Le Pays d'Oaș (prononcer comme le mot anglais wash, roumain : Țara Oașului, hongrois : Avasság, l'appellation en hongrois ayant amené à la traduction Vallée d'Avas ou Pays d'Avas) est une petite région historique et ethnographique roumaine d'environ 755,30 km2, située dans la partie Nord-Ouest du județ de Satu Mare, à 50 km du chef-lieu Satu Mare. La capitale du Pays d'Oaș est Negreşti[1].
Historique
Aux XIVe et XVe siècles la couronne hongroise reconnaît le pays d'Oaș comme « valachie » (oláhország) régie par les joupans locaux valaques selon le « droit valaque » (jus valachicum, garanti par une charte des privilèges de 1383)[2].
Par la suite, le pays d'Oaș a longtemps été relativement isolé, non-électrifié et à l'écart du tourisme dont bénéficiait le Maramureș voisin auquel il a pourtant été, de 1952 à 1975, administrativement rattaché. En revanche, il est devenu pour les ethnographes roumains un véritable conservatoire des arts et des traditions populaires. Après la révolution de 1989 et la chute du régime communiste, il s'est rapidement développé, notamment en matière d'offre touristique, tout en restant axé sur le patrimoine et les traditions locales.
Communes et villages
La Pays d'Oaș comprend les communes et les villages suivants :
Orașu Nou (commune) avec : Prilog, Racșa, Remetea Oașului et Orașu Nou-Vii (villages)
Certeze (commune) avec : Huta Certeze et Moișeni (villages)
Mari Bitiri, Paléolithique en Pays d'Oaș, éd. Centre Publishing d'information et de documentation en sciences sociales et politiques, 1972
I. Velcea – Țara Oașului – ed. Editura Academiei R.P.R. – 1964
Ionuț Silaghi din Oaș, Poezii oșenești : Poezii, Fotografii, Culegere de folclor din Ţara Oaşului (Recueil folklorique du pays d'Oaş), Negrești-Oaș, 2017, p. 8, (ISBN978-973-0-24505-9), (ISBN978-973-0-24681-0) (CD édition).
↑Alexandru Filipașcu de l’université de Cluj : L’Ancienneté des Roumains de Marmatie (en français), éd. du Centre d’études et de recherches transylvaines de l'université Ferdinand-Ier de Sibiu, Bibliotheca rerum Transsilvaniae, 1945, p. 8 à 33.