Début de la guerre du Péloponnèse entre Athènes et Sparte sous le prétexte qu’Athènes avait apporté son aide à Corcyre lors d’un conflit avec Corinthe (fin en 404 av. J.-C.). Au printemps, les Thébains, appelés par les oligarques de Platées, s’emparent de la ville, mais sont massacrés ou faits prisonniers par le peuple. Le gros des forces thébaines envahit alors le territoire de Platée, puis se retire sous la promesse que les 180 prisonniers thébains auront la vie sauve. Ils sont massacrés, malgré Athènes, qui aurait voulu les épargner. Athènes installe une garnison à Platée.
20 juin[2] : 60 000 hoplites péloponnésiens ou béotiens marchent sur l’Attique. Périclès fait venir à Athènes la population de l’Attique qui est ravagée par Sparte. Athènes, assiégée, est ravitaillée par la flotte (431/428 av. J.-C.).
Guerre d’usure : Sparte envahit tous les ans l’Attique, détruisant les récoltes, jusqu'en 425 av. J.-C. (sauf en 429 av. J.-C. et 426 av. J.-C.). Les Athéniens, retranchés derrière leurs murs, utilisent leur flotte pour ravager les côtes du Péloponnèse et couper les communications avec la Grande Grèce.
14 novembre : début à Rome du consulat de T. Quinctius Pœnus Cincinnatus et C. (ou Cn.) Iulius Mento[4].
Début du règne d'Amani-nete-yerike, roi de Méroé (fin en 405 av. J.-C.)[6]. Il est âgé de 41 ans lorsque les chefs des armées le choisissent pour roi. Il mène une campagne militaire pour faire preuve de sa bravoure, puis se rend à Napata au temple d’Amon, où de grandes réjouissances sont organisées, dont une procession aux flambeaux. Sa mère, qui porte le titre de candace, l’accompagne pendant toutes les cérémonies officielles et reçoit les honneurs dus à la première dame du royaume[7].
Athènes expulse tous les habitants d'Égine accusés d'avoir contribué au déclenchement de la guerre et repeuple l'île avec des clérouques, ce qui permet de protéger les abords du Pirée[10].
↑ a et bIan S. Moxon et James D. Smart, Past Perspectives : Studies in Greek and Roman Historical Writing : Papers Presented at a Conference in Leeds, 6-8 April 1983, CUP Archive, , 241 p. (ISBN978-0-521-26625-3, présentation en ligne)
↑ a et bFrançois Clément et Viton de Saint-Allais, L'Art de vérifier les dates, Paris, Moreau, (présentation en ligne)
↑François Clément et Viton de Saint-Allais, L'Art de vérifier les dates des faits historiques, des inscriptions, des chroniques et autres anciens monumens, avant l'ère chrétienne..., Moreau, (présentation en ligne)
↑Jeannine Boëldieu-Trevet, Commander dans le monde grec au Ve siècle avant notre ère, Besançon, Presses Univ. Franche-Comté, , 294 p. (ISBN978-2-84867-188-8, présentation en ligne)
↑Léon Renier, Nosel Desvergers (i. e. Marie Joseph Adolph Nosel), Edouard Carteron, Encyclopédie moderne, vol. 2, Firmin Didot frères, (présentation en ligne)