Ces sous-cultures se basent souvent sur l'apparence physique (ainsi les twinks sont jeunes, minces, imberbes et considérés comme beaux[3],[5],[6] quand les bears sont davantage caractérisés comme étant en surpoids et fort velus[7]), mais elles peuvent aussi reposer sur la masculinité ou le degré de sex appeal de leurs membres[7]. Pour une raison inconnue, nombre d'entre elles se basent sur un vocabulaire animalier[7].
Tous les homosexuels ne se reconnaissent pas, ou ne se revendiquent pas nécessairement, d'une tribu[7].
Pour les chercheurs, les différences de comportements sexuels entre les personnes rattachées à ces différentes tribus ont notamment l'intérêt d'impliquer des considérations spécifiques sur la santé physique et mentale de leurs membres[7], ce qui peut permettre d'affiner les politiques de prévention des IST.
Des applications de rencontre comme Grindr permettent l'utilisation d'une douzaine de « tribus » pour s'auto-identifier ou aider à trouver le type de profil recherché par l'utilisateur[8].
Au Japon, les espaces des hommes gays sont particulièrement portés sur la catégorisation en tribus[9].
Bibliographie
(en) Lyons, A., Hosking, W., « Health Disparities Among Common Subcultural Identities of Young Gay Men: Physical, Mental, and Sexual Health. » Arch Sex Behav 43, 1621–1635 (2014). https://doi.org/10.1007/s10508-014-0315-1
(en) Justin L. Maki, « Gay Subculture Identification: Training Counselors to Work With Gay Men », Vistas online, (lire en ligne)
(en) Garrett Prestage, Graham Brown, John De Wit et Benjamin Bavinton, « Understanding Gay Community Subcultures: Implications for HIV Prevention », AIDS and Behavior, vol. 19, no 12, , p. 2224–2233 (ISSN1573-3254, DOI10.1007/s10461-015-1027-9, lire en ligne, consulté le )
↑(en) Garrett Prestage, Graham Brown, John De Wit et Benjamin Bavinton, « Understanding Gay Community Subcultures: Implications for HIV Prevention », AIDS and Behavior, vol. 19, no 12, , p. 2224–2233 (ISSN1573-3254, DOI10.1007/s10461-015-1027-9, lire en ligne, consulté le )