Diplômé de l'école supérieure d'architecture de Madrid, il est nommé, en 1987, directeur général du Patrimoine et de la Promotion culturelle de la Junte de Castille-et-León, alors présidée par José María Aznar. À la fin de la législature, en 1991, il se présente aux élections régionales dans la Communauté de Madrid, sur la liste d'Alberto Ruiz-Gallardón, et est élu député à l'Assemblée de Madrid. Dans le même temps, il devient directeur de la Réhabilitation de l'Entreprise municipale de logement (EMV) de Madrid.
Une figure de Madrid et du Sénat
À peine deux ans plus tard, il est élu président du Parti populaire de la Communauté de Madrid (PPM)[1], avec le soutien actif d'Aznar, désormais président du PP[2]. À la suite des élections régionales du , au cours desquelles il conserve son mandat, il est désigné sénateur par l'Assemblée de Madrid.
Élu au conseil municipal de Madrid, sur la liste d'Alberto Ruiz-Gallardón, le , il est nommé deuxième adjoint au maire, chargé de l'Urbanisme, du Logement et des Infrastructures, ainsi que désigné successeur en cas de départ anticipé de Gallardón[5]. Il renonce alors à conserver son mandat parlementaire.
Un proche de Rajoy
Toutefois, lors des élections générales du 14 mars 2004, il se présente au Sénat et remporte plus de 1 500 000 voix, soit le meilleur score, ce qui lui permet de retrouver un siège. Il obtient, de plus, les fonctions de porte-parole du groupe PP, le parti étant désormais dans l'opposition au niveau national, et renonce à son mandat local[6]. Au début du mois d'octobre, il annonce qu'il ne sera pas candidat à un cinquième mandat comme président du PP de la Communauté de Madrid[7]. Le 28 novembre, Esperanza Aguirre lui succède.
Après avoir été coordinateur de campagne du PP pour les élections régionales et municipales du [8], puis de celle pour les élections générales du 9 mars 2008[9], il est réélu sénateur avec plus de 1 600 000 voix, soit le meilleur score régional[10]. Il reste ensuite porte-parole du groupe PP.
↑(es) Juan José Mateo, « El PP elige a Garrido como sustituto de Cifuentes al frente de la Comunidad de Madrid », El País, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) « Rajoy encarga a Pío García-Escudero intervenir el Partido Popular de Madrid », eldiario.es, (lire en ligne, consulté le ).