Après l'adoption du statut Fabius-Pisani et la régionalisation, il est présent en troisième place sur la liste RPCR de Jacques Lafleur aux élections du dans le Sud, qui obtient 70,62 % des suffrages exprimés et 17 sièges sur 21 au conseil régional et sur les 46 du Congrès du Territoire (nouveau nom de l'assemblée délibérante de Nouvelle-Calédonie). Il prend alors la présidence de la commission des affaires administratives, juridiques et de la fonction publique du conseil de la Région Sud du au . De nouveau quatrième candidat du RPCR dans le Sud aux élections régionales suivantes du , il est réélu dans les deux assemblées et est porté au « perchoir » du Congrès le [5]. Il apparaît ainsi comme l'un des principaux lieutenants du député Jacques Lafleur et poids lourds du Rassemblement pendant toute la période dite des « Évènements » (qui voit s'opposer violemment partisans et opposants de l'indépendance entre 1984 et 1988), aux côtés de Jean Lèques ou Dick Ukeiwé. Il est un des signataires de l'accord d'Oudinot du qui vient complété celui de Matignon signé le 26 juin précédent pour ramener la paix civile en Nouvelle-Calédonie[6].
Pressenti en deuxième place, derrière Jacques Lafleur, de la liste RPCR de la Province Sud aux élections du (d'après Pierre Maresca)[7], il n'est finalement candidat qu'en 38e (et avant-dernière) position qui est inéligible[8] et disparaît de la scène politique.
Famille
Il a épousé en 1963 Claude Lizé-Curique (vice-présidente puis présidente à partir de 2011 de l'Association calédonienne d'aide aux personnes âgées, ACAPA), dont il a eu deux fils :
Il était chevalier de l'Ordre national du Mérite. Et, à la suite de son décès, le parc naturel et de randonnées situé sur la colline du Ouen Toro au sud de la presqu'île de Nouméa a été dénommé officiellement en 2009 « Parc municipal du Ouen Toro Albert Etuvé – Lucien Audet »[3].