Aignan est une commune rurale qui compte 720 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 771 habitants en 1831. Ses habitants sont appelés les Aignanais ou Aignanaises.
La superficie de la commune est de 3 216 ha. Son altitude varie entre 107 et 222 m[3].
Aignan se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)[4].
Hydrographie
La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographiqueAdour-Garonne[5]. Elle est drainée par la Douze, le Midouzon, le Petit Midour, le ruisseau d'Arraté, le ruisseau de Bethaut, le ruisseau de Bonne Font, le ruisseau de Bordegeille, le ruisseau de Candaou, le ruisseau de Carchet, le ruisseau de Douzens, le ruisseau de Labadie, le ruisseau de Labousquère, le ruisseau de la coume grande, le ruisseau de Lahite, qui constituent un réseau hydrographique de 45 km de longueur totale[6],[Carte 1].
La Douze, d'une longueur totale de 123,5 km, prend sa source dans la commune de Gazax-et-Baccarisse et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest puis vers le sud. Elle traverse la commune et se jette dans la Midouze à Mont-de-Marsan, après avoir traversé 34 communes[7].
Le Midouzon, d'une longueur totale de 14,5 km, prend sa source dans la commune et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le ruisseau de Saint-Aubin à Sainte-Christie-d'Armagnac, après avoir traversé 6 communes[8].
Le Petit Midour, d'une longueur totale de 24,1 km, prend sa source dans la commune de Gazax-et-Baccarisse et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Midouze à Bétous, après avoir traversé 12 communes[9].
En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[11].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 851 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 6,2 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lupiac à 8 km à vol d'oiseau[12], est de 13,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 879,7 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 1[Note 1] est recensée sur la commune[16] :
le « lac et bois d'Aignan » (310 ha), couvrant 3 communes du département[17] et deux ZNIEFF de type 2[Note 2],[16] :
« la Douze et milieux annexes » (11 575 ha), couvrant 29 communes dont 26 dans le Gers et trois dans les Landes[18] ;
le « réseau hydrographique du Midou et milieux annexes » (6 344 ha), couvrant 43 communes dont 37 dans le Gers et six dans les Landes[19].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Aignan.
Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Au , Aignan est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].
Elle est située hors unité urbaine[I 2] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones agricoles hétérogènes (46,5 %), terres arables (19,4 %), prairies (18 %), forêts (13,4 %), zones urbanisées (1,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,9 %), cultures permanentes (0,2 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Voies de communication et transports
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Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 96,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 445 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 433 sont en aléa moyen ou fort, soit 97 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[24].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1983, 1999, 2006 et 2009. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1993, 2002 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[21].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[25].
Toponymie
Aignan vient du patronyme latin Annius, suivi du suffixe anum, sans doute le propriétaire du domaine situé en ce lieu à l'époque gallo-romaine[26].
En 1801, la commune est connue sous le nom d'Aignan-la-Justice[3].
La ville d'Aignan, autrefois fortifiée, possède encore quelques vestiges de ses anciennes murailles et quelques points d'eau, témoignage de ses anciens fossés. Elle fut le siège d'une capitainerie, d'un archiprêtré et d'une des 25 subdélégations qui se partageaient le territoire de l’Intendance d'Auch, de la rive gauche de la Garonne au versant nord des Pyrénées.
La fondation d'Aignan remonterait à l'an 620 et serait due au seigneur Saxon Anianus, favori de Clotaire, successeur de Genialis, premier duc imposé par les rois Mérovingiens aux Gascons.
Aignan fut la première capitale de l'Armagnac et le siège du Parlement de Gascogne dès le Xe siècle. Le Comté d'Armagnac fondé en 960 par le Comte de FezensacGuillaume Garcès en faveur de son deuxième fils Bernard le Louche, comprenait à peu près les actuels cantons d'Aignan, de Cazaubon, de Nogaro et de Riscle.
La Maison Comtale existe toujours face à l'église paroissiale Saint-Saturnin. C'est dans cette maison, à la fenêtre du deuxième étage donnant au sud, que fut tué d’un trait d'arquebuse calviniste, en 1590, le gouverneur de la ville qui parlementait avec les assaillants du baron de Sus.
En 1216, Guillaume Vital d'Aignan, accompagne Géraud, comte d'Armagnac, à Montauban où il rend hommage à Simon le Fort.
