Nominata pittrice ufficiale della Marina, Battut vive tra il quattordicesimo distretto di Parigi e Nogent-le-Roi.
Biografia
Michèle Battut nata il 27 ottobre 1946 nell'undicesimo distretto di Parigi dal matrimonio di Germaine Cabourdin (« una madre molto letteraria » dirà lei[1]) con l'architetto Jean-Frédéric Battut (morto nel 1980), è allieva di Paul Bigot e Auguste Perret, il cui nome viene ancora citato, con quelli di Marc Brillaud de Laujardière, Le Corbusier, Maurice Novarina e Auguste Perret[2], tra i ricostruttori di uno spazio urbano distrutto dalla Seconda Guerra mondiale: essa si dedica insieme, al socio Robert Warnesson, nel 1950, ai danni della guerra della regione del Ternois[3]; vengono considerati suoi lavori anche la chiesa di Saint-Germain de Siracourt, la chiesa di Saint-Henri de Libercourt[4], la chiesa di Saint-Vaast de Frévent[5], la chiesa Notre-Dame du Mont-Carmel d'Éclimeux[6], la chiesa Saint-Paul e l'hotel della città di Saint-Pol-sur-Ternoise[7], ed infine l'ospedale di Arras.
Dopo aver vissuto « un'infanzia felice »[1], successivamente nei villaggi di Roëllecourt e di Gauchin-Verloingt, Michèle Battut svolge i suoi studi primari e secondari nel Pas-de-Calais, poi al Liceo Fénelon di Parigi. Durante l'adolescenza dedica il suo tempo libero alla pittura, ricevendo anche un primo premio per delle composizioni decorative a Saint-Pol-sur-Ternoise e organizza le sue prime esposizioni ad Arras e al Touquet nel 1962. Michèle Battut entra, nel 1963, all'Accademia della Grande Chaumière nell'atelier di Jean Aujame, frequentando contemporaneamente i corsi di arte drammatica di René Simon (essa diventa pertanto l'interprete di diversi cortometraggi come On a kidnappé Papa di Jean-Marie Isnard con il suo collega Georges Aubert nel 1963 oppure Blaise di Albert Magnier nel 1964), poi, nel 1964, all'École nationale supérieure des beaux-arts nell'atelier di Roger Chapelain-Midy[8].
Michèle Battut ottiene il diploma di arti figurative nel 1969 e, nel 1970, mentre diventa un'artista permanente della galleria Artcurial a Parigi, (dove Frédéric Mégret rileva già nel Le Figaro littéraire che « la jeune fille ne saurait taire le goût qu'elle éprouve pour un Paul Delvaux et un Balthus, pour certaines situations de René Magritte et qu'avec elle l'objet s'installe dans la toile comme un piège à images »[9].), il premio della Casa de Velázquez, che le è stato attribuito dalla città di Parigi, le vale il soggiorno per un anno a Madrid. Michèle Battut diventa socia nel 1972 del Salon d'automne, nel 1973 del Salon des artistes français; essa ne diventerà la presidentessa della sezione di pittura nel 1985.
Così Michèle Battut prende parte al suo lungo ciclo di viaggi che ispirerà profondamente la sua opera, partendo dal 1966 con Palma di Maiorca, il Marocco e la Grecia per poi continuare con gli Stati Uniti e il Canada (1967), l'Italia, la Tunisia e la Romania (1968), il Giappone (1970), la Thailandia (1970, 1981), l'India (1972, 1973), il Camerun (1972), il Perù, l'Ecuador e le Isole Galápagos (1973), Saint-Pierre-et-Miquelon (1975), il Kenya (1977)[10]. Si conoscono anche, per la sua pittura e per qualche scritto autobiografico, dei soggiorni in Islanda, in Africa occidentale, nel Medio Oriente, in Cina e soprattutto, legati alle numerose esposizioni che le sono state dedicate a Tokyo e a Osaka, dei ritorni periodici in Giappone. Michèle Battut, analizza Jean-Pierre Chopin, « sait traduire l'exotisme de ces pays de rêve, où règnent la lagune et la chaleur sans ombre, avec l'œil insolite d'un géomètre. C'est au cœur de cette sieste métaphysique qu'un vieil abri, une barque, une chaise esseulée, un livre oublié, une bicyclette abandonnée, un graffiti, retiennent l'humain dans une présence absente. La fluidité de ses horizons contraste merveilleusement avec l'opacité de ses murs d'argile et de pierres où transpire l'histoire de l'homme »[11].
