Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le ruisseau de la Calade, le ruisseau du Pallas, le ruisseau des Coquillades et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (la « montagne de la Moure et Causse d'Aumelas », la « plaine de Villeveyrac-Montagnac » et les « garrigues de la Moure et d'Aumelas ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Géographie
Localisation
La commune est située à 30 km au sud-ouest de Montpellier et à 20 km au nord-ouest de Sète. Elle est limitrophe de huit communes.
Les premières mentions écrites du village se trouvent dans le testament de Guillaume II en 990. Il fut vicomte de Béziers de 969 à 993. Dans son testament il donne en cadeau à Garsindis l'une de ses deux filles, la "villa Vairago" ainsi que son église, sa tour et les terres qui l'entourent[2].
Ce premier village se situait à l'actuel emplacement du domaine de Veyrac au sud du village actuel.
Ce site a un passé historique relativement riche. Il est occupé au néolithique, puis par les romains et enfin au Moyen Âge. Quelques vestiges de tombes wisigothiques subsistent[3].
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 743 mm, avec 5,9 jours de précipitations en janvier et 2,4 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Sète à 13 km à vol d'oiseau[6], est de 15,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 543,4 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
la « montagne de la Moure et Causse d'Aumelas », d'une superficie de 10 694 ha, présentant sur 20 % de son territoire un couvert de pelouses méditerranéennes à brachypode rameux (Brachypodium ramosum) bien entretenues grâce à une pratique pastorale encore très fréquente. Des landes, broussailles, recrus, maquis et garrigues et phrygana couvrent 45 %, et des forêts sempervirentes non-résineuses (chênaie verte et blanche avec de grands houx arborescents) pour 25 %. Sept espèces de chauve-souris, dont 3 d'intérêt communautaire, présentes sur le site[12]
la « plaine de Villeveyrac-Montagnac », d'une superficie de 5 265 ha, constituée d'une mosaïque de milieux particulièrement favorable à de nombreuses espèces d'oiseaux à forte valeur patrimoniale. Pour certains de ces oiseaux, le Languedoc-Roussillon a une forte responsabilité, accueillant une part importante de leur effectif national : Pie-grièche à poitrine rose, Faucon crécerellette, notamment[13] ;
les « garrigues de la Moure et d'Aumelas », d'une superficie de 9 015 ha, abritant un couple nicheur d'Aigles de Bonelli. Ce site est aussi important pour l'aigle royal, comme zone d'alimentation des individus erratiques et d'un couple nicheur à proximité[14].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[15] :
les « coteaux viticoles de Saint-Pons-de-Mauchiens et Saint-Pargoire » (3 006 ha), couvrant 4 communes du département[16] et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[15] :
le « causse d'Aumelas et montagne de la Moure » (16 237 ha), couvrant 16 communes du département[17] ;
la « plaine de Villeveyrac-Montagnac » (5 793 ha), couvrant 5 communes du département[18].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Villeveyrac.
Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Au , Villeveyrac est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].
Elle appartient à l'unité urbaine de Villeveyrac[Note 4], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 4],[I 5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (67,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
cultures permanentes (52,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (22,2 %), zones agricoles hétérogènes (9,7 %), forêts (6,5 %), zones urbanisées (3,2 %), mines, décharges et chantiers (2,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1 %), prairies (1 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Villeveyrac est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 6],[22].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[23]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 82,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 482 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 467 sont en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1984, 1986, 1990, 1999, 2002, 2005, 2016 et 2019.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[26].
Risque particulier
L’étude Scanning de Géodéris réalisée en 2008 a établi pour le département de l’Hérault une identification rapide des zones de risques miniers liés à l’instabilité des terrains[27]. Elle a été complétée en 2015 par une étude approfondie sur les anciennes exploitations minières du bassin houiller de Graissessac et du district polymétallique de Villecelle. La commune est ainsi concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[28].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Villeveyrac est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[29].
Toponymie
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Histoire
Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société des amis de la constitution et de l’égalité » et créée en 1791. Après la chute de la monarchie, elle change de nom pour « société populaire des sans-culottes »[30].
