En 1936, Billy Graham a commencé des études de théologie évangélique à l’école, mais l’a quitté une année après parce qu'il a considéré l'institution trop légaliste, reprochant à cette dernière de préférer le texte à l'esprit du texte[4].
Discrimination raciale
Jusqu'en 1971, les candidats noirs étaient exclus de l'université Bob Jones. En 1971, dans l’arrêt Green versus Connally, la Cour suprême des États-Unis décida de refuser l’exonération fiscale à toutes les écoles privées de l’État du Massachusetts pratiquant la ségrégation raciale. Se fondant sur cette décision, le fisc (Internal Revenue Service) essaya de révoquer l’exonération fiscale de l'université Bob Jones, en raison de ses pratiques discriminatoires. S’ensuivit un bras de fer juridique, qui se solda en 1983 par la défaite de la BJU[5].
Abus sexuels
Selon une enquête de l'association GRACE, publiée en 2014 et demandée par l’Université Bob Jones, celle-ci a adopté, pendant près de 40 ans, une attitude « blâmante et dénigrante » à l’égard des étudiantes victimes d’agressions sexuelles. Pour la moitié des victimes, le personnel de l'université les a découragées d'informer la police et incitées à ne pas signaler ces abus[6],[7].
↑ Kara E. Stooksbury, John M. Scheb II, Otis H. Stephens Jr., Encyclopedia of American Civil Rights and Liberties: Revised and Expanded Edition, 2nd Edition [4 volumes], ABC-CLIO, USA, 2017, p. 94
↑ Randall Herbert Balmer, Encyclopedia of Evangelicalism: Revised and expanded edition, Baylor University Press, USA, 2004, p. 88
↑Timothy J. Demy Ph.D., Paul R. Shockley Ph.D., Evangelical America: An Encyclopedia of Contemporary American Religious Culture, ABC-CLIO, USA, 2017, p. 188
↑Mokhtar Ben Barka, « La Bob Jones University : hier et aujourd’hui », Revue LISA/LISA e-journal. Littératures, Histoire des Idées, Images, Sociétés du Monde Anglophone – Literature, History of Ideas, Images and Societies of the English-speaking World, no Vol. II - n°1, , p. 111–126 (ISSN1762-6153, DOI10.4000/lisa.3079, lire en ligne, consulté le )
↑(en) « L’Université Bob Jones a fait en sorte que les victimes se sentent responsables d’abus sexuels », Reuters, (lire en ligne, consulté le )
↑(en) « Bob Jones University blamed victims of sexual assault, not abusers, report finds », The New York Times, (lire en ligne, consulté le )