Philippe Vendrix

Philippe Vendrix
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Université de Tours
-
Loïc Vaillant (d)
Arnaud Giacometti (d)
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Philippe Vendrix, né en 1964 à Liège en Belgique, est un musicologue belge, directeur de recherche au CNRS. Il a été président de l'université de Tours entre 2016 et 2020.

Biographie

Origine et formation

Philippe Vendrix est né en 1964 à Liège en Belgique[1]. En 1985, il est licencié en histoire de l'art, archéologie et musicologie à l'université de Liège puis obtient un DEA en musicologie à l'université de Tours en 1986. Il est ensuite titulaire d'un Master in Arts en musicologie de l'université de l'Arizona en 1988. Il est docteur en musicologie de l'université de Liège en 1991, et obtient l'habilitation à diriger des recherches à l'université de Tours en 2001[2],[3].

Carrière universitaire

De 1988 à 1994, Philippe Vendrix est membre du FNRS (Université de Liège). Il entre au CNRS en 1994 où il est à présent directeur de recherche, et intègre alors le centre d’études supérieures de la Renaissance à l'université de Tours[2] qu'il dirige de 2007 à 2016[4].

Philippe Vendrix préside l'université de Tours entre [5] et avec le projet « Créativité - Équité - Qualité »[6]. En 2019 et 2020, il préside la commission "Vie de campus" de la Conférence des présidents d'université. Il a également été président (2014-2016) du réseau national des maisons des Sciences de l’Homme[1].

Philippe Vendrix reçoit en 2000 la Dent Medal[7]. Il est membre de l'Academia Academia Europaea[8], membre associé de l'Académie royale de Belgique[9] et corresponding member de l' American Musicoloigcal Society[10].

Activités de recherche

Genres musicaux aux 17e et 18e siècles

Les premiers travaux de Philippe Vendrix ont porté sur deux genres : le tombeau à l’époque baroque et l’opéra-comique du 18e siècle. Le premier genre présent essentiellement en France et dans le Saint-Empire permet d’interroger les processus expressifs mis en œuvre par les compositeurs pour traduire des sentiments qui mêlent tristesse et hommage, en créant une filiation stylistique ou en évoquant des réseaux de sociabilité. Il existe clairement des points communs entre la cinquantaine de tombeaux et lamentos instrumentaux du 17e siècle et du début du 18e siècle (Bach l’illustre avec le BWV 992)[11]. L’approche « sémantique » déployée dans l’analyse de ces pièces tente d’identifier ce qui distinguerait un genre comme le tombeau de pièces aux contours formels stables (l’allemande, la courante ou même le prélude) sans pour autant se risquer à la définition d’un processus de stylisation.

En 1985, Philippe Vendrix participe à la restauration du musée consacré à Grétry à Liège. De cette expérience, il se penche sur un genre qui était alors peu abordé par les musicologues : l’opéra-comique. Il le fera dans deux dimensions : une première relève de l’étude d’un genre musical dans la France du 18e siècle ; une seconde en suivra les mutations sur les scènes européennes. Vendrix contribue également à la production et à l’enregistrement de quelques œuvres de Grétry dont Zémire et Azor et La Caravane du Caire.

La querelle des Bouffons a été un moment déterminant de l’histoire de l’opéra-comique. Elle suscite des débats qui prennent une dimension résolument politique qui tournent autour de la notion de nation. Vendrix a pu également relire à travers ce prisme la Lettre sur la musique française de Jean-Jacques Rousseau pour l’édition complète en cours chez Classique Garnier[12]. La querelle des Bouffons incite également à repenser hors des pamphlets les notions théoriques qui sous-tendent à la création de ce genre qui mêle parler et chanter en recourant à un large éventail de procédés musicaux dramatiques.  

