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Le parti est fondé en 2002 d'abord comme Union des démocrates chrétiens et démocrates de centre (Unione dei Democratici Cristiani e Democratici di Centro, abrégé usuellement UDC). Le , cette UDC devient une des composantes de l’Union de centre (UdC), née d'abord comme coalition électorale. Fin 2016, les Centristes pour l'Europe qui en constituaient la plus grande part, s'en séparent pour fonder une nouvelle formation.
L'UDC se voulait l’héritière de la Démocratie chrétienne italienne — qui a éclaté lors de l'Opération Mains propres (mais, dans les faits, La Marguerite constitue une alliance démocrate-chrétienne de centre gauche, ayant un poids électoral plus important que l’UDC). Son premier dirigeant (« secrétaire politique ») est Marco Follini (ancien vice-président du Conseil des ministres dirigé par Silvio Berlusconi) jusqu’au , date à laquelle il démissionne et est remplacé par Lorenzo Cesa. L’ancien président de la Chambre des députés, Pier Ferdinando Casini, en était également membre et son leader jusqu'en 2016.
Historique
Le , le groupe parlementaire « CCD-CDU Biancofiore » devient le groupe « UDC (CCD-CDU) ». Le sigle UDC signifie alors « Unione democratico-cristiana e di centro » (Union démocrate-chrétienne et de centre). Le , le groupe parlementaire « UDC (CCD-CDU) » change de nouveau le nom en « UDC (Unione dei democratici cristiani e democratici di centro) ».
Le , l’ensemble des ministres et des secrétaires d’État de l’UDC ont quitté le gouvernement Silvio Berlusconi provoquant ce faisant la majeure crise gouvernementale depuis son installation et sa démission le 20 avril. Ils acceptent, dans un premier temps, de soutenir le gouvernement actuel, mais tout en restant en dehors de celui-ci. Certains sondages attribueraient à l’UDC entre 8 % et 12 % des voix lors d’une élection nationale. Dès le , malgré le départ confirmé de Marco Follini, en tant que vice-président du Conseil, trois ministres UDC reviennent dans le gouvernement Berlusconi bis : Bacini et Giovanardi (confirmés à leur poste), et surtout de Rocco Buttiglione qui devient ministre de la Culture (au lieu des Affaires européennes, sans portefeuille).
Outre Marco Follini, vice-président du Conseil, le gouvernement de Silvio BerlusconiII comptait trois autres ministres UDC (tous sans portefeuille, Relations avec le Parlement, Politique communautaire et Fonction publique) et six secrétaires d’État. Quant au Nouveau PSI de Gianni De Michelis, il y était représenté par un ministre délégué et un secrétaire d’État.
Si Follini a donc quitté le gouvernement en tant que vice-président du conseil, l’UDC continue d’être représentée dans le Berlusconi III (), notamment par Rocco Buttiglione qui est promu à la Culture.
Aux élections de 2006, l’UDC obtient 6,8 % des voix à la Chambre et 39 députés. Aux élections sénatoriales, elle obtient 6,8 % des voix et 21 sénateurs.
Les 13 et , sous le nom d’Union de centre, autour de l'UDC et alliée à la Rose blanche, elle obtient 36 députés (5,5 %) et devient le 3e parti représenté au Parlement[1]. En revanche elle n’obtient des sénateurs qu’en Sicile (au nombre de 3).
Lors des élections européennes de 2009, l'UdC obtient 1 996 953 voix (6,51 %)[1] ce qui lui permet de conserver les cinq sièges de députés européens obtenus en 2004 (malgré la réduction du nombre total de députés). Un 6e siège lui est attribué une fois le traité de Lisbonne adopté et entré en vigueur.
Les médias français traduisent souvent son nom par erreur en « Union du centre » (ce qui donnerait en italien Unione del centro).