Le seul ouvrage d'ensemble traitant de l'histoire de Villeveyrac est celui de Jean Sagnes intitulé "Villeveyrac années 1940. Un enfance en terre occitane. Suivi de notes sur l'histoire de Villeveyrac", monediteur.com, 2018. Cet ouvrage contient des notices biographiques sur Simon Fizes de Sauve,Paul Cazalis de Fondouce, Simon Flaissières, Paul Finel et Robert Debiève.
ARMOIRIES DE LA COMMUNE : "d'azur, à un portail d'argent avec ses colonnes et pilastres de même maçonné de sable et sommé d'une Vierge à genoux d'or, soutenue de deux anges de même, ces trois figures entourées d'un nuage d'argent".
"Elles ont été enregistrées le 27 août 1700, suite à l'Edit du 20 novembre 1696 où Louis XIV créait une nouvelle source de revenus en exigeant l'enregistrement dans un armorial général (ou dépôt public) des armes et blasons de toutes les personnes, provinces, villes, terres, seigneuries, compagnies, corps et communautés du royaume. Il en chargea son conseiller Charles d'Hozier, généalogiste et héraldiste réputé. Son contrôleur de finances, toujours en quête d'expédients pour subventionner les guerres de son souverain, avait pensé à ce nouvel impôt déguisé qui allait permettre de renflouer en partie les caisses du Royaume."(Gilles Fichou, Notes sur Villeveyrac, éd. Imaghérault, 2000).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 314 personnes, parmi lesquelles on compte 79 % d'actifs (69,9 % ayant un emploi et 9,1 % de chômeurs) et 21 % d'inactifs[Note 9],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 11]. Elle compte 835 emplois en 2018, contre 746 en 2013 et 600 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 629, soit un indicateur de concentration d'emploi de 51,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 61,7 %[I 12].
Sur ces 1 629 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 441 travaillent dans la commune, soit 27 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 89,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,1 % les transports en commun, 5,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
350 établissements[Note 10] sont implantés à Villeveyrac au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 15].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
350
100 %
(100 %)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
34
9,7 %
(6,7 %)
Construction
67
19,1 %
(14,1 %)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
98
28 %
(28 %)
Information et communication
6
1,7 %
(3,3 %)
Activités financières et d'assurance
9
2,6 %
(3,2 %)
Activités immobilières
19
5,4 %
(5,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
41
11,7 %
(17,1 %)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
52
14,9 %
(14,2 %)
Autres activités de services
24
6,9 %
(8,1 %)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28 % du nombre total d'établissements de la commune (98 sur les 350 entreprises implantées à Villeveyrac), contre 28 % au niveau départemental[I 16].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[31] :
S O - TEC, construction de réseaux électriques et de télécommunications (13 781 k€)
Mizadock, supermarchés (3 728 k€)
Ehpad Les Romarins, hébergement social pour personnes âgées (3 009 k€)
Esquiss Marquage Routier, construction d'autres ouvrages de génie civil n.c.a. (2 562 k€)
Societe D'industrialisation Et De Commercialisation De L'apei De Frontignan La Peyrade ( Sodicapei ), extraction d'autres minerais de métaux non ferreux (2 229 k€)
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 295 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 167 en 2000 puis à 112 en 2010[34] et enfin à 84 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 72 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[35],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 2851 ha en 1988 à 1264 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 10 à 15 ha[34].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[38].
En 2021, la commune comptait 3 934 habitants[Note 15], en augmentation de 4,16 % par rapport à 2015 (Hérault : +7,29 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (35,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,4 % la même année, alors qu'il est de 27,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 908 hommes pour 1 920 femmes, soit un taux de 50,16 % de femmes, largement inférieur au taux départemental (52,24 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 17]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,7
90 ou +
2,5
6,4
75-89 ans
7,8
14,0
60-74 ans
13,3
20,1
45-59 ans
19,0
20,8
30-44 ans
21,7
15,7
15-29 ans
13,8
22,3
0-14 ans
21,8
Pyramide des âges du département de l'Hérault en 2020 en pourcentage[41]
La commune compte une école primaire publique (groupe scolaire La Capitelle, maternelle et élémentaire) et une école privée (Notre-de-Dame-de-l'Assomption).
