Elle est adjointe au maire divers droite de Bazas (Gironde) de 2001 à 2008 puis conseillère municipale d'opposition depuis 2008. De 2013 à 2015, elle est élue conseillère régionale du groupe MoDem en Aquitaine, puis le redevient à compter du mois de au sein de la nouvelle région Nouvelle-Aquitaine.
Après s’être installée à Bazas en 1987 avec sa famille, Sophie Mette s’investit dans le milieu associatif de la commune comme bénévole dans une association de parents d'élèves et dans des associations culturelles[1]. En 2001, le maire DVD de Bazas Paul Marquette lui propose de s'engager en politique pour les élections municipales. Sa liste obtient 48,57 % des voix au premier tour et 51,19 % au second tour lors d'une triangulaire avec une liste de gauche et une liste divers gauche[2]. Elle est nommée adjointe au maire chargée de la culture, du tourisme et du patrimoine[3].
En 2008, aux élections municipales, elle prend le relais du maire sortant qui ne se représente pas et mène sa propre liste qui arrive en deuxième position avec 47,81 % des votes derrière celle de Bernard Bosset[5]. Elle devient alors conseillère municipale d'opposition. A la fin de l'année 2008, après en avoir été longtemps adhérente, Sophie Mette devient présidente de l'association Bazas Culture, chargée de l’animation culturelle de la ville[6].
En 2010, aux élections régionales, elle est en sixième position sur la liste MoDem menée par Jean Lassalle[7] qui obtient 12,49 % au second tour. Quatre conseillers MoDem siègent à l'Hôtel de région d'Aquitaine mais Sophie Mette n'en fait pas partie. Trois ans plus tard, en 2013, à la suite de la démission d'Évelyne Vicente, elle devient conseillère régionale et siège à la commission agriculture et celle de la formation et de l’apprentissage[6].
Aux second tour des élections municipales de 2014, sa liste divers droite Bazas, une histoire à vivre obtient 43,78% des voix et arrive en deuxième position derrière celle du maire sortant Bernard Bosset mais lui permet de rester conseillère municipale d'opposition[9].
À l'approche des élections législatives du 18 juin 2017, Sophie Mette publie entre à février 2017 plusieurs posts sur Facebook critiquant la politique d'Emmanuel Macron[11] mais postule cependant à l'investiture « La République en marche ! »[12]. Après l'annonce de son investiture le , elle se justifie en disant avoir « regardé le projet d'Emmanuel Macron après l'alliance conclue avec François Bayrou » et nuance ses propos[11]. Elle se présente dans la 9e circonscription de la Gironde et bénéficie de ce que la presse qualifie d'« effet Macron »[13],[14]. Elle arrive en tête au premier tour avec 31,21 % des voix. Au second tour, elle obtient 53,54 % des voix face au député sortant socialiste Gilles Savary[15]. Elle débute officiellement son mandat le .
À la suite de l'incendie de la cathédrale cathédrale Notre-Dame de Paris et de l'adoption de la loi du 29 juillet 2019 pour sa restauration et sa conservation et instaurant une souscription nationale à cet effet, Sophie Mette devient rapporteure de la mission d'information chargée du suivi de l'application de cette loi[16],[17].
Elle se présente aux élections législatives de 2022 avec son parti MoDem pour la coalition présidentielle Ensemble. Elle est qualifiée pour le second tour avec 28,75 % des suffrages face à Sacha ANDRÉ (NUPES). Elle est finalement élue à 50,49 % des voix avec 50,40 % d'abstention[18].
En tant que présidente de Bazas Culture Cinéma, Sophie Mette s'est opposée à un projet de cinéma multiplex qui menaçait l'existence de nombreuses salles de cinéma gérées par des associations ou des collectivités[20].
Le , la députée MoDem vote en faveur de la loi controversée sur l'immigration, qui introduit le principe de préférence nationale, avec le soutien de la droite et l'extrême-droite[22].
Vie privée
Sophie Mette est mariée, a trois enfants et vit à Bazas depuis 1987[23],[24].
↑Claire Bommelaer, « Anne Hidalgo engage un bras-de-fer sur la taxation de Notre-Dame de Paris », Le Figaro, supplément Le Figaro et vous, 19-20 février 2022, p. 30 (lire en ligne).