La Tierra Caliente (français : Terre chaude) est une région mexicaine s'étendant sur les États de Guerrero, de Mexico et de Michoacán.
Géographie
La Tierra Caliente est une région géographique d'environ 34 200 km2, soit une superficie quelque peu supérieure à celle de la Belgique. Elle s'étend sur une trentaine de municipalités des États mexicains de Guerrero, de Mexico et de Michoacán. Elle est caractérisée par des températures élevées et de faibles précipitations, mais aussi par la présence de nombreux fleuves et lacs. La région est fertile[1].
La partie michoacane de la Tierra Caliente est bordée au sud par la Sierra Madre del Sur et au nord par la zone « aguacatera » (de culture de l'avocat)[1].
L'importante présence du crime organisé dans la Tierra Caliente engendre de la violence. En 2013, le député du PRI Marco Polo Aguirre déclare que la situation d'urgence sécuritaire du Michoacán est localisée à cinq municipalités : Buenavista Tomatlán, Aquila, Apatzigán, Tepalcatepec et Tepeque. L'intérêt du crime organisé pour Apatzingán tient historiquement à sa topographie, car c'est l'une des portes d'entrée de la Tierra Caliente. Ainsi, Apatzingán est depuis environ 40 ans une zone de production et de transport de drogues[3],[4],[5].
La Tierra Caliente est aussi une région où est cultivée le pavot[6].
Les années suivantes, notamment à partir de 2014, voient l'émergence de nouveaux groupes actifs dans la Tierra Caliente, comme Los Viagras, les Cartels Unis et le Cartel de Jalisco Nouvelle Génération. L’influence des cartels atteints de tels niveaux que certains observateurs qualifient alors la Tierra Caliente de « narco-État »[4],[7],[8],[9].
↑Salvador Maldonado Aranda, « Drogas, violencia y militarización en el México rural. El caso de Michoacán / Drugs, violence and militarization in rural Mexico. The case of Michoacán », Revista Mexicana de Sociología, vol. 74, no 1, , p. 5–39 (ISSN0188-2503, lire en ligne, consulté le )