En 1903, Ruoff s'engage en tant que cadet à Tübingen. Il devient lieutenant en 1912. En 1914, avant la Première Guerre mondiale, il est promu capitaine.
En 1923, il devient membre de l'état-major de la 5e division d'infanterie. Il est promu Major[b] en 1926, lieutenant-colonel en 1931 et général en 1938.
Richard Ruoff commande la 4e armée blindée du au . La 4e armée blindée fait partie du groupe d'armées A (Heeresgruppe A), formé lorsque le groupe d'armées Sud (Heeresgruppe Süd) est scindé en deux formations pour l'offensive de l'été 1942.
Le , Ruoff est promu Generaloberst[a] : il commande la 17e armée (du groupe d'armées A) du au .
Le , le « Corps expéditionnaire italien en Russie » (Corpo di Italiano Spedizione en Russie, ou CSIR) lui est brièvement subordonné. De à , la 17e armée allemande, le CSIR, et la 3e armée roumaine forment le « groupe d'armées Ruoff » (Heeresgruppe Ruoff).
En , Ruoff se sépare de l'unité italienne qui rejoint la plus grande armée italienne en Russie (l’Armata Italiana en Russie, ou ARMIR) qui est transférée au groupe d'armées B (Heeresgruppe B).
À la fin de l'été, il est ainsi à la tête de l’Armeegruppe Ruoff[1],[2], rattachée au groupe d'armées A, lorsque son groupe (dont la 17e armée qu'il commande toujours) déclenche une offensive en direction des champs pétroliers du Caucase. En , les forces armées soviétiques endommagent ses flancs (y compris l’Armata Italiana) et encerclent la 6e armée allemande du général Paulus à Stalingrad qui est défaite à fin . Le groupe d'armées B est retiré du sud de la Russie, mais le groupe Ruoff fait retraite dans le Caucase et est déployé vers les bords de la mer Noire pour tenir la « tête de pont du Kouban » à l’embouchure du Kouban, séparée de la Crimée par un détroit.
En , Ruoff est remplacé à son poste par le général Jaenecke pour être affecté à la Führerreserve. Il est âgé de 60 ans et ne reprend plus les armes.
À la fin du conflit, il part vivre sur les bords du lac de Constance et meurt près de Stuttgart en 1967, près de la région où il est né.
↑ abc et dRangliste des Deutschen Reichsheeres, Mittler & Sohn Verlag, Berlin 1930, S.120
↑(de) Veit Scherzer, Die Ritterkreuzträger : die Inhaber des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939-1945 von Heer, Luftwaffe, Kriegsmarine, Waffen-SS, Volkssturm sowie mit Deutschland verbündeter Streitkräfte nach den Unterlagen des Bundesarchivs, Ranis/Jena, Scherzers Militaer-Verlag, (réimpr. 2005, 2006), 846 p. (ISBN3-938-84517-1 et 978-3-938-84517-2, OCLC891773959), S.646
Annexes
Bibliographie
(de) Johannes Hürter: Hitlers Heerführer. Die deutschen Oberbefehlshaber im Krieg gegen die Sowjetunion 1941/42. R. Oldenbourg, München 2007, (ISBN978-3-486-57982-6), S. 658f.
(de) Fellgiebel, Walther-Peer. Die Träger des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939-1945. Friedburg, Germany: Podzun-Pallas, 2000. (ISBN3-7909-0284-5).