Selon le dictionnaire catalan Diccionari català-valencià-balear le toponyme Paulilles vient du latin 'padulicŭlas', diminutif de 'padūles' (‘lagunes’). Paulilles, était orthographié Paulille en français au XIXe siècle[2],[3],[4],[5]. Par ailleurs, Paulille est le nom de deux saints dont Paulillus[6].
Le premier saint Paulille était espagnol de naissance et frère des saints Paschase et Eutychien, qui souffrirent le martyre en Afrique (voir Arcade), par ordre de Genséric, roi des Vandales, parce qu'ils refusaient d'abjurer leur foi pour embrasser l'arianisme[6]. Paulille imita leur constance, et s'il ne fut pas condamné aux mêmes supplices, il le dut sans doute à sa grande jeunesse; mais Genséric, ne pouvant le faire apostasier, le fit accabler de coups de bâton et le condamna ensuite à l'esclavage. Il est nommé dans le Martyrologe romain sous le 13 novembre[6].
Située à environ 3 km au sud de Port-Vendres, derrière le col de Las Portas, le long de la route départementale 914, Paulilles est une petite baie protégée donnant sur la Méditerranée entre le cap Béar, et le cap de l'Oullestrell. Elle s'étend en prairie vers la mer entre des promontoires rocheux en formant les plages de Bernardi, del Mitg, et du Fourat au sud.
Flore
La côte des Albères
La forêt d'origine a été préservée et occupe une place importante qui donne à Paulilles l'aspect paysager typique de la côte des Albères.
Il est composé de pin d'Alep (Pinus halepensis), pin maritime (Pinus pinaster), pins à pignons (Pinus pinea), pour la famille des (Pinaceae) composent avec les chêne vert (Quercus ilex), les chêne-liège (Quercus suber) et les Oliviers (Olea europaea).
La flore est très bien représentée avec des espèces endémiques comme l'Armerie du Roussillon (Armeria ruscinonensis Girard), le polycarpon de Catalogne (Polycarpon polycarpoides), la Thymelaea hirsuta, la statice de Trémols, et de deux habitats d'intérêts communautaire : les fourrés de tamaris Tamarix (Tamaricaceae), et les fourrés de Gattiliers (Vitex agnus-castus).
Une prairie sous-marine
Toutes les eaux autour de Paulilles sont également protégées dans le site par le réseau Natura 2000, ainsi les posidonies (Posidonia oceanica) de la côte des Albères offrent des habitats, des lieux de reproduction et de nurserie pour l'ensemble de la faune marine du littoral, tout comme le Coralligène, enchevêtrement biologique riche et complexe d'animaux et de végétaux.
Ces plantes marines forment de grandes prairies sous-marines de très haute importance pour la protection de l'environnement dans la région[7].
Faune
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En 2005, le Conseil général des Pyrénées-Orientales lance la rénovation de neuf bâtiments, en détruit près de soixante-dix, et aménage près de dix-sept hectares de paysage pour faire de Paulilles un site gratuit et écologique ouvert au grand public, un musée sur le patrimoine industriel de la fabrique et un atelier de réparation de barques catalanes[10],[1]. Le site sera ouvert au public en juin 2008.
↑Commission des Annales des mines, Annales des mines : ou recueil de mémoires sur l'exploitation des mines et sur les sciences et les arts qui s'y rattachent, Dunod, 1889, pages 96 à 98
↑Ministère de la guerre - Comité Technique du Génie, Mémorial de l'officier du Génie : ou Recueil de mémoires, expériences, observations, et procédés généraux propres à perfectionner les fortifications et les constructions civiles et militaires, Volume 24, 1875
↑Société de l'industrie minérale, Bulletin trimestriel, Saint-Étienne, 1890, page 41
↑Louis Companyo, Histoire naturelle du département des Pyrénées-Orientales, J.B. Alzine, 1864, page 649
↑ abcd et eL.-M. Pétin, Dictionnaire hagiographique ou Vies des saints et des bienheureux, Volume 41 de Encyclopédie théologique ou Série de dictionnaires sur toutes les parties de la science religieuse, Jacques-Paul Migne, Paris, 1848, page 681