La compétition se déroule sous la forme d'un départ groupé. Le circuit VTT est tracé sur 4 km environ, avec des montées courtes et raides, des descentes abruptes et des sections rocheuses et il est considéré comme le tracé le plus difficile jamais emprunté pour une épreuve olympique[1]. Le trajet à parcourir est composé d'une boucle de départ de 1,3 km et 7 tours du circuit de 3,85 km[2]. Les coureurs avec des temps 80% plus lents que le premier tour du leader sont éliminés[3],[4].
Un Comité National Olympique (CNO) peut qualifier un maximum de 3 cyclistes pour cette épreuve. Tous les quotas sont attribués au CNO, qui peut sélectionner les cyclistes qu'il souhaite.
La qualification se fait principalement par le biais du classement des nations UCI, avec 30 des 38 places disponibles via cette voie. Les 2 meilleurs CNO ont obtenu 3 places de qualification. Les CNO classés de la 3e à la 7e places ont obtenu 2 places. Les CNO classés de la 8e à la 21e ont obtenu 1 quota.
La deuxième voie vers la qualification était des tournois continentaux pour l'Afrique, les Amériques et l'Asie ; le meilleur CNO de chaque tournoi (qui n'avait pas encore obtenu de place de quota) reçoit une place. La troisième voie est les championnats du monde de VTT 2019. Les 2 meilleurs CNO (n'ayant pas encore de quota) dans la catégorie élite ont obtenu une place ; les 2 meilleurs CNO de la catégorie moins de 23 ans (sans quota, y compris via la catégorie élite) ont également obtenu une place. Le pays hôte s'est vu réserver une place.
La qualification étant terminée le , elle n'a pas été affectée par la pandémie de COVID-19.
Favoris
À 35 ans, le tenant du titre, le Suisse Nino Schurter est présent, mais il n'est pas considéré comme le grand favori. Ce statut revient à trois coureurs, à savoir son compatriote Mathias Flückiger, le Néerlandais Mathieu van der Poel et le Britannique Tom Pidcock[1].