En 1338, le Sire de Luppé est promu Commandant de la Capitainerie d'Aignan par le Sire d'Albret. À cette époque, une tour pentagonale s'élevait à l'emplacement de l'actuelle place centrale. Haute d’environ 25m, elle était en relation optique avec plusieurs villages des alentours. Cette tour, très délabrée et vestige du Château des Duc de Bouillon, se serait écroulée un dimanche après-midi de 1868. La municipalité décida, par mesure de sécurité, de la détruire entièrement. Les pierres, selon toute vraisemblance, furent stockées et ne servirent que bien plus tard à la construction de l'actuel Hôtel de Ville terminé en 1890.
En 1355, Aignan subit les incursions de Édouard de Woodstock, dit le Prince Noir, dont le domaine arrivait aux limites de l'Armagnac, à l'actuelle commune de Termes d’Armagnac. La cité fut prise d'assaut, pillée et incendiée, ce qui explique en partie l'absence totale d'archives anciennes. Les églises romanes Saint-Saturnin et celle de Lartigue, puis l'église de Fromentas à l'architecture gothique gasconne, subsistent encore.
En 1465, la Douairière de Bouillon cède à la ville d'Aignan la forêt de Naoucrouts ainsi qu'une grande maison, sur la place, qui servait d'Hôpital, le tout contre la redevance annuelle d'une paire de gants blancs.
En 1470, compte tenu de la vie dissolue de Jean V d'Armagnac qui avait épousé sa sœur (connue comme "la plus belle femme du royaume") et en avait eu deux enfants, Louis XI saisit les biens de ce dernier et fait don d'Aignan à son propre gendre Pierre de Bourbon, Sire de Beaujeu et Comte de Clermont et de la Marche. Ce dernier, en , à la demande des Consuls d'Aignan, doit renouveler la reconnaissance du don de la Forêt de Naoucrouts et de l'Hôpital (construction de XIIIe siècle). L'acte de reconnaissance est rédigé en latin et en gascon par Maître Chastenet, notaire à Nogaro, dont les minutes nous sont parvenues. L'acte se termine par le rappel des noms des participants : « Et foc la présenta reconexanca, à ANHA, lo penultième jor de septembre quatz cent hoeytante et hum en présença de Vidon de Laspeyres et Jaymet de Lannefort et mei Joannis de Chastanets notarii villae Nogarolii habitatoris qui instrumentum retnui ».
En , Henri IV, Roi de France et de Navarre passe à Aignan, village qu'il connaissait bien pour y être venu plusieurs fois avec sa mère Jeanne d'Albret, reine de Navarre. La légende dit que du château du Blanin où il résidait alors, il se rendait souvent à Castelnavet voir de gentes demoiselles. D’où le nom du chemin qui relie ces deux lieux : « Chemin du Roi ». L'existence de ces visites permettrait aux vieilles familles de Castelnavet de se prétendre toutes comme descendant du « Noste Henric ».
Puis, c'est au tour des Calvinistes, avec le Baron de Sus, en , dans le cadre des guerres de religion, d'investir la commune, de la piller complètement avant que Blaise de Monluc ne vienne la libérer (il existe un récit détaillé de cette attaque qui s'est déroulée lors du mariage du Duc de Lassalle avec Catherine de Mau).
Jusqu'à la Révolution, il semble que la commune d’Aignan ait connu une période de calme. Mais à cette époque les esprits s'échauffent à nouveau puisqu'une armée révolutionnaire partit d’Aignan pour se diriger sur Auch où elle s'arrêta sur les hauteurs de l'Oratoire. Le Vicaire d'Aignan, du nom de Daurensan, est déporté en 1782 au Fort du Ha puis embarqué à Dunkerque pour une destination inconnue ; sûrement le bagne de Cayenne.
Plus tard en 1851, le docteur Cavanhac et l'huissier Mangounet sont déportés en Algérie, en tant que responsables locaux d'une vive opposition à Napoléon III.
C’est à 1854, année où est découverte une fabrique de fausse monnaie à Margouet Meymes, que la gendarmerie de Lupiac est transférée à Aignan dans les locaux de l'ancien Hôpital donnés par la Douairière de Bouillon.
Sous l'Ancien Régime, Aignan est déjà réputée pour son commerce du vin et de la verrerie.
La région fut très active sous l’occupation nazie avec des personnages comme le colonel Parisot, Jean Laborde, futur député et Maire d'Auch, Abel Sempé maire d'Aignan et sénateur durant une longue période et « Camillo » Guerrero, responsable des maquis espagnols.
