Il porte « la soutane jusqu'au diaconat »[1], mais renonce à devenir prêtre. Il acquiert une charge d'avocat aux conseils du roi en 1786.
Il épouse Louise Coudougnan, fille de Jean François Coudougnan « originaire de Paris, habitant de Saint-Domingue », « planteur que la ruine de ses affaires avait ramené à Avignon »[1],où il est décédé en 1784, et de Marie Geneviève Vallée Dupin, décédée à Paris en 1771[2].
Le couple a trois enfants :
Catherine Louise Appoline Perignon épouse du général Louis Tirlet[3];
En 1800, Pierre Pérignon s'installe à l'hôtel Véron, 16 rue d'Auteuil, alors dans la banlieue ouest de Paris. L'orpheline Caroline Defaÿs y réside également avant son mariage[5].
Pierre Perignon est député du grand collège de l'Aisne, élu le . Il siège dans la minorité ministérielle et vote pour le projet de loi relatif à la Cour des comptes. La dissolution de la Chambre introuvable, en , met fin à sa carrière parlementaire.
Il est créé baron en 1828.
Notes
↑ ab et cJean François Desjardins, « Les origines familiales de Baudelaire », Revue des Deux Mondes, décembre 1964, p. 577.
↑Archives nationales, Y5135A, 15 novembre 1785, avis mariage Mlle Coudougnan (avec « Pierre Perignon, avocat au Parlement »). Document numérisé sur le site famillesparisiennes.
↑Archives nationales, Minutier central des notaires, CVIII 1043, 16 mars 1830, notoriété après le décès de Pierre Perignon indiquant que ses héritiers sont ses trois enfants, Catherine Louise Appoline Perignon épouse Louis Tirlet, Pierre Paul Désiré Pérignon et Louis Alfred Perignon. Document numérisé sur le site famillesparisiennes.
↑Eugène Crépet, Charles Baudelaire, Étude biographique d’Eugène Crépet, revue et mise à jour par Jacques Crépet, suivie des Baudelairiana d’Asselineau, Paris, Librairie Léon Vanier, 1906, p. 7. Ouvrage numérisé.