La paroisse est nommée ainsi d'après la ville de Woodstock, située à proximité. La ville est probablement nommée ainsi en l'honneur du vicomte Woodstock, 3educ de Portland, ou en mémoire de la ville de Woodstock en Angleterre ou encore selon un lieu portant le même nom aux États-Unis[2].
La paroisse comprend les hameaux de Bedell Settlement, Bulls Creek, Hillman, Lower Woodstock, Mapledale, Oak Mountain, Riceville, Speerville, Springfield, Teeds Mills, Upper Woodstock et Valley.
Les rives du fleuve Saint-Jean sont colonisées à partir de 1784 par des soldats démobilisés du régiment loyaliste King's American, en aval de Meductic, ainsi que par la Delancey's Brigade en amont[5]. Le reste du territoire est colonisé surtout par l'expansion de ces premières communautés ou par des Loyalistes originaires de la basse vallée du fleuve[5].
1786: Érection de la paroisse de Woodstock dans le comté d'York[5].
Plymouth est fondé vers 1820 par des Irlandais des Anglais et des Canadiens[6].
1833: Création du comté de Carleton à partir d'une portion du comté d'York, dont la paroisse de Woodstock. Création de la paroisse de Dumfries à partir d'une portion de la paroisse de Woodstock.
1853: Création de la paroisse de Richmond à partir d'une portion de la paroisse de Woodstock.
Speerville est fondé vers 1855 dans les mêmes circonstances que Oak Mountain, par des colons originaires de la Nouvelle-Écosse[7].
1856: Constitution de la ville de Woodstock dans le territoire de la paroisse.
L'école élémentaire South Carleton est inaugurée en 1961[8]. La municipalité du comté de Carleton est dissoute en 1966[9]. La paroisse de Woodstock devient un district de services locaux en 1967[9].
Le , les résidents de la paroisse de Woodstock votent à majorité contre le projet de constitution de la communauté rurale de South Carleton avec la paroisse de Northampton, à 383 voix contre et 268 pour[10].
D'après le recensement de Statistique Canada, il y avait 1977 habitants en 2001, comparativement à 1929 en 1996, soit une hausse de 2,5 %. La paroisse compte 776 logements privés, a une superficie de 197,61 km2 et une densité de population de 10,0 habitants par kilomètre carré.
Entreprise Carleton, membre du Réseau Entreprise, a la responsabilité du développement économique[13]. L'économie est basée sur l'agriculture. Il y a une meunerie à Speerville.
Administration
Commission de services régionaux
La paroisse de Woodstock fait partie de la Région 12[14], une commission de services régionaux (CSR) devant commencer officiellement ses activités le [15]. Contrairement aux municipalités, les DSL sont représentés au conseil par un nombre de représentants proportionnel à leur population et leur assiette fiscale[16]. Ces représentants sont élus par les présidents des DSL mais sont nommés par le gouvernement s'il n'y a pas assez de présidents en fonction[16]. Les services obligatoirement offerts par les CSR sont l'aménagement régional, l'aménagement local dans le cas des DSL, la gestion des déchets solides, la planification des mesures d'urgence ainsi que la collaboration en matière de services de police, la planification et le partage des coûts des infrastructures régionales de sport, de loisirs et de culture; d'autres services pourraient s'ajouter à cette liste[17].
L'école élémentaire Southern Carleton de Bedell accueille les élèves de la maternelle à la 5e année. C'est une école publique anglophone faisant partie du district scolaire #14. Elle offre un programme d'immersion française.
Le DSL est inclus dans le territoire du sous-district 10 du district scolaire Francophone Sud[18]. Les écoles francophones les plus proches sont à Fredericton alors que les établissements d'enseignement supérieurs les plus proches sont dans le Grand Moncton.
L'église Christ Church de Lower Woodstock est une église anglicane. Le détachement de la Gendarmerie royale du Canada le plus proche est à Woodstock. Le bureau de poste le plus proche est aussi à Woodstock.
↑Au Nouveau-Brunswick, une paroisse civile est une subdivision territoriale ayant perdu toute signification administrative en 1966 mais étant toujours utilisée à des fins de recensement.
↑« Anglophone West » [PDF], sur Ministère de l'Éducation du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
↑ a et bJean-Guy Finn, Bâtir des gouvernements locaux et des régions viables : plan d'action pour l'avenir de la gouvernance locale au Nouveau-Brunswick, Fredericton, , 83 p. (ISBN978-1-55471-181-9, lire en ligne [PDF]), p. 30