Quatre types de voiliers sont engagés, ce qui donne lieu à quatre classements : les Ultime (multicoques de 32 × 23 mètres), les Ocean Fifty (multicoques de 50 pieds), les Imoca (monocoques de 60 pieds) et les Class40 (monocoques de 40 pieds).
Absente en 2019, la catégorie Ultime fait son retour pour cette édition. Quatre classes de bateaux sont donc admises à participer :
des voiliersmonocoques d'une longueur maximale de 60 pieds (18,288 mètres). Ces bateaux doivent répondre aux règles de la classe Imoca ;
des voiliers monocoques dont la longueur est de 40 pieds, soit 12,19 m. Ces bateaux doivent répondre aux règles de la classe Class40 ;
des voiliers multicoques de 32 × 23 mètres répondant aux règles de la classe Ultime ;
des voiliers multicoques dont la longueur est de 50 pieds soit 15,24 m. Ces bateaux doivent répondre aux règles de la classe Ocean Fifty.
Parcours
Les bateaux s'élancent d'abord vers le nord, longeant la côte sur une quinzaine de milles pour aller enrouler, devant Étretat, la bouée spectacle Région Normandie, la laissant à bâbord. Les concurrents sont tenus de respecter les différents dispositifs de séparation du trafic (DST) rencontrés : île d'Ouessant, cap Finisterre, cap Saint-Vincent et îles Canaries. Ils doivent également respecter deux zones d'exclusion côtières : le long des côtes de Mauritanie et le long des côtes nord de l'Amérique du Sud[3]. La distance du parcours théorique jusqu'à la baie de Fort-de-France est augmentée par rapport à l'édition précédente (4 350 milles vers Salvador de Bahia), et diffère selon la catégorie des voiliers[4] :
pour les Class40, Le Havre-baie de Fort-de-France, via l’archipel du Cap-Vert (l'île de Sal doit être laissée à tribord) : 4 600 milles ;
Un bateau peut faire escale dans un port pour réparer et recevoir assistance de son équipe, sachant que l'escale ne peut être d'une durée inférieure à quatre heures[6]. Le routage depuis la terre n'est autorisé que pour les Ultime et les Ocean Fifty (anciennement Multi50)[7].
Participants
Ultime
Les informations sur les arrivées des bateaux proviennent en général du site officiel de la course. Les vitesses sont données en nœuds et les distances en milles.
Maxi Edmond de Rothschild, plan Verdier lancé en 2017, l'emporte en 18 jours 1 heure 21 minutes et 10 secondes. Sur les 7900 milles théoriques depuis Le Havre, la vitesse moyenne est de 20,51 nœuds, mais le bateau a réellement parcouru 9262,13 milles à 24,01 nœuds de moyenne [19].
Course des Ocean Fifty
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Arrivées
Primonial, plan Verdier lancé en 2009, l'emporte en 15 jours 13 heures 27 minutes et 14 secondes. Sur les 5800 milles théoriques depuis Le Havre, la vitesse moyenne est de 15,4 nœuds, mais le bateau a réellement parcouru 6536,56 milles à 17,5 nœuds de moyenne [20].
Linked Out, plan Verdier dernière génération lancé en 2019, signe sa première victoire en course en 18 jours 1 heure 21 minutes et 10 secondes. Sur les 5 800 milles théoriques depuis Le Havre, la vitesse moyenne est de 13,27 nœuds, mais le bateau a réellement parcouru 6691,30 milles à 15,44 nœuds [22].
Course des Class40
Après 12 jours de course, les premiers mettent enfin le cap à l'ouest après avoir laissé l'île de Sal dans l'archipel du cap Vert à tribord. Les nombreuses journées de petit temps dans la descente de l'Atlantique amènent la plupart des équipages à programmer un rationnement de la nourriture, la course s'annonçant au moins une semaine plus longue que prévu pour les prétendants la victoire.
Arrivées
Incidents et abandons
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Dans la nuit du 7 au (après une dizaine d'heures de course) : démâtage et abandon de Bureau Vallée avec Louis Burton et Davy Beaudart à son bord, alors qu'ils étaient 2e au classement dans la classe IMOCA, à mi-chemin entre les îles d'Aurigny et de Guernesey, à une vitesse de 18 à 19 nœuds sur une mer peu agitée, dans un vent d'environ 15 nœuds, avec une grande voile haute et une voile de tête à l'avant[23].
Le en milieu d'après midi, dans 23 nœuds de vent, avec un ris dans la grand-voile, l'IMOCA 11th Hour Racing team Alaka'i plante dans une vague et démâte au large du cap Finistère contraignant Simon Fisher et Justine Mettraux à l'abandon alors qu'ils étaient en 7e position dans leur classe[24].
Le 11 novembre, au large du Maroc, l'ultime Sodebo Ultim 3, alors 2nd au classement, heurte violemment un OFNI. Thomas Coville était dans sa banette mais Thomas Rouxel a été projeté dans le bateau et s'en sort avec quelques contusions. Le foil tribord est touché. Une escale de quelques heures le 12 novembre, à Funchal, où ont été dépechés des membres de l'équipe Sodebo, permet de réparer partiellement le foil et de reprendre la course.
Dans la nuit du 17 au 18 novembre, le bout-dehors d'HBF - Reforest'Action se brise sous la contrainte du gennaker, au sud-est des Canaries, alors que le class40 navigue vers le sud à une vitesse de 15 à 20 nœuds, dans un vent mollissant de nord-est. Cette pièce, indispensable à l'installation des voiles les plus utiles pour cette course et désormais hors d'usage, contraint Kito De Pavant et Gwen Gbick à l'abandon. Les navigateurs, qui occupaient alors la 28e position du classement des class40, font demi-tour vers Gibraltar.
Le 18 novembre, Tanguy Duchatelet et Fabrice Renouard abandonnent indiquant plusieurs problèmes matériels et en particulier leur deux spis qui sont abîmés sans qu'ils puissent être réparés à bord, ainsi qu'un problème de bout-dehors. A bord de Lenzi - Lanternes de Paris, les navigateurs ont pris cette décision au large des Canaries après avoir occupé les positions du classement situées le plus souvent autour des 35e ou 40e places en class40.