Le référendum constitutionnel algérien a eu lieu le 23 février 1989[1]. À la suite des émeutes d'octobre 1988, la nouvelle constitution retire les références au socialisme et autorise une démocratie multipartite. En dépit des appels au boycott du mouvement islamique réformiste et de l'opposition des syndicats et des membres du FLN, les amendements ont été approuvés par 73,43% des votants et un taux de participation de 78,98 %[2].
Des élections locales étaient prévues l'année suivante, en 1990 et les élections législatives ont lieu en 1991.
La nouvelle Constitution présente des différences marquantes par rapport à la Constitution de 1976[3] :
Ces premières élections sont la première occasion d'expérimenter les nouvelles institutions démocratiques.