletin de la Société archéologique et historique du Limousin, vol. 38, , p. 33 (lire en ligne [sur gallica]).
↑Pendant la Deuxième République, une partie de la Creuse est à gauche (la Montagne). Voir Bernard Moreau, Marianne bâillonnée : les républicains de l'Indre et le coup d'État du , Chaillac, Points d’Æncrage, 2002, 109 p., (ISBN2-911853-05-9), p. 11.