Au printemps de 1581, Van der Meulen réussit à empêcher les calvinistes de démonter le grand orgue de la cathédrale Notre-Dame. Par ailleurs, à sa demande, le magistrat calviniste de la Ville lui permit de conserver son poste d'organiste[1].
En 1585, l'année de la chute de la République d'Anvers et de la prise de la ville d'Anvers, Alexandre Farnèse exigea que Van der Meulen, qui était considéré comme un hérétique, fût démis de ses fonctions[2]. Le conseil de fabrique acquiesça à la demande du duc de Parme, mais Van der Meulen continuait à recevoir une pension annuelle[3]. Raymund[us] (ou Rombout) Waelrant lui succéda à son poste[4],[5],[6].
Altijd soo moet ic trueren (Je suis perpétuellement en détresse)
Cette chanson fut reprise dans l'anthologie de chansonsnéerlandaisesEen Duijtsch musijck boeck, publiée par Petrus Phalesius en 1572 (Altijd so moet ick trueren en swaerlich versuchten). Il s'agit d'une chanson amoureuse, plus particulièrement d'une chanson d'amour du genre où l'amant s'adresse à un tiers[7].
↑Pour la « Lettre du Prince de Parme aux maîtres-servants, pour suspendre Servaes vander Meulen et nommer Raymond Walrant [=Raymundus Waelrant] », voir GREGOIR, p. 275-276
(nl) STELLFELD, Jean-Auguste. Andries Pevernage: Zijn leven – zijne werken, Louvain, De Vlaamsche Drukkerij, 1943, p. 21 (Koninklijke Vlaamsche Academie voor Taal- en Letterkunde; 66 de la série VI).