Il est également auteur ou coauteur de huit ouvrages ou monographies, de même que de nombreux articles. Ses écrits portent sur des questions budgétaires et financières, sur les performances comparatives des pays membres de l’OCDE en matière de macroéconomie, sur l’intégration économique Canada/États-Unis et sur d’autres questions relatives à l'économie.
En 2000, il est élu député libéral de Markham—Unionville et il a été toujours réélu depuis.
Tout d'abord nommé en 2002 Secrétaire d'État aux Institutions financières internationales, il est appelé à changer de poste la même année et devient ministre de la Défense nationale avant d'être muté au poste de ministre des Anciens Combattants jusqu'à l'élection de 2004. Lors de la formation de son nouveau cabinet, Paul Martin le nomme ministre du Revenu national, et en 2005 il devient concurremment ministre des Ressources Naturelles jusqu'à l'élection de 2006. En 2006, Bill Graham le nomme critique libéral en matière de finances. Il prêta également intention de se porter candidat au congrès d’investiture du parti, mais il donna finalement son appui à Michael Ignatieff.
En , il présente le projet de loi C-6 visant à abroger la loi mise en place par les conservateurs en 2015 appliquant la déchéance de citoyenneté aux Canadiens binationaux reconnus coupables de terrorisme, espionnage ou encore de trahison et qui rétablira dans sa nationalité canadienne la seule personne qui en avait été déchue en 2015, expliquant « Cette loi a créé deux classes de Canadiens et nous croyons fortement qu'il n'y a qu'une classe de Canadiens et que tous les Canadiens sont égaux[2]. »
Lors du remaniement ministériel de , il quitte le Conseil des ministres et abandonne son siège au parlement pour accepter le poste d'ambassadeur en Chine[3], où il est nommé officiellement le [4]. À ce titre, il suggère en , lors de l'arrestation au Canada de Meng Wanzhou, vice-présidente de Huawei, que les États-Unis utilisaient l’extraterritorialité comme une arme[5] ; devant la tempête de critiques soulevée par ces commentaires, il présente des excuses publiques[6],[7] et doit remettre sa démission[1].