Il est né à Mattawa (Ontario), un petit village dans l'Est ontarien. Il fait ses études universitaires à l'Université d'Ottawa, où il obtient un baccalauréat en arts[1] et préside la Fédération des étudiants. Il demeure à Ottawa avec son épouse Catherine, d'origine hongroise.
Avant d'entrer en politique, il occupe plusieurs postes dans le secteur public. Au début des années 1980, il est l'assistant de Jean-Luc Pépin, qui est à l’époque ministre des Transports. Par la suite, Mauril Bélanger est conseiller financier et, au début des années 1990, chef de cabinet du président de la Municipalité régionale d’Ottawa-Carleton, Peter Clark.
En 2003, il devient le whip en chef du gouvernement et Leader parlementaire adjoint. Il exerce la fonction de whip jusqu'à l'élection de 2004 et garde son poste de Leader adjoint jusqu'à l'élection de 2006. Cependant, à la suite de sa réélection en 2004, il est nommé au poste de ministre responsable des langues officielles, ministre associé de la Défense nationale et ministre responsable de la Réforme démocratique. En 2005 il perd ce ministère pour en retrouver un autre soit celui du Commerce intérieur.
Le , il annonce qu'il souffre de la maladie de Charcot, aussi connue sous le nom de maladie de Lou Gehrig, ou sclérose latérale amyotrophique. Il confirme du même coup qu'il ne sera pas candidat à la présidence de la Chambre des communes.
Le , il s'adresse à la Chambre des communes grâce à un iPad et sa fonctionnalité de lecture à voix haute d'un texte au sujet d'une proposition de loi sur la neutralité du genre dans l'hymne national, ce qui constitue une première[5].