15 janvier : Candide, de Voltaire, est édité à Genève[2] : « Vous savez que ces deux nations sont en guerre pour quelques arpents de neige vers le Canada, et qu'elles dépensent pour cette belle guerre beaucoup plus que tout le Canada ne vaut ».
10 mai : parti de Bordeaux le 28 mars, Bougainville arrive à Québec sur la frégate La Chézine, rejoint le 15 mai par un convoi de quinze navires marchands escortés par deux frégates[3].
28 juin : à Québec, les Français tentent d'attaquer la flotte britannique avec des brûlots mais ceux-ci explosent trop tôt. Pas de perte du côté britannique. Par contre la réserve française de poudre à canon est affectée[6].
victoire française à la bataille de Beauport lors d'une tentative de débarquement anglaise impliquant environ 4000 soldats sur la rive de Beauport en amont de Québec[13].
les Français abandonnent le Fort Saint-Frédéric[14]. Les Anglais prennent le contrôle du Lac Champlain. Les Français se replient à l'Île aux Noix au nord du lac Champlain. De leur côté, les Anglais bâtissent le Fort Crown Point près de l'emplacement du Fort Saint-Frédéric[15].
4 août : le capitaine Joseph Gorham débarque avec 300 hommes dans la Baie-Saint-Paul. Après avoir fait fuir les habitants dans les bois, ils incendient les fermes entre Montmorency et La Malbaie avant de rentrer à Québec le 15 août[16].
2 septembre : construction du Fort Lévis après l'abandon du Fort de La Présentation. Ce nouveau fort doit défendre Montréal contre une attaque anglaise provenant des Grands lacs, mais est pris le [17].
21 septembre : les habitants de Québec ayant quitté la ville sont autorisés à revenir prendre possession de leurs biens à la condition de prêter un serment de fidélité au roi de Grande-Bretagne[20].
27 septembre : Lévis demande la construction du Fort Jacques-Cartier à Cap-Santé. Ce fort a servi de frontière entre la zone occupée par les Français et celle occupée par les Anglais[21].
12 et 13 octobre : une flotte commandée par Amherst au Lac Champlain attaque la flotte française à l'île aux Noix défendu par François Charles de Bourlamaque. Les Anglais prennent une embarcation et les Français détruisent les autres pour empêcher qu'ils tombent entre les mains de l'ennemi[15].
Automne : Le gouverneur Vaudreuil et Lévis font passer des bateaux devant Québec pour aller en France. Ces bateaux emportent avec eux des messages demandant de l'aide. Le passage va réussir[23]. La population vivant en aval de Québec retourne progressivement sur ses terres dévastées mais reste sous contrôle militaire anglais.
1er novembre : Les armées anglaises prennent leur quartier d'hiver. Les hommes commandés par James Murray s'installent dans la ville de Québec et ceux commandés par Amherst s'installent au Fort Ticonderoga[15].
↑ ab et cJacques Mathieu, La Nouvelle-France : les Français en Amérique du Nord, XVIe-XVIIIe siècle, Presses Université Laval, , 271 p. (ISBN978-2-7637-7649-1, présentation en ligne)