Nel suo approcciarsi all'opera, sostituendo al concetto di paesaggio quello di « un univers sublimé appartenant à l'imaginaire de l'artiste », Patrice de La Perrière percepisce che « la finesse d'exécution figurative des toiles de Michèle Battut provoque d'une manière paradoxale un sentiment d'intemporalité. La précision du détail et le réalisme mis en avant renforcent les sensations d'irréalité grâce à une complicité puisée dans un réalisme réinventé... Même quand elle prend comme sujet la plage de Punta del Este ou les étendues de la Californie, c'est encore pour en montrer l'aspect de démesure, pour mettre l'accent sur ses géométries excessives, pour en révéler les lignes pures et l'esthétique particulier »[12].
Opere
Contributo bibliografico
Jean-Paul Sartre, Les Mots, préface de Michel Tournier, illustrations de Michèle Battut, Bibliothèque des chefs-d'œuvre, Éditions Rombaldi, 1979.
Textes de Paul Ambille, René Huyghe de l'Académie française, Henri Jadoux et Alain Poher, Sacha Guitry, des goûts et des couleurs, dessins de Paul Ambille, lithographies originales de Jean-Pierre Alaux, Michèle Battut, Yves Brayer, Jean Carzou, Michel Jouenne, Monique Journod et Édouard Georges Mac-Avoy, cent trente exemplaires numérotés, Éditions Pierre de Tartas, 1989.
Ouvrage collectif (quatre vingt-huit textes par Boutros Boutros-Ghali, Jacques Chirac, Jacques-Yves Cousteau, François Mitterrand, Mère Teresa, Léopold Sédar Senghor, Reine Noor de Jordanie, Prince consort Henri de Danemark, Barbara Hendricks, Shimon Peres, Yasser Arafat, Iannis Xenakis, Alexandre Zinoviev…), Le livre international de la paix, lithographies originales de Françoise Adnet, Paul Ambille, Michèle Battut, Pierre Boudet, Hans Erni, Monique Journod, Michel Jouenne…, trois cents exemplaires numérotés, Éditions Pierre et Philippe de Tartas, 1994.
Varia
Étiquette du vin Monsoon Valley pour Chaleo Yoovidhya, Bangkok, 2002.
Esposizioni
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Manoir de Vacheresses-les-Basses, Nogent-le-Roi, 1994, février 2015.
Galerie Tosaka, Tokyo, Osaka, 1996, 1997, mars 1999, avril-mai 2000, septembre 2000, mars 2001, septembre 2001, mars 2002, mars 2003, mars 2004, septembre 2007.
Galerie Tosaka, Paris, décembre 1998 - janvier 1999, octobre-novembre 1999.
Salon des artistes français, Grand Palais, Paris, participation régulière dont médaille d'argent en 1968, hommage personnel (salle d'honneur du Grand Palais) en 1987.
Arts en Yvelines - Douze paysages des Yvelines: Paul Ambille, Michèle Battut, Jacques Bouyssou, Alfred Defossez, Viko..., Orangerie du château de Versailles, septembre-octobre 1982.
Willians Raynaud, Michèle Battut et Gaston Bogaert, galerie Fardel, Le Touquet, décembre 2010.
Les peintres de la Marine - Le regard tourné vers la mer, chapelle Saint-Elme, Villefranche-sur-Mer, juin-août 2011.
Les peintres de la Marine, Grenier à sel, Honfleur, juillet août 2011.
Salon Art Expo, Espace Daniel-Salvi, Ballancourt-sur-Essonne, novembre 2011 (Michèle Battut, invitée d'honneur), novembre 2014, 2016, 2017.
Les Peintres de la Marine, musée de la mer, Paimpol, 2012[17].
Salon de l'AYAC, Yvetot, Michèle Battut et Jurga Martin invitées d'honneur, octobre 2012[18].
20e Salon national d'art de Franconville, Michèle Battut invitée d'honneur, 2013.
Peintres officiels de la Marine, château de l'Hermine, Vannes, juillet-août 2013[19].
