Arthur Sauvé est né à Saint-Hermas (aujourd'hui partie de Mirabel). Il est le fils de Joseph Sauvé, cultivateur, et de Cléophile Charette. Il fait ses études au séminaire de Sainte-Thérèse (aujourd'hui Collège Lionel-Groulx), puis à l'Université Laval à Montréal (aujourd'hui l'Université de Montréal) et à l'École d'agriculture d'Oka (aujourd'hui École secondaire d'Oka). Il épouse Marie-Louise Lachaîne le 3 octobre 1899 à Saint-Benoît[3].
D'abord journaliste au Monde canadien et à La Presse, il travaille au sein de plusieurs journaux, dont Le Rappel, dont il est le cofondateur, La Patrie et La Nation. En 1907 il est directeur du Canadien. En 1918, il fonde le journal La Minerve, qu'il dirige jusqu'en 1920[3].
Vie politique
Municipale
En 1906, il est élu maire de Saint-Benoît (aujourd'hui partie de Mirabel), poste qu'il conserve jusqu'en 1923[3].
Lors de l'élection générale de 1916, le chef du parti conservateur, Philémon Cousineau, ne parvient pas à se faire réélire comme député et démissionne comme chef du parti. Arthur Sauvé est alors désigné pour assumer la fonction de chef de l'Opposition officielle. En 1922, il est choisi comme chef du Parti conservateur. Il dirige ce parti lors de l'élection de 1919, l'élection de 1923 et l'élection de 1927. Sauvé est réélu comme député de la circonscription de Deux-Montagnes lors de chacune de ces élections. Le parti conservateur ne parvient toutefois pas à arracher le pouvoir au Parti libéral du Québec, qui est au pouvoir depuis 1897. En 1929, Sauvé démissionne comme chef du Parti conservateur. Camillien Houde lui succède à cette fonction. Le 11 juillet 1930, Sauvé démissionne comme député de l'Assemblée législative pour se lancer en politique fédérale[3]. Dans l'élection partielle qui s'ensuit, son fils Paul Sauvé est élu et lui succède comme député de Deux-Montagnes à l'Assemblée législative.
Une partie de la route 148 porte son nom, entre les villes de Laval et de Mirabel en passant par la ville de Saint-Eustache, sous le nom de boulevard Arthur-Sauvé et de route Arthur-Sauvé. Le pont reliant Laval et Saint-Eustache se nomme également Pont Arthur-Sauvé.
Notes et références
↑Madeleine Huguenin, Portraits de femmes, Montréal, Éditions La Patrie, 1938, p. 238. [1]