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L’ur suscrit a été utilisé comme signe abréviatifs pour ur (sepelitur, visuris, futuri, amatur, etc.), ou parfois ausi pour tur (datur, interpretatur, scribitur, accusatur), en latin et a subi beaucoup de modifications dans ses formes. Il a par exemple la forme d’un s renversé et couché horizontalement (∾), la forme d’un 2 ou d’un 3[1]. L’ur suscrit a aussi été utilisé en français[2]. Elle est à l’origine une note tironienne[3].
‹ ɢiz᷑ › avec z ur suscrit en vieux norrois dans Möðruvallabók, AM 132 fol. f. 55v a 15, XIVe siècle.
‹ dicet᷑ ›, dicetur, avec t ur suscrit en latin dans De officiis, 1472.
‹ loquim᷑ ›, loquimur avec t ur suscrit en latin dans De officiis, 1472.
Formes de l’ur suscrit avec exemples dans Chassant 1884.
(no + non) AM 132 fol., 1330-1370 (lire en ligne), f. 55v
Alphonse Chassant, Dictionnaire des abréviations latines et francaises usitées dans les inscriptions lapidaires et métalliques, les manuscrits et les chartes du Moyen Âge, Jules Martin, (lire en ligne)
(en) Michael Everson (dir.), Peter Baker, António Emiliano, Florian Grammel, Odd Einar Haugen, Diana Luft, Susana Pedro, Gerd Schumacher et Andreas Stötzner, Proposal to add medievalist characters to the UCS (no N3027, L2/06-027), (lire en ligne)
Maurice Prou et Alain de Boüard, Manuel de paléographie latine et française, Paris, Auguste Picard, , 4e éd. (lire en ligne)
(en) Edward Maunde Thompson, Handbook of Greek and Latin palæography, Londres, Kegan Paul, Trench, Trübner & Co., (iarchive:handbookofgreekl00thom_0, MDZ)