Exposition-anniversaire du cinquantième traité de l'Élysée: Michèle Battut, Édouard Goerg, André Hambourg, Michel Henry, Bernardino Toppi, Espace culturel, Berlin, novembre 2013.
Salon de la Marine, musée national de la marine, Paris, mars-avril 2014, 2016.
Peintres officiels de la Marine, Michèle Battut invitée d'honneur, chapelle du collège Diderot Langres, avril-mai 2014.
Dix artistes peintres de la Marine, Espace Rex, Le Pouliguen, août 2014.
Les Peintres de la Marine, Crozon, cap Sizun, Île Longue, Paris (hôtel de la Marine et Val de Grâce), 2015, 2016.
Salon Violet, hôtel Forest Hill, Paris, juin 2015, 2016, 2017.
Les peintres officiels de la Marine - Présentation des œuvres réalisées lors de l'escale à Roscoff de mai 2015, Abri du canot de sauvetage, Roscoff, juillet-août 2015.
Salon de la peinture à l'eau, Grand Palais, Paris, 2017.
Salon d'arts plastiques de l'Association des artistes châtillonnais, espace Maison Blanche, Châtillon (Hauts-de-Seine), octobre 2017.
Sept peintres officiels de la Marine en escale à Sète - Michèle Battut, Michel Bez, Christoff Debusschere, Marie Détrée, Jean Lemonnier, Jacques Rohaut, Anne Smith, Dock Sud, Sète, mars-avril 2018[20].
Accettazione critica
Parametro titolo vuoto o mancante (aiuto) - Roger Chapelain-Midy[21]
Département des estampes et de la photographie de la Bibliothèque nationale de France: litografie, tra cui Les quatre saisons, Éditions Terre des Arts, 1974[16].
Fonds national d'art contemporain.
Musée national de la marine: Le Triomphant (S616) en cale sèche, olio su tela
Saint-Pol-sur-Ternoise: Musée d'art et d'histoire Bruno-Danvin.
^abFrédéric Mégret, « Sur les cimaises: Michèle Battut », Le Figaro littéraire, n°1278, 16 novembre 1970, p. 32.
^Texte cité dans la monographie Battut, voyages, Éditions Jean-Pierre Melville, 2000.
^abJean-Pierre Chopin, « Michèle Battut à la Galerie Nettis », La Voix du Nord, 1990.
^abPatrice de La Perrière, « Michèle Battut - Peintre officiel de la marine, sur le fil de l'horizon », Univers des arts, n°122, juin 2007, pages 54-57.
Georges Chayssial, Michèle Battut, Éditions Playtime, 1986.
Patrick-F. Barrer, L'histoire du Salon d'automne de 1903 à nos jours, Arts et Images du Monde, 1992.
Françoise Woimant, Marie-Cécile Miessner et Anne Mœglin-Delcroix, De Bonnard à Baselitz, estampes et livres d'artistes, BNF, 1992.
Gérald Schurr, Le guidargus de la peinture, Éditions de l'Amateur, 1996.
Emmanuel Bénézit, Bénézit, vol. 1, Gründ, 1999, p. 863.
Jean-Pierre Chopin (préface), Indira Gandhi, Jean-Paul Sartre, Irène Frain, Georges Cheyssial, Philippe Lejeune, Nicole Lamothe, Patrice de la Perrière, Alice Fulconis, Bertrand Duplessis, Christian Thomas et Michèle Battut, Battut, voyages, Éditions Jean-Pierre Delville, 2000.
Jean-Pierre Delarge, Dictionnaire des arts plastiques modernes et contemporains, Gründ, 2001, p. 90.
Jean-Claude Lethiais, Michèle Battut, Éditions du Conseil général d'Eure-et-Loir, 2007.
Patrice de La Perrière, « Michèle Battut - Peintre officiel de la Marine, sur le fil de l'horizon », Univers des arts, n°122, juin 2007.
(FR) Didier Hamel Dhaimeler, peintres, sculpteurs, graveurs, in Les artistes francophones inspirés par l'Indonésie, Jakarta: Centre culturel français Jakarta en collaboration avec la Duta Fine Arts Foundation, 2000, p. 164, ISBN978-979-96145-0-6.