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Le légalisme désigne, au sens large, le souci de respecter la loi. Il est parfois utilisé dans un sens plus appuyé afin de désigner ceux qui prônent l'obéissance à la loi et au droit en vigueur quel qu'il soit, c'est-à-dire hors de toute considération morale et politique.
Droit
En droit, le légalisme est une forme de jurisprudence pour l'application des lois[1]. Un certain courant du positivisme juridique a pu ainsi être accusé de légalisme, bien que la plupart des auteurs se réclamant positivistes rejettent cette accusation et distinguent leur posture méthodologique de toute considération politico-morale quant à la légitimité de la loi.
Religion
Plusieurs religions ont adopté des systèmes de lois souvent complexes, qui ont été taxés de légalistes par leurs dissidents ou leurs adversaires. Le légalisme peut ainsi désigner la doctrine qui impose le respect littéral des textes de loi au détriment de son esprit.
Dans le Nouveau Testament, les rédacteurs des évangiles présentent un Jésus qui dénonce le légalisme des pharisiens[2]. Jésus ne prétend pas abolir la loi juive mais à l'accomplir, la parfaire, avec le commandement de l'amour puisé dans le Lévitique.
Philosophie
Conviction que la loi, bonne ou mauvaise, doit être respectée. Ceci n'entrant pas en contradiction avec la pensée critique : le légaliste pense qu’il y a un temps pour critiquer et un temps pour accepter le résultat, qu’il plaise ou non. À l'extrême, un légaliste peut même commettre des actions illégales, mais il n'ira pas se plaindre (de manière officielle ou officieuse) s’il est pris. Dura lex sed lex définit bien la pensée légaliste[réf. souhaitée].