Thomas A. Hendricks naît le près de Zanesville dans l'État américain de l'Ohio, mais ses parents déménagent en Indiana en 1820. Diplômé en droit en 1841, il est admis au barreau en 1843. Il épouse Eliza C. Morgan en 1845[1].
Carrière politique
Élu à la Chambre des représentants de l'Indiana en 1848, Thomas Hendricks est ensuite élu à la chambre au Congrès américain sous les couleurs du Parti démocrate en 1851. En 1854, il perd son siège. En 1860, il tente une première fois de se faire élire au poste de gouverneur de l'Indiana mais est battu. De 1863 à 1869, il exerce les fonctions de sénateur de l'Indiana au Congrès américain. Il a défendu la position démocrate pendant la guerre de Sécession et l'ère de la reconstruction et a voté contre les treizième, quatorzième et quinzième amendements à la Constitution des États-Unis. Il s’est également opposé à la reconstruction radicale et à la destitution du président Andrew Johnson En 1872, il parvient à être élu gouverneur de l'Indiana à sa troisième tentative, et exerce cette fonction jusqu'en 1877.
En 1876, Thomas Hendricks est le colistier sur le ticket démocrate mené par Samuel Tilden, mais c'est le républicainRutherford B. Hayes qui est élu. Il est finalement élu 21e vice-président des États-Unis en 1884 avec la victoire du ticket démocrate mené par Grover Cleveland. Il entre en fonction le mais meurt quelques mois plus tard à Indianapolis le [1]. Il y est enterré au cimetière de Crown Hill[2]. Le siège de vice-président reste vacant jusqu'à l'élection présidentielle suivante, où il est pourvu par Levi Morton.