Le hameau du Balmay constitue la plus importante agglomération de la commune, bien que le centre administratif soit situé dans le village de Vieu-d'Izenave. Les autres hameaux, de taille plus modeste, sont Rivoire, le Chevril, le Puble, Talipiat, Corcelette et le Moulin.
À l'extrême est de la commune, près de la route départementale reliant Nantua à Brénod, se dressent les ruines de la chartreuse de Meyriat construite en 1116 qui rayonna sur cette partie du département jusqu'à sa destruction en 1791.
Communes limitrophes
Les limites communales de Vieu-d'Izenave et celles de ses communes adjacentes.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 655 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 9,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 610,3 mm[3],[4]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[5].
Statistiques 1991-2020 et records VIEU (01) - alt. : 615 m, lat : 46°05'19"N, lon : 5°32'26"E Records établis sur la période du 01-02-1990 au 31-12-2020
Source : « Fiche 1441001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Urbanisme
Typologie
Au , Vieu-d'Izenave est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[6].
Elle est située hors unité urbaine[7] et hors attraction des villes[8],[9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (60,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (60,2 %), zones agricoles hétérogènes (21,6 %), prairies (14,2 %), zones urbanisées (3,9 %)[10].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Le hameau de Oisselaz (prononcer « Oissel ») fut rattaché à Maillat en 1936.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[14].
En 2022, la commune comptait 727 habitants[Note 1], en évolution de +4,01 % par rapport à 2016 (Ain : +5,15 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Les ruines de la chartreuse de Meyriat construite en 1116 qui rayonna sur cette partie du département jusqu'à sa destruction en 1791, font (vraisemblablement) partie du hameau du Chevril.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )