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D'abord membre du Parti progressiste-conservateur du Canada, il se retire en 2000 de son siège parlementaire obtenu en 1997 pour que l'ancien Premier ministre Joe Clark puisse entrer à la Chambre des communes. Il retrouve son siège lorsque Clark est investi dans une autre circonscription lors de l'élection suivante. Scott Brison est candidat à la direction du parti en 2003. Il défend, entre autres, une alliance militaire avec les États-Unis, plus d'implication du secteur public dans le domaine de la santé et une réforme de l'assurance-emploi. Lors du congrès d'investiture, il est éliminé au second tour, par trois voix. Peter MacKay est élu chef du parti avant la fusion avec l'Alliance canadienne qui a donné naissance au Parti conservateur du Canada. Quatre jours après cette fusion, Brison se joint au Parti libéral du Canada, notamment en raison de sa position sur le mariage entre personnes de même sexe.
Il est réélu dans son comté lors de l'élection fédérale de 2004. Brison a été ministre des travaux publics dans le gouvernement de Paul Martin. Il est le premier membre ouvertement homosexuel du conseil des ministres fédéral.
En 2006, Brison annonce qu'il brigue la direction du Parti libéral après que Frank McKenna a annoncé qu'il ne se présenterait pas. Lors du congrès, il est éliminé après le premier tour de scrutin, ayant obtenu moins de 5 % des votes. Il donne alors son appui à Bob Rae, mais celui-ci est éliminé au troisième tour face à Michael Ignatieff et Stéphane Dion. Brison se rallie alors au camp d'Ignatieff, mais c'est Dion qui est élu chef du Parti libéral.
Il épouse Maxime Saint-Pierre le , en présence de Stéphane Dion et de nombreuses personnalités politiques canadiennes, devenant ainsi le premier parlementaire homosexuel à se marier.
En , Brison annonce renoncer à ses fonctions de président du Conseil du Trésor et confirme qu'il ne se représentera pas. Le , il renonce à ses fonctions de député[1].