Musique et science historique

Vendrix a exploré l’archéologie de la musicologie entendue comme discipline historique. Comment un art qui est essentiellement porté par une contemporanéité du goût, même dans ses manifestations liturgiques, peut progressivement devenir un terrain d’exploration historique et déboucher sur l’interprétation d’œuvres « anciennes ». Ce processus est d’autant plus complexe que certaines musiques ont presque totalement disparu (les œuvres de l’antiquité par exemple) ou sont préservées avec un système de notation qui nécessite un réel travail de décodage. À travers les textes de savants et de polygraphes français des 17e et 18e siècles, Vendrix a démontré que s’est constitué un ensemble de savoirs historiques qui abordent sans doctrine commune autant la question des origines que celle des revendications nationales, la perception des musiques non-européennes que les manières de noter la musique. De Marin Mersenne à Jean-Benjamin de La Borde en passant par René Ouvrard et Jean-Jacques Rousseau, s’est constitué un corpus de textes qui relèvent de l’érudition, de la philologie, de la philosophie.

Vendrix a replacé ces écrits français des 17e et 18e siècles dans une perspective plus large, soit en en recherchant les traces dans la façon dont les humanistes des 15e et 16e siècles ont abordé le concept de musique pour le sortir progressivement du carcan des arts libéraux, soit en explorant la manière dont l’histoire s’est affirmée comme une manière de penser la musique sous toutes ses formes, y compris celles du nationalisme romantique (François-Joseph Fétis) ou celles des explorations épistémologiques du 20e siècle.

Avec l’action COST EarlyMuse, Philippe Vendrix a souhaité conférer une dimension prospective et non plus rétrospective à la relation que les musicologues entretiennent avec les musiques anciennes[13]. La musique ancienne, dans toute son ampleur et toutes ses dimensions expérimentales, a été fondatrice de la musicologie en tant que discipline académique, et continue de jouer, dans des configurations changeantes, un rôle essentiel dans les formations et les programmes de recherche des musicologues. EarlyMuse ambitionne d’emmener ce mouvement académique et artistique dans de nouvelles directions tant en recherche qu’en formation en renforçant les pratiques collaboratives entre chercheurs, interprètes et diffuseurs. Repenser le domaine scientifique et expérimental, ainsi que la valeur matérielle et symbolique de la musique ancienne et ses modes de promotion à l’ère numérique et dans la période postpandémique, offre de formidables opportunités pour revaloriser une partie majeure du patrimoine musical européen.

Théorie, notation, édition musicale et musicologie numérique

En même temps qu’il abordait de façon globale l’histoire de l’idée de musique à la Renaissance, Vendrix se penchait sur un corpus théorique souvent négligé, à savoir celui de la France des 15e et 16e siècles pour tenter de répondre à des questions qui concernent l’expression théorique (format manuscrit ou imprimé, public ciblé, diffusion) et non le contenu théorique (notation, intervalles, contrepoint). Cette approche a permis ensuite d’aborder de façon plus large le thème de l’éducation musicale à la Renaissance en distinguant les lieux de formation (maîtrises, universités, collèges, académies) et la nature des projets pédagogiques que sont les textes publiés au 16e siècle qui vont de l’initiation (les rudiments) aux savoirs encyclopédiques (la musique universelle) en passant par des manuels d’écriture contrapuntique.

À travers l’édition critique du Solitaire second de Pontus de Tyard, Vendrix a pu relire les aléas de l’expression théorique[14]. Pontus se fait à la fois philosophe, savant, pédagogue, philologue, critique au long d’un dialogue dense dont l’hétérogénéité témoigne du statut mouvant, incertain qu’occupe la musique dans le champ des connaissances humanistes.

