Elle est la première femme pilote d'aéronefs à voilure fixe dans l'histoire de l'Afghanistan et est également la première femme intégrée à l'armée afghane depuis la chute des talibans en 2001.
Biographie
Enfant, elle rêve d'être pilote pour voler comme un oiseau[2] et est encouragée dans cette voie par son père. Lui-même tenta de rejoindre l'armée afghane dans les années 1980[3].
Elle entre dans une formation des forces aériennes en 2010[2] et signe avec l'armée de l'air en 2011, l'année où celle-ci ouvre ses portes aux femmes. À 21 ans, elle devient la première femme pilote de l'armée de l'air afghane de l'ère post-Talibans. Elle reçoit depuis de nombreuses menaces de mort émanant de ces derniers mais aussi de membres éloignés de sa famille qui refusent de voir une femme dans l'armée[3]. Lors d'une interview avec l'Agence France-Presse en 2015, elle avoue porter constamment une arme sur elle et ne jamais sortir en uniforme dans la rue pour ne pas attirer l'attention[4]. Deux femmes ont déjà été pilotes d'hélicoptère dans l'armée de l'air en 1991, les sœurs Laliuma et Latifa Nabizada[5].
Elle vole sur un Cessna 208 qui sert au transport de troupes vers les zones de combat[3].
En , elle reçoit l'asile politique aux États-Unis après avoir posé sa demande en au terme d'une formation de quinze mois avec l'armée de l'air américaine à la suite des menaces de mort reçues. Sa famille vit cachée en Afghanistan[6].
↑ a et b« La "Top Gun afghane" demande l'asile aux États-Unis où elle était en formation », Le Huffington Post, (lire en ligne, consulté le )
↑« Latifa Nabizada - Afghanistan's First Woman of the Skies », BBC News, (lire en ligne, consulté le )
↑« Une pilote afghane "modèle" condamnée à l'exil », LExpress.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑Aeronautique.ma, « La pilote Niloofar Rahmani reçoit le prix de l'International Women of Courage Awards 2015 », Aeronautique.ma, (lire en ligne, consulté le )