Août : le vizir Shawar est renversé en Égypte par un de ses lieutenants, Dirgham. Il quitte l’Égypte pour se réfugier en Syrie où il cherche à obtenir le soutien de Nur ad-Din pour reprendre le pouvoir, lui promettant de rembourser les frais de l’expédition, de reconnaître sa suzeraineté sur l’Égypte et de lui verser le tiers des recettes annuelles de l’État[3].
Septembre : Amaury Ier de Jérusalem profite de la confusion qui règne en Égypte pour l’envahir, prétextant que le tribut convenu de 60 000 dinars n’a pas été payé à temps. Il met le siège devant Bilbeis dans le delta[4]. La crue du Nil, avec la rupture de quelques digues, encercle les assiégeants, qui ont juste le temps de regagner la Palestine.
Octobre : Nur ad-Din, après quelques hésitations, autorise l’envoi d’un corps expéditionnaire en Égypte, dirigé par Shirkuh, son homme de confiance[5].
1er octobre : assemblée de Westminster réunie par le roi d’Angleterre, qui demande l’abrogation de toute demande d’exemption des juridictions civiles et que soit reconnue l’égalité de tous les sujets devant la loi. Vive opposition des évêques et du primat Thomas Becket[16].
Octobre : début de la troisième campagne de Frédéric Barberousse en Italie. Il s’allie avec Gênes et Pise dans l’intention d’attaquer le royaume normand de Sicile en , mais la rivalité entre les deux villes, la faiblesse des effectifs et l’échec de la révolte des barons normands fait échouer le projet[17]. Malade, l’empereur doit se retirer en septembre 1164 après un échec contre la ligue de Vérone[18].
Couronnement de Magnus Erlingsson roi de Norvège à Bergen (1163 ou 1164). Il règne d’abord sous la régence de son père Erling. Pour affermir l’autorité du jeune roi, l’archevêque Eysteinn le sacre selon le rite en usage dans tout l’Occident. C’est la première cérémonie de ce genre en Scandinavie (fin de règne en 1177). Établissement d’une loi de succession au trône sous l’influence de l’Église, basée sur le principe héréditaire[21].
Eckbert de Schönau, dans son Sermones contra catharos (Sermons contre les cathares) dénonce les cathares comme les adeptes d'une hérésie dualiste et leur reproche d'avoir « eux-mêmes assumé cette appellation de purs » (du grec katharos)[22].
↑Abbès Zouache, Armées et combats en Syrie de 491/1098 à 569/1174 : analyse comparée des chroniques médiévales latines et arabes, Damas, Institut Français du Proche-Orient, , 1000 p. (ISBN978-2-35159-025-6, présentation en ligne)
↑Maur-François Dantine, Ursin Durand, Charles Clémencet et Simon Pierre Ernst, L'Art de vérifier les dates des faits historiques, des chartes, des chroniques et autres anciens monumens depuis la naissance de Notre-Seigneur, vol. 2, Alexandre Jombert Jeune, (présentation en ligne)