S’il est un thème sur lequel les pédagogues et les théoriciens débattent durant la Renaissance, c’est bien celui de la notation. Deux manières de noter la musique ont cohabité et cohabitent encore : la première repose sur un système abstrait qui représente de façon arbitraire les hauteurs et les durées ; l’autre se présente comme un système fonctionnel qui indique le geste que doit effectuer l’interprète. La notation sur portée connaît à la Renaissance une mutation importante qui la fera passer d’un système relatif (un signe prend plusieurs significations selon le contexte) à un système absolu (un signe possède la même valeur). Ce sont les origines et les transformations de ce système que Vendrix a exploré avec Marie-Noëlle Colette et Marie Poppin[15]. La notation fonctionnelle est connue sous le nom de tablature. Et il en existe autant qu’il y a d’instruments dont l’usage requiert une gestuelle spécifique (le luth, la guitare, le clavecin, l’orgue, la flûte, le violon etc.). Avec John Griffith et David Dolata, Vendrix a conçu la première encyclopédie des tablatures utilisées du Moyen Âge au 18e siècle.

Explorer les systèmes de notation se traduit aussi par la réalisation d’éditions critiques. Vendrix s’est penché sur plusieurs répertoires qui soulèvent des problématiques philologiques différentes. Avec la messe Dixerunt discipuli d’Eloy d’Amerval, c’est la façon extrême dont peut être exploité la notion de valeur relative des signes de note (dix-sept manières en l’occurrence). Avec les chansons de Guyot de Chatelet, c’est la manière dont le texte est mis en musique et la lecture qu’en firent alors des éditeurs comme Susato à Anvers. Avec le Livre de chœur de la cathédrale Saint-Lambert de Liège, c’est la façon dont des compositeurs gèrent les effectifs vocaux, leur distribution pour faire écho au début du 17e siècle aux effets de polychoralité imaginés durant la seconde moitié du 16e siècle par des compositeurs aussi différents que Gabrieli ou Lassus. Enfin, avec les trois motets de Henri Dumont, c’est la question du mode de présentation de l’édition des grands motets qui sera au cœur du travail entrepris avec le Centre de musique baroque de Versailles[16].

Les développements de la musicologie numérique, des outils de visualisation et d’encodage des données a amené Philippe Vendrix à lancer plusieurs chantiers exploratoires. Les chansonniers imprimés par Du Chemin au milieu du 16e siècle et dont les parties séparées (les voix qui forment la polyphonie disposent chacune de leur propre volume) sont conservées dans plusieurs bibliothèques a conduit à la création d’une bibliothèque virtuelle de ces chansonniers[17] : grâce aux outils de visualisation, il devenait enfin possible de consulter sur un seul site (virtuel) toutes les parties séparées aujourd’hui dispersées. Comme certaines de ces parties séparées avaient disparu, Vendrix avec Richard Freedman a tenté de mettre en place un protocole de restitution des voix manquantes. Grâce à une série d’écoles thématiques puis de financements (nationaux et internationaux), une tentative de ce que serait une intelligence artificielle de la composition de polyphonies du 16e siècle a été proposée[18]. Pour qu’une telle démarche prenne sens, il convient de disposer de données aussi nombreuses que possibles. C’est dans ce sens qu’a été conçu le site Gesualdo Online qui rassemble le corpus de Carlo Gesualdo permettant ainsi de fonder la restitution qui a été proposée du volume incomplet de motets que le compositeur livre à la fin de sa carrière.

Les possibilités offertes par le numérique a incité Vendrix à mettre sur pied un consortium musicologique au sein de l’infrastructure de recherche Huma-Num. MUSICA2 rassemble aujourd’hui des musicologues issus d’une vingtaine de laboratoires français autour de thématiques tels que la préservation des données musicales, les éditions numériques, l’interopérabilité des bases de données[19].

Valoriser la recherche musicologique

Depuis 1990, Philippe Vendrix s’est penché sur les modalités de valorisation du travail musicologique. Il le fit d’abord, à l’instar de nombreux collègues, par l’organisation d’événements culturels tels que le Festival des Nuits de Septembre de Liège[20]. Il a également supervisé la production d’enregistrements pour Musique en Wallonie, concentrant son travail sur les figures majeures de la Renaissance avec des ensembles aussi divers que le Clerk’s Group, la Capilla Flamenca, Cut Circle, la Capilla Mariana[21]. Plus récemment, à travers un dispositif muséographique original, le Cubiculum Musicae, Vendrix s’est interrogé sur la façon dont le patrimoine musical peut faire partie de l’expérience patrimoniale[22].

