8 drapeaux dont un blanc colonel semé de fleurs de lys d’or, & croix blanches, et 7 d’ordonnance, « flâmes rouges, bleues, jaunes & blanches, & croix blanches, au milieu desquelles est une main tenant 3 lys d’or renversez au-dessus d’un Monde peint en or »[1].
Drapeaux colonel et d’ordonnance
drapeau colonel du régiment de May de 1702 à 1715
régiment de May de 1702 à 1715
régiment du Buisson de 1715 à 1721
régiment de Diesbach de 1721 à 1740
régiment de Diesbach de 1740 à 1757
régiment de Diesbach de 1757 à 1771
régiment de Diesbach de 1771 à 1791
Habillement
Uniformes
régiment du Buisson de 1720 à 1721
régiment de Diesbach de 1721 à 1734
régiment de Diesbach de 1734 à 1762
régiment de Diesbach de 1762 à 1776
régiment de Diesbach de 1776 à 1786
régiment de Diesbach de 1786 à 1791
85e régiment d’infanterie de ligne de 1791 à 1792
Historique
Colonels et mestres de camp
1690 - 1702 : Johann-Baptist von Salis-Soglio, dit "Salis Le Jeune" (1646-1702), lieutenant-colonel du régiment suisse de Stoppa-Jeune (1689), commission de former un régiment suisse de son nom et colonel propriétaire du régiment de Salis (), brigadier (1693).
1702 - 1715 : Johann-Rudolf von May (1652-1715), officier au service de France (1673), lieutenant-colonel du régiment de Manuel (1694), colonel (1701), colonel propriétaire du régiment de Salis devenant de May (1702), brigadier (1706), campagne des Pays-Bas.
1715 - 1721 : Ami du Buisson (1649-1721), entré au service en 1673, lieutenant au Gardes Suisses (1673), leva une compagnie (1677) puis une autre (1690), lieutenant-colonel au régiment de Jeune Salis (1690), colonel (1702), brigadier (1706), colonel propriétaire du régiment de May devenant du Buisson (1715).
1721 - 1764 : François Philippe, comte de Diesbach-Steinbrugg, de Fribourg (1682-1764), seigneur d'Heitenried, cadet au régiment des Gardes Suisses (1697 et 1700), lieutenant et aide-major au régiment de Vieux Stuppa (1700), capitaine commandant au régiment de Brendlé (1701), leva une compagnie au régiment de Pfyffer (1702), commandant du second bataillon du régiment de Pfyffer (1709), lieutenant-colonel (1713), comte du saint-Empire par Charles VI (1718), lieutenant-colonel au régiment du Buisson (1719), colonel propriétaire du régiment du Buisson devenant de Diesbach (1721), chevalier de Saint-Louis (1721), brigadier des Armées du Roi (1734), maréchal de camp (1738), et commandeur de Saint-Louis (1743).
1764 - 1785 : François Joseph Romain, 1er comte et 3e baron de Diesbach Belleroche, de Fribourg (1716-1786), major au régiment de Diesbach (1743), colonel en second du Régiment de Diesbach (1757), brigadier (1758), maréchal de camp (), gouverneur de Kassel (1762), commandeur de Saint-Louis (1763), colonel propriétaire du régiment de Diesbach (1764), grand-croix de l’Ordre de Saint-Louis (1779), lieutenant général des armées du Roy (1780).
1785 - 1792 : François Philippe Ladislas, comte de Diesbach Belleroche, de Fribourg (1747-1822), vicomte d'Ervillers, seigneur des deux Achiet, Wanquetin, La Cour de Cugy, chevalier de St-Louis (1783), colonel-propriétaire du régiment de Diesbach (1785), député au Grand-Conseil de Fribourg (1814-1817), et lieutenant-général en France (1816).
↑« Le 16 janvier 1702, on sut que le Roi [Louis XIV] avait donné le régiment de Salis à May (Homme de naissance du canton de Berne et bon officier), lieutenant-colonel du régiment de Villars, ce qui devait le consoler en quelque sorte de n'avoir pas eu l'autre, comme il devait naturellement l'avoir, et devait aussi contenter le canton de Berne dont il était. » Voir Mémoires du marquis de Sourches sur le règne de Louis XIV, tome 7 p. 183.
↑On en trouve trace dans les registres paroissiaux de Montcourt-Fromonville (Seine et Marne) dans lesquels sont enregistrés plusieurs actes de naissance ou de décès de soldats de ce régiment.
Références
↑ a et bCinquième abrégé de la carte générale du militaire de France, sur terre et sur mer, Lemau de la Jaisse, Paris 1739
Annexes
Bibliographie
Cinquième abrégé de la carte générale du militaire de France, sur terre et sur mer - Depuis jusqu’en , Pierre Lemau de La Jaisse, Paris 1739
Chronologie historique-militaire, par M. Pinard, tomes 7 et 8, Paris 1764 et 1778