Chirurgien cardiaque de profession, André Gilbertas a, outre son activité médicale à Chambéry, été chargé de cours et a publié de nombreux travaux universitaires. Ancien président du Conseil régional de formation médicale continue, il est le fondateur de la première association de don d’organes en Savoie.
En parallèle de son activité professionnelle, il s’est fortement implanté dans la vie associative chambérienne, notamment culturelle (président de l'Association des Amis de l'Université, qui œuvrait à la création d'une université savoyarde), à la promotion du sport, puis comme président du Stade olympique chambérien (alors omnisport, aujourd'hui séparé entre le handball, le football et le rugby). Auteur de romans, l’un d’entre eux, L’Inconnu d’Ucello, se fait connaître largement lorsque, comme dans son polar, le Portrait de jeune homme exposé à Chambéry est volé puis rendu[1],[2]. Ces différents romans traitent de l'histoire locale, de l'émigration des Russes blancs en France au XVIIIe siècle.
À partir des municipales de 1989, André Gilbertas est devenu premier adjoint du maire Louis Besson. De tendance barriste, il incarnait une ouverture au centre voulue par le ministre socialiste. La même année, il échoue aux cantonales.
Réélu premier adjoint en 1995, il devient maire à partir de 1997 à la suite du retour au gouvernement de Louis Besson[5]. Comme maire, André Gilbertas a permis la construction de la Bibliothèque Georges Brassens et de la Cité des arts[6].
En 2001, il ne se représente pas. André Gilbertas présidait l’association Montanea.
Véra au bonheur de vivre, roman, éditions Act Mem, 2008 (ISBN978-2355130236).
Notes et références
↑« L’ancien maire André Gilbertas l’avait imaginé dans un roman, un voleur l’a fait : le jour où l’Inconnu d’Uccello a disparu du musée », Midi-Libre, (lire en ligne).
↑Michael Bishop et Christopher Elson, French Prose in 2000, Rodopi, , 272 p. (ISBN978-90-420-1053-6, lire en ligne), p. 266, note de bas de page.
↑« Le docteur André Gilbertas fait chevalier de la Légion d'honneur un (juste) hommage à la médecine à l’université... et au sport! », Le Dauphiné libéré du 27 février 1977.
↑Mémoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie, impr. Chatelain (Chambéry), 1996 (SER7,T9), p. 5
(lire en ligne).