Activités éditoriales

De 2000 à 2010, Philippe Vendrix a été éditeur en chef d’Acta musicologica, la revue de la Société internationale de musicologie[23]. Il est membre du comité de lecture de la Revue de la Société liégeoise de musicologie[24], de la Revue belge de musicologie[25], d'Early Music History[26], du Journal of the Alamire Foundation[27]. En plus de la collection « Epitome musical » qu’il a créée dans les années 1990, il dirige deux autres collections, l’une musicologique ("Musicologie") et l’autre consacrée à l’époque moderne (« Etudes Renaissantes »).

Administration de la recherche

RicercarLab (1994-)

Le programme Ricercar s'est affirmé dès les années 1990 comme une référence internationale dans le domaine de la musicologie[28], en particulier pour l'étude de la musique de la Renaissance. Philippe Vendrix a veillé à y développer des ressources, documentaires, mais aussi numériques qui débouchent aujourd’hui sur une vaste base de données qui mêlent des informations sur les œuvres, les sources et les musiciens. Parallèlement, Ricercar contribue activement à la diffusion des travaux musicologiques de chercheurs français et étrangers à travers une collection d’ouvrages, Eptiome musical, publiée par Brepols. Le RicercarLab joue également un rôle de tête de file dans des initiatives françaises et européennes (Consortium MUSICA2 de Huma-Num, l'action COST EarlyMuse). C'est dans le cadre du RicercarLab qu'a été conçu le Cubiculum musicae, dispositif de valorisation de la dimension musicale des sites patrimoniaux[29].

Les contributions de Philippe Vendrix à la direction du CESR entre 2008 et 2016 se sont caractérisées par un renforcement de la recherche interdisciplinaire. Le CESR a consolidé ses compétences en matière d'humanités numériques tout en développant de nouveaux programmes de recherche et en maintenant une activité éditoriale dynamique.

Philippe Vendrix a porté en 2012 puis piloté jusqu’en 2016 un projet qui se donnait pour ambition de confronter sur le territoire de la Région Centre Val-de-Loire les outils, les méthodes, les analyses issus de l’étude conjointe des patrimoines naturels et des patrimoines culturels. Intelligence des Patrimoines (2013-2021) a rassemblé des laboratoires et des chercheurs atour de chantiers emblématiques de cette convergence des approches : Chambord-Châteaux, Vignes & Vins, Loire & Fleuves, Gastronomie, Santé & Bien-Être, Monuments, Parc & Jardins urbains. Porté par le CESR, ce programme s'inscrit dans le cadre de l'initiative Ambition Recherche Développement 2020 (ARD), soutenue par la région Centre-Val de Loire[30]. Il mobilise plus de 350 chercheurs issus d'une quarantaine de laboratoires régionaux et s'attache à travailler sur des projets de recherche et d'innovation, témoignant ainsi de la richesse et de la diversité des contributions à la recherche sur le territoire.

Après avoir dirigé la Maison des Sciences de l'Homme (MSH) Val de Loire de 2012 à 2014[31], Philippe Vendrix est élu président du Réseau national des Maisons des Sciences de l'Homme (RnMSH). Durant son mandat, il a renforcé le rôle du réseau dans le paysage des sciences humaines et sociales (SHS). Le RnMSH a travaillé à l'intégration des SHS dans les politiques de site des Communautés d'Universités et Établissements (COMUE) et a contribué à soutenir la création de structures similaires aux MSH à l’international, promouvant ainsi une coopération mondiale. Philippe Vendrix a également joué un rôle dans le renforcement de l'infrastructure de recherche. Il a encouragé le développement des compétences et la mutualisation des ressources au sein du réseau, confirmant le rôle des MSH comme des centres indispensables pour les ressources et l'appui à la recherche en humanités numériques. Il a construit une coordination des plateformes technologiques[32], améliorant leur structuration et fonctionnant efficacement pour répondre aux besoins émergents.