En 1928, l'universitaire américain Jay William Hudson publie un ouvrage intitulé Abbé Pierre, décrivant la vie dans le canton d'Aignan. Il est également l'auteur en 1934 de Morning in Gascony.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[31].
En 2021, la commune comptait 720 habitants[Note 3], en diminution de 2,31 % par rapport à 2015 (Gers : +0,79 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population de la commune est relativement âgée.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 20,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (27,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 46,4 % la même année, alors qu'il est de 35,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 349 hommes pour 381 femmes, soit un taux de 52,19 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,23 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 5]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,4
90 ou +
3,7
13,3
75-89 ans
15,6
31,9
60-74 ans
26,8
22,0
45-59 ans
21,2
10,7
30-44 ans
12,2
10,4
15-29 ans
9,5
10,1
0-14 ans
10,9
Pyramide des âges du département du Gers en 2021 en pourcentage[34]
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 376 personnes, parmi lesquelles on compte 71 % d'actifs (60,8 % ayant un emploi et 10,2 % de chômeurs) et 29 % d'inactifs[Note 5],[I 8]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui de la France en 2008.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 11]. Elle compte 449 emplois en 2018, contre 444 en 2013 et 390 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 237, soit un indicateur de concentration d'emploi de 189,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 42,1 %[I 12].
Sur ces 237 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 123 travaillent dans la commune, soit 52 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 78,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 12,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
86 établissements[Note 6] sont implantés à Aignan au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 7],[I 15].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
86
100 %
(100 %)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
7
8,1 %
(12,3 %)
Construction
9
10,5 %
(14,6 %)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
26
30,2 %
(27,7 %)
Information et communication
2
2,3 %
(1,8 %)
Activités financières et d'assurance
5
5,8 %
(3,5 %)
Activités immobilières
4
4,7 %
(5,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
10
11,6 %
(14,4 %)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
12
14 %
(12,3 %)
Autres activités de services
11
12,8 %
(8,3 %)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,2 % du nombre total d'établissements de la commune (26 sur les 86 entreprises implantées à Aignan), contre 27,7 % au niveau départemental[I 16].
Entreprises et commerces
Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[41] :
Sud Ouest Accouvage, élevage de volailles (10 103 k€)
Madely, supermarchés (1 704 k€)
Le groupe pharmaceutique Pierre Fabre possède une usine[42],[43] dans la commune, spécialisée notamment dans la fabrication de pastilles pour les maux de gorge, gommes et poudres dermocosmétiques.
Fondés en 1957, l'entreprise SCHAERER réalise tous travaux de mécanique générale de précision[44].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 65 lors du recensement agricole de 1988[Note 10] à 50 en 2000 puis à 43 en 2010[47] et enfin à 32 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 51 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[48],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 2 188 ha en 1988 à 1 810 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 34 à 57 ha[47].
La commune fait partie du terroir des Côtes-de-gascogne (VDP) et de celui des Côtes-de-saint-mont (AOVDQS). Le commerce des eaux-de-vie d'armagnac est très actif (il est possible de visiter des chais de vieillissement). Mais l'activité économique reste surtout agricole. Plaimont y possède un chai.
Elle possède un massif clocher carré. À l'intérieur, elle est composée de deux nefs inégales et de deux absides semi-circulaires aux remarquables chapiteaux. Mais elle est surtout connue pour son portail roman sculpté.
L'église a subi au cours de l'histoire de nombreuses vicissitudes : destructions liées aux rivalités entre Anglais et Français durant le Moyen Âge et aux guerres de Religion ensuite. De plus elle a été agrandie, remaniée, complétée durant les siècles suivants.
C'est donc un édifice composite fortifié qui garde toutefois de beaux vestiges de style roman, notamment son décor sculpté.
Elle a été construite au XVe siècle[50]. Il faut remarquer les voûtes à croisées d'ogives en pierre. Supportées par des consoles placées dans les murs, elles aboutissement à deux grosses colonnes situées en file au milieu de l'église. Le chœur est à trois pans coupés.
D'azur au lion à la queue léopardée d'argent, au chef cousu de gueules chargé de trois croissants aussi d'argent[53].
Voir aussi
Bibliographie
Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol. III : Arrondissement de Mirande, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 437 p. (ISBN2-9505900-7-1, BNF40101206)
↑Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
↑L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[46].
↑Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol. III : Arrondissement de Mirande, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 437 p. (ISBN2-9505900-7-1, BNF40101206).
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Michel de La Torre, Gers : Le guide complet de ses 462 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN2-7399-5032-2, BNF35576310).