5 000 000 dans toute l'Afrique
Le patriarcat orthodoxe grec d'Alexandrie et de toute l'Afrique est la juridiction autocéphale canonique de Église orthodoxe en Égypte et dans toute l'Afrique, aussi appelée Église orthodoxe d'Alexandrie et de toute l'Afrique. Le chef de l'Église, actuellement Théodore II[1] (depuis le 9 octobre 2004), porte le titre de Patriarche d'Alexandrie et de toute l'Afrique, avec résidence à Alexandrie en Égypte.
Le titre de Patriarche d'Alexandrie est porté également par trois autres chefs d'Église : le pape copte, le patriarche copte-catholique et le patriarche melkite catholique.
L'Église orthodoxe d'Alexandrie est l'une des héritières de l'Église d'Alexandrie qui fut une des premières Églises chrétiennes, composante de la pentarchie (tétrarchie après la séparation des Églises d'Orient et d'Occident). Selon la tradition, elle aurait été fondée par l'évangéliste Marc.
L'Église d'Alexandrie se divisa en deux branches après le Concile de Chalcédoine, la majorité non-chalcédonienne formant l'Église copte orthodoxe (communion orthodoxe orientale), et la minorité chalcédonienne, restée en lien avec l'Église byzantine (Patriarcat œcuménique de Constantinople), formant l'Église grecque-orthodoxe d'Alexandrie.
Cette position valut à ses partisans l'appellation de Melkites (« impériaux ») de la part de leurs adversaires coptes, en raison de leur allégeance politique et religieuse à l'empereur d'Orient (malkā en syriaque, malik en arabe).
Au XIIe siècle, l'Église adopte le rite byzantin. En 1365, la ville d'Alexandrie est mise à sac par le roi latin de Chypre. En 1517, le patriarche s'installe à Constantinople. En 1811, le patriarche se réinstalle à Alexandrie. En 2007, un séminaire orthodoxe (r)ouvre à Alexandrie, après une interruption de 460 ans.
En Égypte
En Afrique orientale :
En Afrique australe :
En Afrique centrale et occidentale :
En Afrique du Nord-Ouest :
La formation du clergé est assurée dans trois académies de théologie orthodoxe situées à Alexandrie, à Nairobi et à Kinshasa.
Longtemps limitée à l'Égypte et aux communautés grecques et syro-libanaises en Afrique du Nord, l'Église connait depuis plusieurs décennies un développement en Afrique sub-saharienne.
L'Église est membre du Conseil œcuménique des Églises ainsi que du Conseil des Églises du Moyen-Orient.
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