Université de Tours (mai 2016 - décembre 2020)

En mai 2016, Philippe Vendrix est élu président de l'université de Tours. Il a articulé son action autour de plusieurs chantiers. Il a débord oeuvré à l'amélioration des conditions d'étude et de la vie étudiante par la transformation du service de médecine préventive en un véritable service de santé universitaire doté d'une équipe médicale et paramédicale pluridisciplinaire, la mise en place d'une politique anti-discriminations qui a valu à l'université d'être récompensée à deux reprises du Label Orange de l'UNESCO[33], le développement de dispositifs en faveur des étudiants transgenres, qui ont inspiré d'autres universités françaises[34]. Il a également travaillé les questions de qualité de vie au travail par l’adoption du télétravail, faisant de Tours la première université française à le mettre en place[35], le déploiement d'un nouveau régime indemnitaire pour le personnel, l’élaboration d'un Schéma Pluriannuel de Stratégie Immobilière, servant de fondement à la dévolution immobilière[36]. Plusieurs chantiers immobiliers sont achevés ou initiés : la réfection de l'IUT de Tours, la réhabilitation du bâtiment de recherche médicale Vialle, la construction d’un bâtiment supplémentaire à l'École Polytechnique, la réhabilitation des Tanneurs.

Vendrix a activement contribué à l'obtention de financements portés par les Investissements d'Avenir. En 2017 : PIA2 DUNE, projet New Teach (1,2 million d'euros sur 3 ans) et PIA2 Disrupt Campus, projet Digital Learning Lab. En 2018 : PIA3 Nouveaux Cursus Parcours de Réussite Modulaire, projet PARM (8 millions d'euros sur 10 ans). En 2020 : PIA3 Campus des métiers et des qualifications, projet Patrimoines, Métiers d'Art et Tourisme. Il a également cherché à mettre en valeur les dynamiques de recherche de l'université favorisant une meilleure visibilité mondiale de l'établissement qui progresse dans le classement de Leiden entre dans ceux du Times Higher Education (2019) et de l'ARWU (2020).

Condamnation pour harcèlement moral

Philippe Vendrix est placé en garde à vue en dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte à l’été 2018 par le procureur de la République de Tours ; il est accusé de harcèlement moral par deux ex-responsables de l'université et de harcèlement sexuel par une ancienne assistante d'un des deux responsables[37]. Philippe Vendrix nie les faits et porte plainte pour dénonciation calomnieuse[38]. Le procureur de la République invite à la plus grande prudence dans ce dossier[4],[39]. Jean Fabri, enseignant-chercheur de l'université de Tours, indique ne pas avoir eu connaissance des faits dont il est question mais affirme « qu'un certain nombre de collègues s'étaient plaint et avaient signalé le comportement du président qui traduisait une forme de mépris et d'humiliation »[40].

Après un abandon des poursuites pour harcèlement sexuel par le parquet, le tribunal correctionnel de Tours relaxe Philippe Vendrix pour les faits de harcèlement moral par un jugement en date du 20 janvier 2022[41]. Le 24 janvier 2023, il est condamné pour harcèlement moral par la cour d'appel d'Orléans à un an de prison avec sursis total, 5 000 € d'amende et une interdiction de diriger une institution universitaire pendant 5 ans[42]. Dans une décision du 17 octobre 2023, la Cour de cassation casse partiellement l’arrêt rendu par la Cour d’appel d’Orléans. L’arrêt est censuré en ses dispositions relatives « aux peines et aux intérêts ».

