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Xavier de La Chevalerie est reçu en 1945 au concours spécial des Affaires étrangères organisé à l'intention de ceux qui avaient été prisonniers ou avaient combattu dans la France libre ou la Résistance. Il occupera tout au long de sa carrière pas moins de dix-sept postes.
En , il devient le directeur du Cabinet de Georges Gorse, secrétaire d'État aux Affaires étrangères, puis au ministère de la Coopération et ce, jusqu’en .
En , Il est nommé au poste de premier conseiller à Rabat depuis, puis en 1965 de chargé d'Affaires après le rappel de l'ambassadeur, M. Gillet, à la suite de l’affaire Ben Barka.
En 1979, il est nommé « ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire » au Japon[2] jusqu'en 1983, puis au Vatican jusqu'en 1985[3].
Directeur du Cabinet du général de Gaulle (1967-1969)
En , le général de Gaulle le choisit comme son directeur de Cabinet.
Après l'échec au Référendum du 27 avril 1969, Xavier de La Chevalerie organise, en grand secret, le séjour en Irlande du Général de Gaulle[4].
Le , un vol du GLAM, au départ de Saint-Dizier en Mystère 20 et à destination de l'aérodrome de Cork, emporte le général accompagné de Mme De Gaulle et de François Flohic. Ils se posent vers 11 heures. Paul Fontenil est leur chauffeur avec une voiture de location. Ils passereont 13 jours à Sneem puis deux semaines à Cashel[5],[6]
Xavier de La Chevalerie poursuit ensuite sa carrière diplomatique en assurant successivement les postes d'ambassadeur de France au Mexique (1970-1973), au Sénégal (1973-1975), au Cap-Vert et en Guinée-Bissau (1975-1976), au Canada (1977-1979), au Japon (1979-1983), près le Saint-Siège (1983-1985).
En Conseil des ministres, daté du , Xavier de La Chevalerie est élevé à la dignité d'Ambassadeur de France. Son épouse est décédée en 1985. Sa femme Marie-France est la fille du journaliste belge René Hislaire, correspondant du quotidien Le Soir à New York après la guerre[7].
Famille
La famille Daufresne de la Chevalerie est une ancienne famille originaire de Normandie, elle dispose d'un blason : « D'or, à un frêne de sinople, terrassé de même »[8].
Bibliographie
Xavier de La Chevalerie, « Les journées de à l'Élysée et leur épilogue : témoignage », in revue Espoir no 115, 1998. Archives de la Fondation Charles de Gaulle
Claude Dulong, La vie quotidienne à l'Élysée au temps de Charles de Gaulle
Éric Chiaradia, « L'entourage du général de Gaulle à l’Élysée : - », in Histoire et politique, mai-
↑François Flohic, De Gaulle intime : Un aide de camp raconte, Archipel, , 160 p. (ISBN978-2-8098-0442-3, lire en ligne), Le lendemain de l'arrivée, le dimanche 11, le curé de Sneem vient dire la messe à l'hôtel. Brave homme, très curé de campagne, le père Flavin n'hésitera pas à me dire, le jeudi suivant, que l'air marin du Kerry avait produit,en peu de temps, des ...
↑Frédérique Neau-Dufour, Yvonne De Gaulle, Fayard, , 610 p. (ISBN978-2-213-66087-5, lire en ligne), C'est Paul Fontenil qui pilote la voiture de louage et conduit le couple vers sa première destination, dans le Kerry, au sud-ouest de l'île. L'ambassadeur Emmanuel ... l'écart du village de Sneem dans baie de Kenmara. La crique où se dresse