Il participe à la fondation de la Société des concerts symphoniques de Montréal en 1934 et assume le poste d'administrateur directeur général[1] de l'Orchestre symphonique de Montréal de 1939 à 1970. Au début de son mandat, il gère un budget de 25 000 $. Lorsqu’il quitte son poste en 1970, il est de 2 000 000 $. À titre d’administrateur, il avait « la responsabilité totale de l’engagement des chefs d’orchestre et des solistes, ainsi que la confection des programmes. Il assuma ces tâches jusqu’à sa retraite », écrit Agathe de Vaux [2].
Il devient par la suite « conseiller spécial auprès du président de l'OSM (1970-75), conseiller musical auprès de l'administrateur délégué (1977), adjoint spécial au directeur artistique (1978-80), conseiller spécial du directeur artistique (1981-87) et directeur général émérite depuis 1987, il demeure en définitive celui qui a donné à l'OSM sa forme et son style actuels », écrivent les biographes Pierre Rochon et Gilles Leclerc[3].
En 1998, le Fonds Pierre Béique a été créé afin d'assurer la pérennité de l'OSM[3],[4].
Grand Orgue Pierre-Béique
En 2014, on donne à l'orgue de la Maison symphonique de Montréal le nom de Grand Orgue Pierre-Béique, en hommage à l'un des fondateurs de l’Orchestre symphonique de Montréal (OSM) ; il existe grâce à un don de cinq millions de dollars de Jacqueline Desmarais[5]. Le concert inaugural a lieu le [6],[7].
Pierre Rochon et Gilles M. Leclerc, « Béique, Pierre », sur Historica Canada, (consulté le )
Pierre Béique, Ils ont été la musique du siècle, Béique Pierre, (ISBN9782980712302)
Notice de Bibliothèque et Archives nationales du Québec : Résumé analytique sur le mode Affichage long : « Mémoires de Pierre Béique (1910-2003) directeur général de l’Orchestre symphonique de Montréal (auparavant La Société des Concerts symphoniques de Montréal) de 1937 à 1970. Béique a grandement contribué à la vie musicale montréalaise et à l’essor de l’orchestre en convainquant des chefs de haut calibre (Bruno Walter, Otto Klemperer, Zubin Mehta, Pierre Monteux, Georg Solti, Charles Munch, etc) de le diriger. Il souligne en particulier l’apport de Wilfrid Pelletier et de Jean C. Lallemand durant les premières années de l’orchestre. En dernière partie, évocation de ses rencontres avec des musiciens et artistes prestigieux et souvenirs de voyages ».