Sports
Équipements sportifs
La commune dispose de divers équipements permettant la pratique des sports
Gymnase
Dojo
Boulodrome
Terrains de tennis
Stade de football
halle de sport ( ouverte en 2021 )
Culture
La commune dispose depuis 1888 d'une Harmonie La Jeune France qui participe aux différentes fêtes et cérémonies du village.
Comme plusieurs villages de l'Hérault, Villeveyrac a un animal totémique qui sort les jours du carnaval, de la fête du Genêt, de la fête du village ou de la fête de la truffe.
Animal totémique sorti pour la première fois dans le village lors du Carnaval des enfants de l'école Ferdinand Buisson en 1988. Lors de sa énième sortie du 21 mars 1994, l'animal totémique est célébré par une carte postale éditée par l'Omac (office municipal action culturelle) de Villeveyrac pour la 5ème semaine culturelle de Villeveyrac en mai 1994.
Ce totem ressemble à la fois à un phacochère, à un pécari ou un hylochère. En occitan, cet animal s'appelle, Lo Veidrac (prononcer « Lou beidrac ») - ou lou Vedrac (prononcer lou Védrac, lou Bédrac).
LÉGENDE :
«En ce temps là, Villeveyrac était un pays sauvage, occupé par les Sautarochs*. Ici, vivait aussi un drac, une créature mystérieuse. C'était une sorte de gros sanglier, avec quatre dents grandes comme des cornes de vache, sur son dos des épines pointues et raides comme des pieux. Le Veydrac, comme on le surnommait se nourrissait d'étranges boules noires qu'il déterrait dans la garrigue. On disait qu'il crachait du feu et mangeait les enfants … chacun racontait la sienne !
Au Village, la vie suivait son cours. Les paysans plantaient des vignes, des oliviers ,des amandiers et construisaient des capitelles. Les chèvres et les brebis paissaient toujours plus loin.
Le Veydrac se sentant menacé se mit à détruire cultures et capitelles et à égorger le bétail. La terre devint toute rouge et l'est encore aujourd'hui !
Les sautarochs tentèrent d'arrêter le massacre mais devant le force de la bête, ils perdirent le combat.
Péquelette et Péquélou, deux enfants du village cherchèrent une solution… Un matin Péquélou s'approcha du territoire du drac et vit qu'il mangeait ces fameuses boules noires dont il tirait sa force. Le garçon en vola une qu'il ramena au village et Péquélette la déposa dans le panier des œufs. La mère fit une omelette : Quel parfum !!!
Vous l'aurez deviné , le Veydrac aimait les truffes !
La suite de l'histoire dit que Péquélou affronta le Veydrac en brandissant une énorme truffe. Ce dernier impressionné s'enfuit .
Mais j'aime à croire que Péquélou réussit à apprivoiser l'extraordinaire animal et qu'ils partagèrent le trésor !
* sautarochs (prononcer saoutaroc, saute-rochers) est le gentilé en occitan attribué aux villeveyracois.
Les armoiries de Villeveyrac se blasonnent ainsi : d'azur au portail d'argent avec ses colonnes et pilastres de même, maçonné de sable et sommé d'une Vierge à genoux d'or, soutenue de deux anges du même, ces trois figures entourées d'un nuage aussi d'argent.
Notes et références
Notes et cartes
Notes
↑Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[10].
↑Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
↑La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
↑L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[33].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Marcel Aubert, « L'Abbaye de Valmagne : CVIIIe session tenue à Montpellier en 1950 par la société française d'archéologie », dans Congrès archéologique de France, Paris, Société française d'archéologie, , 233-240 p., chap. 108
Fernand Besson, « Bornes et mesures sous l'Ancien Régime à Villeveyrac et à Valmagne (Hérault) », Bulletin de la Société d'études scientifiques de Sète et de sa région, no 3, , p. 11-12
Patrice Chennevaux, Démographie et subsistances à Mèze, Loupian, Villeveyrac : 1787-1801, S.l., s.n., , 185 p.
Gilles Fichou, Notes sur Villeveyrac, Béziers, éd. Imaghérault, , 13 p.
Jean Sagnes, Villeveyrac. Années 1940. Un enfance en terre occitane. Suivi de notes sur l'histoire de Villeveyrac, monediteur.com,