Son premier long métrage, Pantalaskas (avec Ana María Cassan), qui sort en 1960, est accueilli favorablement par la critique (sélectionné au festival de Locarno pour représenter la France). Son deuxième long métrage pour le cinéma, Portrait Robot avec Maurice Ronet marquera la fin de sa carrière pour le grand écran.
Nommé en 1981, par Serge Moati, responsable des programmes de la chaîne régionale de service public FR3 Bourgogne Franche-Comté, il crée la collection de documentaires Enracinements (sur Jacques Lacarrière, Jules Roy, Edgar Faure, Claude Lévi-Strauss...) et un triptyque, Les Utopistes du XIXème (sur Gustave Courbet, Charles Fourier, Proudhon), ainsi qu'une série sur les grands chefs cuisiniers contemporains de Bourgogne. Il quitte ses fonctions à FR3 à la fin de l'année 1986 et prend sa retraite de l'audiovisuel pour se consacrer à des projets associatifs plus personnels qui lui tiennent à cœur, dont la transmission du savoir par l'éducation à l'image et la défense de l'environnement. En 1989, il fonde l'association loi de 1901Adeny pour la protection de l'environnement et de la nature avec d'autres membres fondateurs rapidement rejoint par de nombreux adhérents qu'il préside jusqu'en 2000.
Paul Paviot épouse en premières noces Catherine O'Donnell avec laquelle il a deux enfants, Bénédicte Paviot et Charles Paviot, avant que leur divorce ne soit prononcé. Il épouse quelques années plus tard Marie Fénié avec laquelle il a son troisième enfant, sa fille Sophie Paviot.
Distinctions honorifiques
Conseil national de la résistance, commission militaire, insigne FFI n° 273034 attestant de sa participation effective aux combats de la Libération
Membre de l'Adeny (association de défense de l'environnement et de la nature de l'Yonne)
Citations et dédicaces
En , à l'occasion d'une ultime chaleureuse rencontre entre Paul Paviot et Chris Marker dans l'atelier de ce dernier à Paris 20° en présence de Charles Paviot, Chris Marker offre à son fidèle ami un exemplaire de son ouvrage "Staring Back" avec la dédicace suivante : « Pour Paul, qui portera devant l'Histoire, l'écrasante responsabilité de m'avoir permis d'être cinéaste. Fidèlement, [suivie de la signature de Chris Marker accompagnée d'un croquis du chat Guillaume] ».