Il est parfois crédité sous le nom de André Gosselain[3]. Il est le père de l'acteur Robert Hossein.
Biographie
Aminoullah Hosseinoff, dit Amin, est le fils de Ahmed Agha Hosseinoff, marchand azeri de Samarcande[4],[5], et de Roughied Khasson (v. 1880-1905), d'origine perse[N 1].
Le 10 août 1927, il se marie à Paris 12e avec Anna Mincovschi (1904-1998) (parfois appelée Minevskaya), une musicienne et actrice de comédie d'origine juive de Soroca, en Bessarabie, aujourd'hui en Moldavie, qui avait émigré à Paris avec ses parents (Marc Minkovski ou Minkovschi, né avant 1884 et Léa, née avant 1886) après la révolution d'Octobre[7],[5]. Le metteur en scène Robert Hossein est leur fils.
André Hossein se convertit au zoroastrisme, religion qui influencera nombre de ses œuvres. En 1960, il est autorisé à porter le nom Hossein et le prénom André.
À partir de 1958, André Hossein compose beaucoup pour les films réalisés par son fils, avec une certaine prédilection pour les petits ensembles inspirés du Modern Jazz Quartet (vibraphone, piano, basse et percussions), parfois enrichis de cuivres.
Outre ses compositions pour le cinéma, il laisse une œuvre symphonique intéressante et fut un improvisateur remarquable tant au tar (luth perse) qu'au piano.
1971 : Un été 42 (Summer of '42) de Robert Mulligan - André Hossein non mentionné sur la fiche IMDb. Il a composé 3 plages (sur 8) de la bande musicale (Concerto no 3 « Una Fantasia », pour piano et orchestre). Autres compositeurs : Michel Legrand, Bernard Herrmann et Jean Wiéner.
La musique du film Schéhérazade fut choisie, en 1975, pour remplacer la musique – perdue – du ballet Schéhérazade, initialement créée par George Skibine, danseur et chorégraphe de la troupe de Diaghilev, ballet pour lequel ne subsistait que le livret. Le ballet de 1975, mis en scène et chorégraphié par Nima Kiann pour les Ballets persans, fut représenté à l'Opéra de Paris.
Notes et références
Notes
↑ a et bSelon son acte de mariage (n° 1086) du 10 août 1927, Paris 12e arrondissement.
↑Robert Hossein, membre de L’Association des amis de l'Azerbaïdjan lors du « Village de l’Azerbaïdjan » à Paris en septembre 2014 : « Les parents de mon père étaient azeris et quand je suis allé à Bakou, j'ai été bouleversé par la nostalgie que j'ai éprouvée. », L’Association des amis de l'Azerbaïdjan, septembre 2014
↑Ashkan Noroozkhani : André Hossein, compositeur et musicien d’un Iran utopique (1905-1983) , Hommes & Migrations, 2022/3 (n° 1338), p. 123-125. DOI : 10.4000/hommesmigrations.14293.