Le pays compte également quelques autres communautés chrétiennes, catholiques et protestantes, résultant des conversions des missionnaires ces derniers siècles.
Saint Blaise (Blaise de Sébaste, médecin, évêque), mort en 316. D'après son hagiographie, médecin de profession, il exerce tranquillement son métier quand soudain, il est éclairé par la lumière du Seigneur. Peu après, il est choisi pour devenir évêque de Sébaste. À l'époque, cela signifie faire face aux persécutions, et Saint Blaise est arrêté dans ses activités religieuses parce qu'il s’affaire à soigner des hommes et des bêtes sauvages. En effet, le gouverneur de la Cappadoce, dérangé par ses activités, le fait arrêter et quand il veut l'éliminer définitivement en le noyant, Saint Blaise marche sur l'eau. Par contre à son retour sur le rivage, il est décapité[2],[3].
La présence du judaïsme en Arménie est historique et remonterait au règne de Tigrane II d'Arménie, roi de 95 à 55 AEC.
Sous la période soviétique, l'Arménie avait la réputation d'être la plus tolérante des républiques à l'égard des Juifs.
De 500 à 1 000 Juifs vivent aujourd'hui dans le pays.
La communauté, autrefois plus nombreuse, a majoritairement émigré en Israël après 1990 et la chute de l'Union soviétique.
La communauté actuelle se caractérise par un taux élevé d'intermariages et par un certain isolement[4].
En 1999, les restes d'un cimetière médiéval d'une communauté juive jusque-là inconnue et insoupçonnée ont été découverts dans le village d'Eghegis, dans la région de Vayots Dzor.
Lors des fouilles, 64 pierres tombales et un certain nombre d'autres fragments ont été mis au jour.
20 d'entre eux portent des inscriptions, toutes en hébreu, à l'exception de deux en araméen.
La pierre la plus ancienne date de 1266 et la plus récente de 1336/1337[5].
Les Azéris et les Kurdes établis en Arménie pratiquent traditionnellement l'islam (les Azéris sont en majorité chiites et les Kurdes sont en majorité sunnites).
La majorité d'entre eux a quitté le pays à la suite de la guerre du Haut-Karabagh (1988-1994).
Environ 2 % de la population de l'Arménie, principalement des Kurdes vivant dans la partie occidentale du pays, sont adeptes du yézidisme. De nombreux Yézidis se sont installés en Arménie et en Géorgie au XIXe et au début du XXe siècles, fuyant les persécutions dans leurs régions d'origine. En 2019, ils y ont inauguré le plus grand temple du pays afin d'y pratiquer leur religion[7]
(en) Alexander Agadjanian (dir.), Armenian Christianity today : identity politics and popular practice, Ashgate, Burlington, VT, 2014, 279 p. (ISBN978-1-472-41271-3)