La commune compte de nombreux hameaux : L'Adrech, Bonneguide, Le Bousquet, Boussinesq, La Capelle-Farcel, La Coste, Fabrègues, Las Fénials, Flauvelou, Frétanels, Ginestous, Le Jouanesq, Lacan, Le Mas Nespoulous, Le Mas Viala, Montcouzac, Montplaisir, Nazareth, La Niade, Pentezac, Peyrebrune, Les Planals, La Rascagne, Le Rossignol, La Rouquette, Le Salès, La Vacaresse, Le Viala bas, le Viala haut, etc.
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est drainée par l'Alrance, le Rieutord, la Nédouze, le ruisseau de Figeaguet, le ruisseau de Roustens, le ruisseau du Lagast, le Merlanson, le ruisseau de Canals, le ruisseau de la Groille, le ruisseau de la Niade, le ruisseau de Miège-Sole et par divers petits cours d'eau[6].
L'Alrance, d'une longueur totale de 26 km, prend sa source dans la commune d'Alrance et se jette dans le Tarn à Brousse-le-Château, après avoir arrosé 5 communes[7].
Le lac de Villefranche-de-Panat complète le réseau hydrographique. Il fait partie de l'ensemble dit des lacs du Lévézou et présente deux plages aménagées[9].
La commune fait partie du SAGE du bassin versant du Viaur, approuvé le , au sein du SDAGE Adour-Garonne. Le périmètre de ce SAGE couvre 89 communes, sur trois départements (Aveyron, Tarn et Tarn-et-Garonne)[11],[12]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) du bassin du Viaur, une structure qui regroupe les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre (EPCI-FP) dont le territoire est inclus (en totalité ou partiellement) dans le bassin hydrographique du Viaur et les structures gestionnaires de l’alimentation en eau potable des populations et qui disposent d’une ressource sur le bassin versant du Viaur. Il correspond à l’ancien syndicat mixte du Bassin versant du Viaur[13],[14].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 117 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet[15]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Durenque à 6 km à vol d'oiseau[17], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 092,0 mm[18],[19]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[20].
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal d'Alrance comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 3],[21] :
l'« agrosystème de Ginestous et de la Niade » (1 810 ha)[22]
et le « puech de la Vernhe » (1 651 ha)[23].
Urbanisme
Typologie
Au , Alrance est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[24].
Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[25],[26].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (52,6 %), zones agricoles hétérogènes (36,8 %), forêts (8,5 %), eaux continentales (1,8 %), terres arables (0,3 %)[27].
Planification
La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Lévézou, prescrit en juin 2018. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural du Lévézou, qui associe deux communautés de communes, dont la communauté de communes de Lévézou Pareloup, dont la commune est membre[28]
Le territoire de la commune d'Alrance est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité très faible).
Il est également exposé à un risque particulier, le risque radon[30],[31].
Risques naturels
Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible[32].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[30]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[33]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Géorisques[34]. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune[35].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. La commune d'Alrance est classée à risque moyen à élevé[36].
Le conseil municipal d'Alrance, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[39] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[40]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. La totalité des onze candidats en lice[41] est élue dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 75,08 %[42].
Bernard Cluzel est élu nouveau maire de la commune le [43].
Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[44]. Deux sièges sont attribués à la commune au sein de la communauté de communes de Lévézou Pareloup[45].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1846. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[49].
En 2021, la commune comptait 339 habitants[Note 4], en diminution de 6,35 % par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 194 personnes, parmi lesquelles on compte 75,5 % d'actifs (70,3 % ayant un emploi et 5,2 % de chômeurs) et 24,5 % d'inactifs[Note 6],[I 4]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 1],[I 7]. Elle compte 104 emplois en 2018, contre 105 en 2013 et 113 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 140, soit un indicateur de concentration d'emploi de 74,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,5 %[I 8].
Sur ces 140 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 78 travaillent dans la commune, soit 55 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 52,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 15,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 32,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].
Activités hors agriculture
41 établissements[Note 7] sont implantés à Alrance au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8],[I 11].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
41
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
21
51,2 %
(17,7 %)
Construction
5
12,2 %
(13 %)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
7
17,1 %
(27,5 %)
Information et communication
1
2,4 %
(1,5 %)
Activités immobilières
1
2,4 %
(4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
3
7,3 %
(12,4 %)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
1
2,4 %
(12,7 %)
Autres activités de services
2
4,9 %
(7,8 %)
Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 51,2 % du nombre total d'établissements de la commune (21 sur les 41 entreprises implantées à Alrance), contre 17,7 % au niveau départemental[I 12].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 74 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] à 59 en 2000 puis à 50 en 2010[54] et enfin à 42 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 43 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[55],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 2 959 ha en 1988 à 3 031 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 40 à 72 ha[54].
(oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Pierre Raynal), Las Salas : Alrança, Curanh, Vilafranca / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Las Salas, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 239 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN2-907279-35-1, ISSN1151-8375, BNF36989269)
↑Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
↑L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[53].
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )