La famille des Papillomaviridae, dont les membres sont couramment appelés papillomavirus, est un groupe de petits virus à ADN. Ils sont très répandus dans la nature. C’est la seule famille de l’ordre des Zurhausenvirales.
Ils se répartissent dans plusieurs genres (non spécifiquement humains).
Les lapins atteints d'un papillomavirus CRPV (cottontail rabbit papillomavirus) peuvent développer des tumeurs noirâtres et allongées (sur le corps, parfois sur la tête).
Cet aspect étrange pourrait être l'une des origines de la légende de l'existence d'un animal mi-lièvre, mi-antilope : le jackalope.
Étymologie et histoire de la découverte
Du latin -papillo (« mamelon ») et oma (« tumeur »), les papillomavirus sont des virus à ADN non enveloppés qui induisent des lésions exophytiques de la peau et des muqueuses. Le premier papillomavirus animal a été décrit en 1933 par Richard Shope, qui a étudié les papillomes chez les lapins de garenne sauvages « verruqueux ». En 1975, Harald zur Hausen a publié l'hypothèse que le virus du papillome humain a joué un rôle dans l'étiologie du cancer du col utérin, un travail pour lequel il a reçu le prix Nobel de physiologie ou médecine en 2008[4].
Notes et références
Ce texte contient une traduction d'un texte anglophone publié par le CDC, au domaine public aux États-Unis
↑H. Bosquet et M. Bagot, « Lésions tumorales bénignes associées aux papillomavirus humains », Encyclopédie Médico-Chirurgicale, fascicule 98-300-A-10, Éditions scientifiques et médicales Elsevier, Paris 2004
(en) Katia Zanier et co, « Structure of the E6/E6AP/p53 complex required for HPV-mediated degradation of p53 », Nature, vol. 541-545, (lire en ligne, consulté le )