Publications (liste complète sur https://buffetaut.academia.edu/PhilippeVendrix)

Monographies et éditions critiques

  • Aux origines d’une discipline historique. La musique et son histoire en France aux XVIIe et XVIIIe siècles, 1993, édition Presses universitaires de Liège et diffusion en ligne [lire en ligne] (lien vers chaque chapitre en bas du lien), diffusion papier Genève, Droz, 418 pages.
  • Henri Dumont, Trois grands motets : Nisi dominus, Benedicam Dominus, Beati omnes (F-Pn Vma572-3), Versailles, Centre de Musique Baroque, 1993, XXXVI-146p.
  • Eloy d’Amerval, Missa Dixerunt discipuli, éds Agostino Magro et Philippe Vendrix, Paris, Honoré Champion, 1997, xv-43p.
  • Vocabulaire de la musique à la Renaissance, Paris, Minerve, 1994, 224 pages, (2e édition en 2016 (ISBN 978-2-86931-143-5)).
  • La musique à la Renaissance, no 3448 de la collection Que sais-je ?, Presses Universitaires de France, 1999, 128 pages. Cet ouvrage a été traduit en serbo-croate en 2005 : Muzika u renesansi[43].
  • Jean Guyot de Chatelet, Chansons françaises, éds Annie Cœurdevey et Philippe Vendrix, Paris, Minerve, 2001, 108p.
  • Le Grand livre de chœur de la cathédrale Saint-Lambert, éds Vincent Besson, Eugeen Schreurs et Philippe Vendrix, Turnhout, Brepols, 2005, XLII-352p.
  • Pontus de Tyard, Solitaire second, Paris, Classiques Garnier, 2022, 300p.

Editions d'ouvrages

  • César Franck et son temps, Revue belge de musicologie, XLV (1991), p. 5-220.
  • L’opéra-comique en France au XVIIIe siècle, Liège, Pierre Mardaga, 1992, 377 p.
  • Grétry et l’Europe de l’opéra-comique, Liège, Pierre Mardaga, 1992, 389p.
  • Mille ans de vie musicale à Liège. Hommage à José Quitin, éds Malou Haine, Revue belge de musicologie, XLVII (1994), p. 5-258.
  • Guillaume Lekeu et son temps, Liège, Société liégeoise de musicologie, 1995, 125 p.
  • La genèse d’un opéra. Le théâtre de Liège en 1820, Liège, Société liégeoise de musicologie, 1995, 151 p.
  • Johannes Ockeghem. Actes du colloque de Tours 1997, Paris, Klincksieck, 1998, 885p.
  • La musique de la Renaissance au XIXe siècle, Paris, Klincksieck, 2000.
  • Johannes Ciconia, musicien de la transition, Turnhout, Brepols, 2003, 326p.
  • Music and mathematics : from late medieval to early modern Europe, Turnhout, Brepols, 2007, 394p.
  • Musique, théologie et sacré, d’Oresme à Érasme, éds Annie Coeurdevey, Ambronay, Ambronay Editions, 2008, 336p.
  • Orléans, une ville de la Renaissance, éds Marie-Luce Demonet, David Rivaud, Orléans, Ville d’Orléans, 2009, 232p.
  • Music and the Renaissance. Renaissance, Reformation and Counter-Reformation, Alshot, Ashgate, 2011, xxxiv-574p.
  • Proportions. Science, musique, peinture & architecture, éds Sabine Rommevaux, Vasco Zara, Turnhout, Brepols, 2012.
  • La musique en Picardie du XIVe au XVIe siècle, éds Camilla Cavicchi, Marie-Alexis Colin, Turnhout, Brepols, 2012.
  • Psyché à la Renaissance, éds Mélanie Droguet, Véronique Gely, Lorraine Mailho, Turnhout, Brepols, 2013.
  • Orléans, Ville de la Renaissance, éds Clément Alix, David Rivaud, Marie-Luce Demonet, Tours, PUFR, 2019.

