Samantha Cazebonne est diplômée en économie, droit et gestion des entreprises. Après plusieurs années d'enseignement, elle devient proviseure du groupe scolaire Jean-Charcot au Maroc puis du lycée français de Palma de Majorque[1]. Elle est mère de deux petites filles.
Son élection est annulée le par le Conseil constitutionnel, saisi par la candidate Les Républicains éliminée au premier tour, Laurence Sailliet, en raison de dysfonctionnements du vote par correspondance, de l'envoi en période prohibée d'un message de propagande électorale par le candidat de La France insoumise et du faible écart — 60 voix — entre les candidats arrivés deuxième et troisième au premier tour, respectivement François Ralle-Andreoli (LFI) et Laurence Sailliet (LR)[3],[4],[5]. Le Conseil constitutionnel n'a toutefois pas prononcé l'inéligibilité de Samantha Cazebonne, estimant que le grief de Laurence Saillet sur le financement de sa campagne devait être écarté[4].
En , Samantha Cazebonne se voit confier une mission interministérielle de réflexion sur le développement de l’enseignement français à l’étranger auprès de Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, et de Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale[7]. Remis en , le rapport comporte des recommandations sur la redéfinition stratégique du pilotage du réseau d’enseignement français à l’étranger, les conditions d’un développement de qualité, la formation professionnelle des enseignants et la valorisation de leur parcours, le renforcement de la place des parties prenantes dans la gouvernance, en particulier des parents d’élèves, des anciens élèves et des élus[8].
Lors de l’examen de la proposition de loi « Pour une école vraiment inclusive », elle propose un amendement — adopté — pour inscrire le respect des principes de l’éducation inclusive dans les missions de l’Agence pour l'enseignement français à l'étranger et les critères d’homologation des établissements du réseau des établissements scolaires français à l’étranger[9].
En , elle annonce vouloir déposer une proposition de loi visant à protéger les enfants de l'exposition à la violence des corrida et combat de coqs[10]. Ce projet suscite de vives réactions : des manifestations sont organisées à Dax, à Nîmes et à Arles[10],[11].
En février 2022, elle est l’auteure d’une proposition de loi[15] - adoptée - par le Sénat et l’Assemblée nationale permettant la création des instituts régionaux de formation[16] de l’enseignement français à l’étranger et instaurant une meilleure représentativité plus égalitaire lors des conseils d’administration de l’AEFE pour les parents d’élèves mais aussi une voix d’expression directe pour les anciens élèves et pour la fédération FLAM (Français LAngue Maternelle).