Vers 450-500 : le royaume aksoumite semble être un moment vassal de princes yéménites pendant la seconde moitié du Ve siècle[2].
Village de Broederstroom, à l’ouest de Pretoria en Afrique du Sud : treize huttes effondrées, traces de métallurgie du fer, poterie du premier âge du fer, élevage de gros bétail, de chèvres et de moutons[3].
Asie et Pacifique
300-552 : Période Yamato au Japon. Le clan du Yamato domine la région de Nara, au centre du Honshū et rayonne au sud et vers les côtes de la mer du Japon. Le Japon entre dans l’âge historique grâce à l’introduction de l’écriture venue de Chine et des premiers éléments de civilisations par l’entremise de la Corée. La division originelle en de nombreuses principautés se réduit progressivement au profit du pouvoir des empereurs (tennō) d’origine divine[4] (vers 520).
Vers 450 : le roi Gunavarman consacre un temple à Vishnou à Thap Muoi, dans la Plaine des Joncs, au Viêt Nam actuel. Le culte de Vishnou est attesté par une inscription dans l'ouest de Java, où les empreintes du roi de Taruma Purnavarman sont comparées à celle du dieu hindou. En Malaisie, une inscription découverte dans la région de Kedah en 1834 datable du milieu du siècle révèle l'influence du bouddhisme. Au Myanmar, les fouilles du site de Shrikshetra, au sud de Prome, ont donné des fragments du canon pâli gravés sur feuilles d'or datés vers 500. Le bouddhisme prospère chez les Môns à Hamsavati et Suddamavati en basse Birmanie aux Ve et VIe siècles[11].
484 : le roi du Funan, Jayavarman Kaundinya, en guerre avec le Champā, envoie une ambassade au roi des Qi du Sud en Chine pour obtenir des secours[12]. Selon la tradition, le brâhmane Kaundinya arrive au Funan (Sud Viêt Nam). Après avoir soumis grâce à un arc magique la fille d’un roi-serpent (nâga), il l’épouse et est choisi comme roi par le peuple. Il change les lois selon les prescriptions indiennes[13]. L’État connu par les sources chinoises sous le nom de Funan, où le sivaïsme est religion d’État, mène une politique expansionniste vers l’intérieur des terres, avant de tomber au milieu du VIe siècle sous l’hégémonie de l’État vassal consolidé de Zhen-la (ou Chenla).
400-600 : époque des « grandes migrations » et âge du fer germanique ancien en Scandinavie[16]. Les grands flux migratoires germaniques gagnent une partie importante de l’Europe continentale, à l’ouest et au sud. Il se peut que les principales zones de départ soient la Scandinavie, ce que suggère la toponymie (Goths, Vandales, Suèves, Burgondes). Des éléments germaniques basés en Allemagne du Nord et au Danemark (Angles, Jutes et Saxons) migrent vers les îles britanniques entre le IIIe et le VIIe siècle.
Entre 450 et 550 : du Rhin à la Loire, apparaît un nouveau type d’inhumation associant la pratique romaine du sarcophage et l’habitude germanique d’enterrer le mort habillé et armé (cimetières « à rangées »). Les objets déposés dans les tombes varient selon les régions[19].
455-476 : époque des derniers empereurs après le meurtre de Valentinien III en Occident. Enfermés à Ravenne, ils laissent le pouvoir aux chefs militaires commandant l'armée d'Italie (Ricimer, Odoacre). Hors d'Italie les royaumes barbares prennent leur indépendance[14]. Après 450, l’autorité administrative impériale s’effondre progressivement dans l’Empire romain d'Occident au profit de la hiérarchie ecclésiastique chrétienne[17].
L’Irlande est divisée en sept royaumes sous l’égide d’un roi suprême à l’autorité théorique (Ard ri Érenn)[21].
L’historien de Tarragone Paul Orose mentionne les Vislanes à l’est de la Moravie. La région est riche en minerais de fer et présente un carrefour important sur la route vers le Dniestr, Kiev et la mer Noire[22].
Apparition de la culture slave archaïque de Korchak sur les pentes des Carpates orientales, le long du Pripet jusqu'au Dniepr moyen (Ve – VIIe siècles)[23].
Sidoine Apollinaire (430 - 486), homme politique, évêque et écrivain gallo-romain. Ses nombreuses lettres sont un des seuls témoignages écrits du Ve siècle.
↑I Ketut Gunawan, The Politics of the Indonesian Rainforest : A Rise of Forest Conflicts in East Kalimantan During Indonesia's Early Stage of Democratisation, Cuvillier Verlag, , 374 p. (ISBN978-3-86537-280-2, présentation en ligne)
↑Henri van Hoof, Histoire de la traduction en Occident : France, Grande-Bretagne, Allemagne, Russie, Pays-Bas, De Boeck Supérieur, (ISBN978-2-8011-0962-5, présentation en ligne)