Références

  1. a et b Mariella Esvant, « Personnel de recherche CNRS - M. Philippe Vendrix », sur le site du quotidien La Nouvelle République du Centre-Ouest, (consulté le ).
  2. a et b « Biographie de Philippe Vendrix », sur le site de l'Étudiant, (consulté le ).
  3. Liste des thèses dirigées par Philippe Vendrix.
  4. a et b « Tours : le président de l'Université en garde à vue mardi pour des accusations de harcèlement moral et sexuel », sur le site de la chaîne France Bleu, (consulté le ).
  5. « Personnel de recherche CNRS - M. Philippe Vendrix », sur le site de l'université de Tours (consulté le ).
  6. « Élections de mars 2016 - Université François-Rabelais de Tours », sur le site de Philippe Vendrix pour l'élection de 2016 (consulté le ).
  7. (en-GB) « The Dent Medal – Royal Musical Association » (consulté le )
  8. « Academy of Europe: Vendrix Philippe », sur www.ae-info.org (consulté le )
  9. Voir l'annuaire de l'Académie royale de Belgique. https://www.academieroyale.be/Academie/documents/Annuaire202030228.pdf
  10. Voir https://www.amsmusicology.org/page/administration
  11. (de) Philippe Vendrix, « Zum Lamento aus J. S. Bachs Capriccio BWV 992 und seinen Vorläufern », Bach-Jahrbuch, vol. 75,‎ , p. 197–201 (ISSN 0084-7682, DOI 10.13141/bjb.v19892617, lire en ligne, consulté le )
  12. « Jean-Jacques Rousseau, Oeuvres complètes. »
  13. (en-GB) Lorna Stokes, « Revalorising European musical heritage with EarlyMuse », sur COST, (consulté le )
  14. « Pontus de Tyard, Solitaire second. »
  15. « Éditions Minerve | Marie-Noëlle Colette, Marielle Popin, Philippe Vendrix : Histoire de la notation du Moyen Âge à la Renaissance », sur www.editionsminerve.com (consulté le )
  16. « Editions Dumont au CMBV »
  17. « Les Chansonniers de Nicolas Duchemin », sur ricercar-old.cesr.univ-tours.fr (consulté le )
  18. « CRIM | All About CRIM », sur crimproject.org (consulté le )
  19. « Musica2 – CONSORTIUM EN MUSICOLOGIE NUMERIQUE », (consulté le )
  20. « Nuits de septembre, un festival de mémoire », sur Le Soir, (consulté le )
  21. « Musique en Wallonie », sur Larsen, (consulté le )
  22. (en-US) « Home », sur Virtual Music Heritage (consulté le )
  23. « Archive - Acta Musicologica », sur acta.musicology.org (consulté le )
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  33. « L’université en orange pour les femmes », sur lanouvellerepublique.fr, (consulté le )
  34. Éric Nunès, « L’université de Tours facilite le quotidien de ses étudiants transgenres », Le Monde campus,‎ (lire en ligne, consulté le )
  35. « Télétravail : l’université de Tours lance une expérimentation d’un... », sur AEF info (consulté le )
  36. « Le gouvernement va permettre à quatre universités de devenir propriétaires », sur Les Echos, (consulté le )
  37. « INFO EUROPE 1 - Le président de l'université de Tours en garde à vue pour harcèlement sexuel et moral », sur le site de la chaîne Europe 1, (consulté le ).
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  39. MG, « Accusé d'harcèlement moral et sexuel, Philippe Vendrix, le président de l'Université de Tours, nie fermement les faits », sur le site info-tours.fr, (consulté le ).
  40. « Tours : le président de l'Université mis en garde à vue pour harcèlement moral et sexuel », sur le site de la chaîne France 3 Centre-Val de Loire, (consulté le ).
  41. Perrine Roguet, « Indre-et-Loire : accusé de harcèlement, l'ex-président de l'université de Tours est relaxé » Accès libre, sur la Nouvelle République.fr, (consulté le )
  42. (fr) Le Figaro avec AFP, « L'ex-président de l'université de Tours condamné pour harcèlement moral » Accès libre, sur Le Figaro, (consulté le )
  43. Colloque où l'ouvrage Muzika u renesansi est présenté.

Liens externes

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